[HANDS ON] Resident Evil Revelations

3
heures de jeu. C’est le temps qui nous était imparti pour découvrir à
nouveau Resident Evil Revelations. Attention, rien à voir avec la courte
démo qui traîne depuis quelques mois sur les salons : nous avions dans
nos pattes une version pas loin du jeu complet, puisqu’il nous était
possible d’avancer jusqu’à la fin du sixième chapitre de l’aventure.


Ça va chier…

Première
bonne surprise : les voix lors des cinématiques sont en français, dans
un doublage plus que correct, qui plus est. C’est donc dans la langue de
Molière que l’on assiste à l’accostage de ce fameux bateau par Jill
Valentine et son ventripotent coéquipier Parker Luciani, à la recherche
de Chris Redfield. Contrairement à la démo, on ne commence pas séquestré
dans une chambre, mais bien sur le ponton du navire, qui subit les
foudres de l’océan. Dès les premiers pas de l’aventure, difficile de ne
pas remarquer le gros travail sur l’ambiance. Au risque de se répéter,
Resident Evil Revelations concours pour le prix du plus beau jeu 3DS, et
il est plutôt dans le haut du panier. Marcher à pas feutrés dans les
couloirs lugubres du navire, admirer les animations de Jill Valentine,
les effets de lumière ou de particules… dur à croire que l’on est sur
3DS tant on a l’impression de tenir une console de salon entre les
mains. Et ce même la 3D activé, puisque le jeu parvient à conserver un
degré de détail et une fluidité tout à fait acceptable en relief, ne
rajoutant qu’une modeste dose d’aliasing. Quant à l’ambiance sonore, nul
doute que, pour réellement profiter du jeu, un bon casque vissé sur les
oreilles est obligatoire. Rien que pour les bruits des monstres qui
rôdent, ou cette petite musique inquiétante qui démarre au moment où on
ne l’attend pas… un régal.

Très vite, d’ailleurs, on se rend
compte que le bateau est plutôt grand à explorer. Un imposant navire de
plaisance, avec plusieurs étages, plusieurs ambiances (la cale, les
cabines, le hall central, le casino) et infesté de mutants, à l’image du
manoir du premier épisode. Ces monstres, infectés par une nouvelle
variété de T-virus, font un peu penser à aux Regeneradores de Resident
Evil 4
. Très coriaces, ils ne rendent pas l’âme avant une demi-douzaine
de balles – en mode facile, faut-il le préciser. Une deuxième version de
ce monstre est introduite plus tard dans le jeu, capable de “tirer” des
balles de loin. Faut-il y voir une inspiration de Dead Space, ces
mutants sont capables de s’infiltrer dans les conduits d’aération et
d’apparaître soudainement au beau milieu d’un couloir… mais ils sont
incapables d’ouvrir les portes, ce qui fait bien souvent de la fuite la
meilleure option. Cependant, étant donnée l’architecture étriquée du
navire, faite de couloirs étroits, le combat frontal est parfois
nécessaire. Même en faible difficulté, la mort ne rôde jamais très loin.
Il suffit pour s’en rendre compte d’affronter le premier boss du jeu,
une sorte de Nemesis ultra-coriace qu’il faut attirer vers des
bouteilles de gaz, afin de les faire exploser et d’ainsi l’affaiblir. Un
combat tout simplement dantesque ! Le bateau n’est pas le seul
environnement à visiter. Sans vouloir spoiler l’histoire, le jeu nous
amène aussi dans des montagnes neigeuses où l’intrigue progresse en
parallèle, mais aussi dans des flash-backs, avec à chaque fois de
nouveaux personnages à contrôler. Des phases qui, contrairement à celles
du bateau, semblent plus orientées action à la Resident Evil 4, comme
si à travers un seul et même épisode Capcom souhaite réconcilier tous
les fans de la série. A tel point que RE : Revelations n’est pas un spin
off mais fait bien partie du canon principal, juste derrière Resident
Evil 5, preuve de l’importance du jeu pour l’éditeur.

Ces trois
heures d’essai nous ont aussi permis de faire un point sur la
maniabilité, à peu près sans accroc. On pourra toutefois être rebuté par
la lenteur de Jill, et surtout l’impossibilité de courir. Cela renforce
le suspens, diront certains. Du reste, le jeu se joue de la même
manière que les derniers épisodes de la série, avec l’ajout du strafe en
maintenant la gâchette L et qui permet de viser et se déplacer en même
temps. Mais c’est surtout l’écran tactile qui apporte un plus, la
gestion de l’inventaire devenant tout de suite plus simple, notamment
pour changer d’arme secondaire, comme choisir entre le couteau ou la
grenade par exemple. Un inventaire d’ailleurs simplifié, au risque de
faire grincer des dents. Finie la valise dont il fallait intelligemment
gérer l’espace, désormais les protagonistes sont limités à trois armes.
Pour les changer, ou même les améliorer, le jeu dépoussière le système
de coffre des premiers Resident Evil. Rencontrés dans plusieurs pièces,
il est possible d’y stocker ses armes et de les récupérer dans un autre
coffre à un autre endroit. C’est dans ces mêmes coffres que l’on peut
aussi améliorer son arsenal (plus gros chargeur, plus de dégât, cadence
de tir plus élevée), via des pièces d’amélioration glanées au fil de
l’exploration. Pour le reste, à savoir les herbes, les grenades et les
munitions, le jeu n’est pas regardant sur la place et l’on peut en
embarquer jusqu’à une certaine limite. Un autre objet sera lui toujours dans l’inventaire des héros, le fameux pistolet permettant d’analyser le décor. Tâche qui nous est demandée à plusieurs reprises dans le jeu, pour analyser par exemple des échantillons de virus. Une de ses autres utilités est de pouvoir “scanner” le décor à la recherche d’objets cachés, plutôt pratique lorsque l’on est en manque de munitions par exemple.

Il s’agissait pour nous
d’un probable dernier contact avec le jeu donc, vu qu’il sort le 27
janvier prochain. Sauf incident majeur, on tient là un des hits
potentiels de la 3DS pour l’année 2012. Resident Evil Revelations semble
pour le moment doté d’une réalisation solide et d’un gameplay bien
étudié, en plus d’être calibré pour le jeu portable grâce à de fréquents
points de sauvegarde. Seule grosse interrogation, la durée de vie. En
trois heures nous avons pu parcourir 5 chapitres du jeu et l’histoire
était loin d’avoir livré tous ses secrets. Il ne reste qu’à espérer que
l’aventure ne s’essouffle pas et, soyons fous, qu’on ait là un jeu aussi
long et haletant que Resident Evil 4 en son temps. Réponse dans un peu
plus d’un mois !

  • Nintendo-Difference

    par Blayrow

    le 12 décembre 2011 à 10:00

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  • Sorties :
  • 27 Janvier 2012
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