C’est un lancement surprise et inattendu qui s’est déroulé sur l’eShop australien, puis nord-américain et enfin européen avec l’arrivée de Warface, un FPS massivement multijoueur de type Battle Royale, développé et édité à la base par Crytek puis repris par l’éditeur, MY.GAMES (qui a confié le portage Nintendo Switch aux Russes de chez Allods Team, spécialisés dans les jeux en ligne et qui se sont également chargés des versions PS4 et Xbox One). Totalement gratuit d’accès avec des achats dans le jeu, le titre propose des modes JcJ (joueurs contre joueurs) dans des parties jusqu’à 32 joueurs, des missions JcE (joueurs contre environnement), et des raids impressionnants, même si le système pay to win y est beaucoup trop présent, déséquilibrant, de fait, les parties pour ceux qui n’auraient pas la bonne idée de passer à la caisse pour s’équiper des bonnes armes.
Le titre propose de choisir parmi cinq classes de soldats (Fusilier, Infirmier, Ingénieur, Sniper et, le tout nouveau soldat-robot SED équipé d’un blindage lourd et de munitions illimitées) disposant tous d’un arsenal personnalisable très complet, mais pour la plupart payant. En tout, c’est plus de dix modes multijoueur avec des dizaines de maps qui sont proposés avec notamment des matchs classés avec, à la clé, des récompenses. Il faudra prendre d’assaut les défenses ennemies en les pilonnant à la mitraillette lourde, tout en veillant à réanimer ses coéquipiers agonisants, à poser des mines dans des couloirs ou à abattre ses ennemis à l’aide de tirs ultra-précis au sniper. Attention, ça campe pas mal.
Warface intègre également des missions de type opérations spéciales qui proposent d’explorer en ligne avec ses amis Tchernobyl, les pyramides d’Égypte et même Mars pour découvrir les sombres plans de la Corporation Blackwood et ainsi les contrecarrer.