La fiche
En quelques mots
Pirate Bubulle tient sous son joug toute une ville, captive d'une bulle dans laquelle le maléfique corsaire l'a enfermée. Pete Junior, le vaillant héros que le joueur incarne, est quant à lui bien décidé à libérer l’innocente cité prise au piège. Aussi surprenante puisse-t-elle être, la présence d'une histoire dans Pirate Pop Plus reste légère. Point de cinématiques ou de dialogues, seulement un pitch plus ou moins raccord à l'univers et aux mécaniques de jeu, comme le faisaient si bien les titres d'antan. L'écran de jeu, entouré d'un layout modulable et simulant une console portable, est composé en tout et pour tout d'un seul tableau. À l'intérieur de celui-ci, tout n'est que graphismes 8 bits, compositions MIDI et scoring effréné. Pour peu que vous ne soyez pas allergique à la charte graphique et sonore des softs tournant sur Game Boy, force est de reconnaître que Pirate Pop Plus est un titre à l'enrobage charmant. Les animations y sont mignonnes, l'action lisible et fluide, tandis que les musiques et bruitages transpirent les goûters d'après-midi, à s'esquinter les yeux sur la machine portable de Nintendo entre deux ou trois bouchées de Prince.