[Hands On] Vous reprendrez bien un peu de 3DS ?
C’est en ce jour de beau temps, 8 juillet 2010, que nous avons été conviés à tester de manière plus intimiste la nouvelle 3DS de Nintendo, ainsi que quelques grosses nouveautés à venir sur Wii et DS. L’occasion alors de revenir sur l’intérêt que l’on porte à cette console, notre avis et ce qu’on a pu voir.
Paris est la ville de toutes les tentations. Et la tentation était grande, mais non, nous ne sommes pas repartis en cachette avec une 3DS sous le coude des jolis locaux blancs loués par l’agence de Nintendo en cette grande occasion. Évidemment, il était strictement prohibé de prendre ne serait-ce qu’une photo de ladite console, pour éviter de diffuser à tort et à travers des images qui ne rendrait pas la superbe de la 3D affichée. Donc pas de clichés ici bas, que des mots. Et j’espère qu’ils vous suffiront pour visualiser dans votre imaginaire débordant ce qu’il nous a été permis d’observer de nos vrais yeux tout globuleux. Premier détail et non des moindres : la console est assez classe. C’est un prototype oui, mais il a de la gueule. Et autant le dire maintenant : sortir la console ainsi ne nous déplairait pas ! Reste que le bouton de réglage de volume est assez mal placé. Ceci, plus les trois boutons placés sur le bas de l’écran inférieur affichant des boutons side-action comme SELECT, PAUSE et l’incontournable HOME qui semble être le bouton du moment. Ils n’étaient pas fonctionnels pour la présentation cependant. L’écran supérieur quant à lui affiche un joli format 16:9 des plus agréables, si tant est que, dès les premières images, il nous empêche de perdre notre regard sur les jolies demoiselles qui nous présentent les jeux. On est littéralement absorbé, on se croirait dans une salle de cinéma à l’échelle portable, et c’est réussi. Pour vous dire, j’ai trouvé ça plus bluffant que l’écran de mon dernier iPad, aussi grand soit-il.
Bon et la 3D alors ? Les premières images furent de simples démonstrations techniques, et c’est sur des modèles de Mario dans Super Mario Galaxy ou de Link dans Twilight Princess qu’on a capté l’essentiel : c’est beau. Oui. C’est même très beau. On est loin de la DSi et de son émulation N64. Et l’effet 3D quant à lui est réussi. L’épée de Link sort presque de l’écran ; dans les limites du raisonnable quand même. Par contre, et là c’est sûrement le défaut numéro un de la console, il faut être bien calé face à l’écran pour éviter qu’il ne s’assombrisse ou que le flou ne l’envahisse et votre cerveau avec. On se croirait au tout début des technologies d’écrans plats, celles où les spectateurs sur les côtés étaient laissés pour compte. Une mauvaise chose, mais qui laisse poindre un espoir d’évolution. On a pu voir Mario Kart 3DS en action, la profondeur de champs étant juste splendide, c’est dans ces moments-là que ressort tout l’intérêt de la 3D de la console. Tout pareil dans Metal Gear Solid, qui semble se servir du moteur graphique du dernier Peace Walker (Snake ayant peu ou proue le même rendu, tout comme les décors), qui en plus de jouer la carte de l’humour, nous permet de voir les scènes sous tous les angles sans accrocs.
La 3DS a un lourd potentiel, et un devenir tout à fait ouvert. Les évolutions tant technologiques qu’ergonomiques étant à prévoir, on sent Nintendo fébrile, comme un enfant avec un jouet surpuissant, capable de lui permettre de créer des histoires, des aventures inédites jusque-là. Mais c’est avec intelligence qu’il faudra que la firme se serve de cette console, ne tombant pas dans la surenchère d’effets 3D certes amusants, mais pas véritablement transcendant en l’état s’il ne s’agit que de superpositions d’images. Il y a donc fort à faire, de nombreuses possibilités à exploiter grâce également à une machine puissante, capable de générer des graphismes dignes d’une PSP (pour l’heure).
A très bientôt pour d’autres impressions et bonne lecture sur Nintendo-Difference !
