Le traitement iconique Assassin\’s Creed

Dans le cadre de la sortie future d’Assassin’s Creed III sur la nouvelle console de Nintendo, la Wii U, arrêtons-nous deux petites minutes sur le traitement du personnage Connor Kenway, le nouvel assassin qui prend la relève après la trilogie Ezio Auditore. C’est en se confiant au Magazine Officiel Playstation américain que le Directeur Artistique de la série, Alex Hutchinson, s’est attardé sur la dure tâche qu’a été la concrétisation du personnage de Connor, après le succès qualitatif d’Altaïr (Assassin’s Creed) et surtout, d’Ezio Auditore (Assassin’s Creed II, Brotherhood et Revelations).

“Ezio est un icône. Il est génial, il est drôle, il a un caractère bien trempé. (…) Nous voulions simplement créer un personnage aussi cool, qui puissent tenir la rampe face aux deux autres Assassins.” plaide Alex Hutchinson.

“Alors oui, Connor est un peu plus froid, mais c’est son histoire qui veut ça. On espère que cela plaira aux gens.”

Pour ceux qui ont eu l’occasion de jouer au jeu, vous n’ignorez donc pas que le parcours énoncé dans le jeu vidéo s’étale sur plusieurs années de la vie du personnage, chose qui avait déjà été travaillé dans les épisodes précédents. Mais en l’occurrence, on dispose ici d’un véritable travail de fond sur la personnalité, l’expérience et l’histoire d’un être qui ne fait pas toujours les meilleurs choix.

“Nous avons passé pas mal de temps à travailler sur cet Assassin, en faisant de lui quelqu’un qui parle aux joueurs, une personne plaisante à incarner. Le fait est que les réponses ont plutôt été positives vis-à-vis de notre traitement – de nombreux dessinateurs ou cosplayeurs sont déjà à l’oeuvre – et les joueurs ont l’air de l’avoir adopté, ce qui est très satisfaisant.” Un défi à relever, qui n’a jamais été des plus simples, alors que la plus grande peur du Directeur Artistique et de son équipe était de savoir si oui ou non, les gens allaient apprécier le personnage au moins autant qu’Ezio auparavant. “C’est très difficile pour nous, de ne pas savoir ce que les gens pensent. On commence vite à se fatiguer lors de notre conception du personnage, du fait qu’on y passe toutes nos journées dessus. Réussir à donner envie aux joueurs a été pour nous notre plus grande réussite.“

Il était évident que l’attache que les gens ont pour un personnage est toujours un obstacle majeur dans une série, le faire mourir, vieillir ou bêtement quitter la série provoque souvent des pertes sèches d’audience. Pour le coup, la continuité et le travail fourni sur les Assassin’s Creed semblent tenir le cap d’années en années, et nous ne serons pas les premiers à s’en plaindre. Rendez-vous le 30 novembre !