En résumé
L'avis de Pierrick
Un jeu plaisant dont la maladresse dans la réalisation, matchs à 6 cartons rouges (le maximum pour le jeu) courants, maniabilité nulle, impossibilité de faire des geste techniques, IA inexistante, et sons, lorsque présents à oublier de préférence, font de VS2002 un jeu à ne pas acheter ! Même d’occasion et à 20€ préférez à lui un vrai jeu de foot ou une bonne partie de baby-foot.
Les plus
Les moins
par Pierrick
le 19 mai 2006 22:00
Développé par Amusement Vision et distribué par Sega, Virtua Stiker 2002 est la suite de Virtua Striker3 sorti sur borne d’arcade l’an dernier. Bénéficiant de quelques améliorations par rapport à sa version précédente, celui-ci tient-il la route face à ses nombreux adversaires (FIFA et ISS pour ne citer qu’eux) ou mieux vaut-il le laisser dans les rayons des magasins ?
Après avoir choisi l’un des modes proposé (match amical, tournoi, ou coupe internationale, de loin le point fort du jeu sur lequel nous reviendrons plus tard), et choisi son équipe, la première impression qui vous éprend est la beauté du jeu. Les personnages sont parfaitement modélisés, la pelouse rend bien, le public de loin paraît presque réel (ceci essentiellement grâce aux drapeaux qu’il agite) et le stade, même s’il scintille à en faire pâlir de jalousie le soleil (sans câble RVB), est tout de même plaisant à regarder. Une fois la traditionnelle scène d’introduction passée, à savoir, vision des équipes, tableau de formation et photo de celles-ci, le jeu débute (sans que l’arbitre ne tire une pièce pour savoir qui aura le choix de commencer à jouer ou celui de choisir son coté).
Ca y est vous avez le ballon au pied, à première vue, tout semble simple à contrôler, A sert à faire des passes en hauteur, B des passes au sol et X à tirer. R change la formation de l’équipe, L sert à faire rentrer ses remplaçants, et Z à passer du mode normal, au mode offensif ou défensif. Vous jonglerez essentiellement entre 3 boutons sur le terrain. La prise en main est donc facile et lorsque vous débuterez, vous serez sans doute enchantés de cette acquisition, le jeu est fluide et surtout très réaliste. L’arbitre percutera parfois le ballon, les gestes, contrôle, tacles, paraissent issus d’un véritable match, seul le goal aura parfois des attitudes, surtout sur les arrêts, irréelles.
Là ou ça se complique, ou plutôt où nous aimerions que ça le fasse c’est lorsqu’on se rend compte qu’il est impossible de faire accélérer ses joueurs et qu’ils courent à la même vitesse tout le temps (si ce n’est lorsqu’ils sont fatigués). Oubliez les échappées solitaires à la limite du hors jeu et les défenseurs qui reviennent d’une position offensive pour défendre, tout ce petit monde se déplace lentement (mais sûrement) là où vous leur dites d’aller. Quoique cette affirmation encore une fois n’est pas exacte vos joueurs ayant trop souvent tendance à jouer sans vous. Comprenez par là qu’ils bougent sans que vous ne les dirigiez et surtout qu’ils bougent « mal ».
3 exemples :
Bon passons à quelque chose de plus réjouissant, le mode coupe du monde : dans celui-ci vous incarnez l’entraîneur de votre équipe. Des points (de l’argent virtuel en somme) vous sont attribués dès le début du jeu. A vous, avec eux de gérer votre équipe, organiser des matchs amicaux afin d’améliorer le moral de vos joueurs et votre nombre de supporters, des stages d’entraînements très complets aux nombreux paramètres durant lesquels les performances de vos joueurs grimperont en flèche (si toutefois vous managez bien votre équipe), des matchs à l’étranger afin d’améliorer votre classement mondial… En tout, c’est parti pour 4 ans de bonheur, avec 2 coupes internationales, celle organisée par le continent de l’équipe que vous avez choisie et une autre, la coupe du monde. Ce mode est réellement prenant et c’est un réel plaisir que de voir son équipe rassembler de plus en plus de supporters, et monter dans le classement international. Bien évidemment, chaque mois et selon vos résultats des points vous seront remis.
Toutefois, ce mode, comme tout les autres se voit gâcher par une intelligence artificielle faible voir nulle. Pour exemple, perdre un match (au niveau de difficulté maximum) révèle de l’exploit contre une équipe contrôlée par un ordinateur de même qu’encaisser un but reste un fait rare. De votre coté en revanche vous enchaînerez les actions et les buts, ce goal qui repousse 90% des ballons sur têtes et reprise de volée n’en demeure pas moins parfois pitoyablement nul encaissant des buts issus de tirs de la force d’un escargot paraplégique ou de loin (très très loin !). Marquer 3 ou 4 buts devient presque banal dès que vous savez un peu jouer et que vous connaissez à l’avance ce que fera votre adversaire. Néanmoins, si vous ne réussissez pas à marquer voici une action qui devrait vous faciliter cette tâche. Tirez le ballon dans les pieds de la défense adverse. Le défenseur possesseur du ballon va le garder et avancer avec (parfois malheureusement il passe le ballon mais cette optique reste minoritaire (c’est un peu compliqué pour l’IA de comprendre que si un défenseur garde le ballon au lieu de le passer en avant, elle va se prendre son 8ème but!)). Dépossédez le du ballon avec un attaquant. Vous êtes maintenant seul, ajustez votre tir et marquer. Bien vite cette action deviendra un automatisme pour marquer, certes ces buts sont vraiment nuls et vous rapporteront des clopinettes de points mais un but est un but !