Test Nintendo Switch de Streets of Rage 4 : vingt-cinq ans après, le roi des rues est de retour, et il défonce tout

Lors de sa sortie en avril 2017 sur Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox One (ainsi que deux mois plus tard sur Windows, Mac et Linux), le remake de Wonder Boy : The Dragon’s Trap avait fait forte impression, mettant en lumière le jeune studio français Lizardcube et ses deux cofondateurs, Omar Cornut et Benjamin Fiquet. Dès lors, beaucoup attendaient de savoir quel allait être le prochain projet des développeurs parisiens, et notamment s’il s’agirait d’un autre remake ou d’un titre original. Or, le mystère a été enfin levé à la fin du mois d’août 2018 avec l’annonce étonnante de Streets of Rage 4, près de 25 ans après la parution du troisième volet sur Mega Drive. Codéveloppé par Guard Crush Games (Streets of Fury), sous la houlette de DotEmu et de SEGA, ce nouvel épisode avait la lourde tâche de moderniser la série, tout en respectant son ADN. Cela dans un secteur – le beat them all à l’ancienne – certes loin d’être aussi concurrentiel que celui du Metroidvania, mais disposant tout de même de quelques beaux représentants, comme le récent River City Girls. Que les fans se rassurent néanmoins, car malgré le game over juridique d’un certain remake non-officiel, les rageux des rues tiennent enfin le digne successeur de la mythique trilogie 16-bits. Et il tabasse méchamment !

Un test rédigé par Kayle Joriin.

 

Le prix de la vengeance

En lançant le jeu pour la première fois, difficile en effet de savoir ce qui met la plus grosse claque entre la réalisation sublime et le gameplay terriblement jouissif. L’auteur de la présente critique avoue d’ailleurs sans honte avoir versé une petite larme en ressentant à nouveau dans ses mimines les sensations si particulières d’une série ayant baigné son adolescence. Évidemment, depuis 1994, les occasions n’ont pas manqué d’incarner Axel Stone ou Blaze Fielding dans leurs aventures initiales. Ne serait-ce que grâce à la compilation SEGA Mega Drive Classics, disponible sur différents supports, dont la Nintendo Switch. Toutefois, pouvoir en profiter avec des graphismes actuels, une maniabilité encore plus souple et des mécaniques enrichies, cela n’a pas de prix. Enfin, si : 24,99 €. Soit un tarif d’entrée pas forcément donné. A fortiori, lorsqu’on le met en face d’une durée de vie brute d’à peine deux heures. Similaire à ce que proposaient les volets des années 90.

 

Bien entendu, en bon jeu d’arcade, Streets of Rage 4 n’a pas vocation à être fini une seule fois, puis rangé sur une étagère – même virtuelle. Malgré une présentation soignée et une brochette d’ennemis charismatiques, la découverte du scénario ne constitue clairement pas l’intérêt principal du titre. On prend certes un petit plaisir coupable à suivre l’affrontement entre notre équipe et les jumeaux Y, rejetons mégalomanes du défunt M. X, mais voir le générique de fin n’est justement pas une fin en soi. Simplement une étape. Car entre les modes supplémentaires et le contenu purement esthétique (comme les nombreux dessins préparatoires accessibles), il y a de quoi se divertir pendant plusieurs dizaines d’heures, en solitaire ou jusqu’à quatre joueurs en local et deux en ligne. Le tout bénéficiant d’une dimension scoring poussée qui donne la possibilité de se la péter sur les classements mondiaux et de débloquer peu à peu des personnages rétro, directement tirés des précédents épisodes.

 

 

Une rejouabilité exemplaire

Passage obligé pour déverrouiller la plupart des onglets de l’écran d’accueil, ainsi que les galeries d’artworks réunies dans le menu Extra, le mode Histoire nous demande de traverser une douzaine de chapitres à la poursuite des nouveaux parrains de la pègre de Wood Oak City. En termes de progression, cette aventure scénarisée laisse cependant de côté le système de crédits (ou continue), cher aux anciens beat them all, et lui préfère une sauvegarde automatique permettant de reprendre sa partie au début du dernier chapitre atteint. Quant au nombre de vies, réinitialisé à chaque niveau, il est déterminé en fonction de la difficulté choisie. Sachant qu’on en gagne également à différents paliers de score. En revanche, le fait de toutes les perdre sera logiquement synonyme de Game Over, obligeant à recommencer le stage entièrement, car ici, il n’y pas de checkpoints.

 

Le cas échéant, on pourra néanmoins affiner le challenge en obtenant des bonus de vies ou d’étoiles – nécessaires pour lancer certaines attaques spécifiques – en échange de pénalités de score. Autant dire que les compétiteurs se feront donc un devoir d’ignorer ces options, certes pratiques, mais allant à l’encontre de leurs valeurs. D’ailleurs, ces aides ne sont utilisables que dans le mode Histoire, les autres étant résolument axés sur le scoring. Via un onglet éponyme, on peut tout d’abord choisir de refaire spécifiquement un stage souhaité afin d’améliorer son classement. Le mode Arcade offre ensuite l’occasion de parcourir l’ensemble des niveaux « à l’ancienne », sans sauvegarde ni continue. Le mode Combat de boss s’avère plutôt explicite et promet un challenge relevé, dans la mesure où on ne dispose que d’une seule vie. Enfin le Duel, introduit dans Streets of Rage 2, fait son grand retour, histoire de savoir quel est le meilleur bagarreur du quartier.

 

 

Dream Team

Or, avec un total de dix-sept personnages jouables, il y a de quoi faire, même si côté charisme, la douzaine de recrues pixelisées provenant des trois premiers épisodes fait presque pâle figure face à l’excellent casting de ce quatrième volet. Presque trente ans après ses débuts, le mythique trio formé par Adam Hunter, Axel Stone et Blaze Fielding est ainsi enfin réuni, accompagné cette fois par Cherry Hunter, la fille d’Adam, et par Floyd Iraia, un colosse aux bras cybernétiques, apprenti du Docteur Zan. Cinq combattants aux styles variés, qui possèdent évidemment leurs propres forces et faiblesses, tout en proposant de petites spécificités de gameplay dont l’apprentissage sera indispensable pour les exploiter au mieux. Car bien que chacun soit doté d’un panel de capacités dont les commandes demeurent relativement similaires, leurs puissance, vitesse et périmètre d’action diffèrent considérablement. Et cela influe logiquement sur la manière d’appréhender les combats.

 

Sur le papier, la formule reste assez similaire à celle proposée depuis le deuxième opus. On trouve donc un combo de base, une attaque chargée, une attaque arrière, plusieurs coups sautés, diverses frappes et projections au corps à corps, et surtout une poignée de techniques spéciales. L’attaque blitz (avant, avant, Y) peut être utilisée sans limitation particulière et nécessite juste d’être placée correctement dans la « conversation ». Pas toujours simple d’ailleurs avec les sticks analogiques des Joy-Con ou de la Manette Pro, forcément moins réactifs que le bon vieux pavé directionnel de la Mega Drive. Et on peut regretter qu’un raccourci spécifique n’ait pas été rajouté. Sachant que contrairement à Streets of Rage 3, il n’existe ici qu’un seul niveau de puissance pour le blitz, même pour les personnages rétro issus de cet épisode.

 

 

La multiplication des pains

Viennent ensuite les habituels coups spéciaux entamant la jauge de santé. La version défensive se réalise sans bouger, pour faire le ménage autour de soi, la version offensive demande d’imprimer une direction, et une version aérienne, inédite, est également disponible. La grosse nouveauté porte toutefois sur le fait que la santé n’est désormais pas perdue définitivement, mais peut être regagnée peu à peu en enchaînant les ennemis sans se faire toucher. Une mécanique très utile – concernant aussi les dégâts entre alliés –, qui change radicalement la façon d’employer lesdits coups, favorisant une approche plus stratégique. Enfin, l’attaque étoile constitue la technique ultime de chaque combattant et s’avère, à ce titre, extrêmement puissante. Comme son nom l’indique, et à l’instar de la voiture de police du premier Streets of Rage, son usage est cependant limité et consomme logiquement une de nos précieuses étoiles.

 

Histoire d’être complet, n’oublions pas l’arsenal particulièrement varié – tant au corps-à-corps qu’à distance – qu’il est possible de récupérer un peu partout dans les niveaux. Ces derniers bénéficient d’un level design fort réussi, bien que toujours très linéaire, avec divers pièges et éléments destructibles. Afin de se faciliter la vie, un bouton est même entièrement dédié au ramassage d’objets, qu’il s’agisse des armes, de l’argent (synonyme de points bonus) ou de la nourriture permettant de recharger sa jauge de santé. Et si les vétérans pourront être un peu perturbés au début, ils devaient s’y faire assez vite. Sachant qu’au pire, les commandes classiques à trois boutons, plutôt adaptées d’ailleurs au jeu avec un seul Joy-Con, demeurent accessibles. Plus que jamais, les armes font donc partie intégrante des méthodes pour tataner du voyou et comme elles sont rattrapables au vol après les avoir fait ricocher sur un adversaire, leur utilisation donne parfois lieu à de véritables festivals de jongles mortels.

 

 

I like to move it

Ce genre de petites subtilités, Streets of Rage 4 en regorge, ce qui l’éloigne fatalement un peu de ses prédécesseurs. Mais au vu du résultat, ce n’est pas forcément un mal. Les coups et les déplacements ont encore gagné en fluidité, autorisant à se retourner rapidement lors d’un enchaînement ou à réaliser des combinaisons d’attaques complexes. D’autant qu’on peut maintenant continuer à maltraiter ses opposants dans les airs, notamment en les faisant rebondir contre les bords de l’écran. De quoi augmenter drastiquement les dégâts infligés et faire grimper le compteur de combos, à condition néanmoins de rester attentif aux comportements des ennemis. Beaucoup d’entre eux disposent en effet d’attaques prioritaires ou impossibles à interrompre. Du coup, il faut être attentif aux indicateurs visuels, se fier à son expérience, et apprendre à esquiver les gnons en gérant la profondeur ou en exploitant les moments d’invincibilité de certaines techniques.

 

À cet égard, il est un peu dommage que les capacités de mouvements des héros aient été réduites par rapport au troisième épisode. Tandis que ce dernier proposait courses et roulades pour tout le monde, ces mouvements sont dorénavant plutôt l’apanage de personnages comme Cherry ou Adam – celui-ci pouvant par exemple passer facilement dans le dos de l’adversaire grâce à son jeu de jambes. Or, si on peut y voir une relative régression, cela permet accessoirement de renforcer les spécificités de chaque combattant. Axel ou Floyd peuvent paraître ainsi balourds à première vue, pourtant leur coup spécial aérien leur offre une surprenante agilité. Et on ne parle même pas de Blaze, la grande spécialiste de la reprise acrobatique de voyous. Cela dit, quitte à moderniser le système, on n’aurait pas craché sur quelques moyens de défense supplémentaires (genre un contre ou une garde), ni sur l’ajout de frappes au sol ou sur le développement de techniques conjointes. Les projections entre potes n’étant désormais plus possibles.

 

 

Péché de gourmandise

En l’état, Streets of Rage 4 est néanmoins une sacrée réussite. Le jeu a une patate d’enfer et constitue un formidable défouloir pour tout amateur de beat them all à l’ancienne, fan ou non de la série. L’expérience proposée rappelle celle des précédents volets, que ce soit par son gameplay ou son fan service assumé, mais elle réussit également à s’en détacher. On prend donc un pied énorme à parcourir les niveaux aux commandes d’une équipe de rêve, avec cinq héros principaux particulièrement soignés et des personnages rétro dont les capacités ont été ajustées afin de compenser leurs éventuelles lacunes – ceux de Streets of Rage 3 perdant malheureusement un ou deux coups au passage. Devant une telle lettre d’amour des développeurs, on aurait d’ailleurs presque des scrupules à mentionner les rares actes manqués du titre. Notamment l’absence des versions modernes de Shiva et de Max dans le roster jouable, alors que leurs homologues 16-bits y sont. Et tant qu’à faire, on aurait apprécié pouvoir incarner la charismatique officier de police Estel Aguirre.

 

Évidemment, il est toujours possible qu’il s’agisse de secrets bien planqués, à l’instar de ceux qu’on peut découvrir en associant, par le plus grand des hasards, un Taser et une borne d’arcade. Ou peut-être qu’une future mise à jour viendra les ajouter. En attendant, cela reste une occasion de râler un peu pour la forme. Comme lorsqu’on admire les jolis dessins préparatoires et qu’on regrette que certains des ennemis qui y sont représentés, superbement revisités sous la plume de Ben Fiquet, n’aient finalement pas été du voyage. Sauf qu’au vu du boulot de malade qu’a dû nécessiter la création des différents décors et personnages – le tout entièrement dessiné à la main –, on peut facilement comprendre que toutes les idées n’aient pas pu être conservées dans le jeu final. Et pourtant, il avait une sacrée classe ce Abadede en HD…

 

 

Une réalisation qui tabasse

Quoiqu’il en soit, après le superbe boulot réalisé sur le remake de Wonder Boy : The Dragon’s Trap, Lizarcube nous décroche une nouvelle fois la mâchoire avec Streets of Rage 4. Là encore, la direction artistique prend ses distances par rapport aux épisodes Mega Drive et propose quelque chose de plus cartoon. Toutefois le résultat est absolument sublime, entre les sprites très détaillés, les environnements variés et les nombreux petits effets visuels (désactivables) offrant davantage de vie à l’univers. Le tout animé à la perfection et bénéficiant d’un portage Switch sans accroc, réalisé par les Français de Seaven Studio, également en charge de la version PlayStation 4. Le jeu conserve ainsi toute sa beauté et sa fluidité, que ce soit sur grand écran ou mode portable, faisant de la console de Nintendo un support idéal pour découvrir ce quatrième opus.

 

Critiquée un peu vite par des fans souhaitant trouver Yuzo Koshiro et Motohiro Kawashima aux manettes, la bande-son s’avère également d’excellente qualité, malgré quelques morceaux un peu moins convaincants et des transitions parfois étranges. Pour le retour d’une franchise dont les mélodies ont marqué toute une génération, il s’agissait clairement d’un point à ne pas négliger. Or, Olivier Derivière – entendu récemment sur Vampyr ou A Plague Tale : Innocence – a parfaitement assuré sa responsabilité de compositeur principal, accompagné par une équipe réunissant Orient et Occident. Outre les deux pères musicaux de la série, on y retrouve Harumi Fujita (Bionic Commando, Strider), Yoko Shimomura (Xenoblade Chronicles, la série Kingdom Hearts ou celle des Mario & Luigi), Keiji Yamagishi (Ninja Gaiden, Onimusha Tactics), Scattle (Hotline Miami 1 et 2), Das Mörtal (Hotline Miami 2), le DJ XL Middleton et le musicien électro Groundislava.

 

 

La ligne rouge

Autant d’artistes dont les pistes, souvent ultra rythmées, ravissent nos oreilles et s’accordent à merveille à l’action frénétique. Et si les puristes trouveront sans doute qu’elles demeurent un cran en-dessous de celles des volets 16-bits, ils pourront toujours activer ces dernières dans les options pour un trip nostalgique fort plaisant. Trip qui passe également par la rétine, grâce à divers post-traitements visuels permettant de donner au titre un aspect rétro, particulièrement adapté aux personnages 16-bits (ces derniers ne bénéficiant d’aucun lissage). Bien entendu, on ne peut pas affirmer que l’OST de Streets of Rage 4 restera dans les esprits aussi longtemps que celles de ses prédécesseurs. Les sonorités de cette époque étaient souvent plus « simples » à retenir et s’imprimaient ainsi durablement dans la mémoire auditive. Mais force est de reconnaître que les doutes qu’on pouvait avoir lors du développement, voire lors des premières parties, sont aujourd’hui levées.

 

Au final, difficile d’ailleurs de trouver de gros défauts au titre de Lizardcube et Guard Crush Games, celui-ci s’imposant d’emblée comme l’un des meilleurs beat them all old school disponibles actuellement – sinon le meilleur. On prend même un tel plaisir à le parcourir qu’on en aurait voulu encore davantage dans tous les domaines, qu’il s’agisse des modes de jeu, des ennemis rencontrés (voire jouables), des coups disponibles ou des niveaux traversés. S’il n’y avait qu’un seul reproche à formuler à ce stade, ce serait toutefois la qualité très médiocre du mode en ligne, souffrant de ralentissements, de lags et de freezes particulièrement gênants, du moins dans les essais de nous avons pu réaliser. Et malheureusement, si la recherche de partie s’avère plutôt simple, aucun indicateur ne nous renseigne sur la qualité de la connexion, ce qui est pour le moins agaçant. Mieux vaudra donc se tourner vers le multijoueur local, nettement plus fun, bien qu’un tantinet bordélique quand on s’y adonne à quatre. Heureusement que les dégâts alliés sont désormais désactivables.

 

 

Conclusion : OUI ! ND AWARD

On ne va pas le cacher, Streets of Rage 4 est un gigantesque coup de cœur. Visuellement sublime, absolument jouissif à prendre en main et offrant bien plus de contenu que ce que peut laisser penser sa durée de vie de pur jeu d’arcade, ce quatrième volet inespéré comble les attentes et se montre digne de ses ancêtres. Évidemment, certaines évolutions pourront faire pester les puristes, et les musiques ne trouveront peut-être pas grâce aux oreilles des nostalgiques. Mais hormis un jeu en ligne entaché par de gros soucis de connexion, difficile de ne pas être séduit par les nouvelles aventures d’Adam Hunter, Axel Stone et Blaze Fielding. On recommande donc vivement l’achat du titre, et ce, malgré un prix d’entrée qu’on aurait pu espérer plus doux.

LES PLUS : 

+ Direction artistique de malade

+ Gameplay fun et nerveux

+ Bande son d’excellente facture

+ Le retour d’Adam Hunter, plus fort que jamais

+ Deux petits nouveaux qui assurent

+ Le contenu rétro fait plaisir

+ Multijoueur jusqu’à quatre en local et deux en ligne

+ Bonne rejouabilité offrant une durée de vie conséquente

 

LES MOINS :

– Des soucis avec le jeu en ligne

– Tout de même très court en ligne droite

– Un peu cher ? (24,99 €)

– On aurait aimé encore plus de contenu

_______________________________________________________________

Le système de verdict de Nintendo-Difference repose sur trois niveaux :

– “OUI !”

Nous recommandons l’achat de ce titre. Peu importe quel joueur vous êtes : vous l’apprécierez, à condition de ne pas être hermétique au genre.

– “PEUT-ÊTRE…”

Nous recommandons de bien lire le test avant d’acheter le jeu, car il peut ne pas correspondre à tout le monde, et ce pour des raisons qui peuvent largement être différentes d’un jeu à un autre. Par exemple, un titre peut être tout à fait exceptionnel et obtenir un “PEUT-ÊTRE…” parce qu’il se classe dans un genre de niche qui ne correspondra pas à tout le monde alors qu’un autre pourra s’avérer vraiment moyen et à ne réserver qu’aux puristes du genre ou aux fans inconditionnels (comme dans le cas d’une adaptation par exemple).

– “NON !!!”

Nous ne recommandons pas l’achat de ce jeu. Trop mauvais ou trop cher pour ce qui est proposé.

Nous avons abandonné l’idée des notes, car celles-ci n’aident en rien à faire un choix. Avec ce système vous savez si vous pouvez acheter les yeux fermés, s’il faut bien lire le test pour savoir si le jeu peut vous convenir, ou s’il faut tout simplement s’enfuir. 

  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 2 mai 2020 à 12:45

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