Bravely Second : End Layer

En résumé

  • Sorties :
  • 26 Février 2016
  • 15 Avril 2016
  • 23 Avril 2015

L'avis de Klaus

Sans être catastrophique, l’aventure de Bravely Second : End Layer n’est pas aussi bonne que celle de Bravely Default. Ceci est principalement dû à un manque flagrant de nouveautés, malgré une histoire nouvelle et complète, des personnages inédits et 12 classes supplémentaires. Bravely Second s’adresse surtout aux fans de Bravely Default et il serait donc difficile de recommander le jeu à tous les possesseurs de 3DS. Il s’agit malgré tout d’un jeu correct disposant d'une très bonne durée de vie et d'une direction artistique réussie qui pourrait plaire aux joueurs en manque, sur consoles portables, de RPG au tour par tour. Avec une histoire qui s'avère moyenne et des musiques moins marquantes que celles de Bravely Default, le verdict est malheureusement mitigé...

Les plus

  • Une bonne réalisation
  • Excellente durée de vie
  • 30 classes à essayer
  • De bonnes idées pour le gameplay, mention spéciale au boss final
  • La 3D
  • Une bande-son soignée…

Les moins

  • … mais moins marquante que celle de Bravely Default
  • Une histoire moyenne et qui met du temps à se mettre en place
  • L’humour est parfois lourd et mal géré
  • L’impression de recyclage
  • Nintendo-Difference

    par Klaus

    le 17 février 2016 23:00

Après le succès de Bravely Default, les développeurs de Silicon Studio et Square Enix ne pouvaient pas se permettre de s’arrêter en si bon chemin. En 2012, le producteur Tomoya Asano parlait déjà d’une suite. L’idée s’est concrétisée en 2013 avec la sortie d’une version améliorée sous-titrée For the Sequel (c’est d’ailleurs cette version qui est sortie en Occident) puis par l’annonce d’une suite directe, Bravely Second : End Layer. Bravely Default était un titre très apprécié par de nombreux joueurs, on attendait donc beaucoup de Bravely Second, dont la communication au Japon promettait des nouveautés de qualité. Malgré les changements opérés dans l’équipe de développement (scénario et musiques), le titre constitue-t-il un nouvel achat indispensable sur 3DS ?

J’ai demandé à la lune

L’histoire de Bravely Second se déroule juste après la fin de Bravely Default. Même si le monde de Luxendarc a été sauvé par les quatre Guerriers de la lumière, il porte encore les cicatrices des conflits liés à la religion de l’orthodoxie cristalline. La paix n’est donc pas encore totalement revenue et Agnès Oblige, devenue papesse, fut alors chargée de guider l’orthodoxie cristalline et de signer un traité de paix avec le duché d’Éternia dans la grande ville de Gathelatio. Malheureusement, au cours de cet événement, la situation tourne mal et Agnès se fait enlever par un mystérieux homme masqué nommé Kaiser Oblivion, accompagné de la fée cristalline Anne. Braev Lee, Alternis et Yew Généolgia, qui étaient chargés de protéger Agnès, ne purent malheureusement rien faire contre ces deux ennemis…

Cette fois-ci, le joueur a pour mission de sauver Agnès et de découvrir les mystères qui entourent Oblivion et Anne. Au début du jeu, on incarne donc Yew ainsi que Janne Angard et Nikolaï Nikolanikov, qui forment ensemble l’équipe des Trois Cavaliers. Yew sera ensuite rejoint par deux personnages bien connus de Bravely Default, Édéa Lee et Tiz Arrior, puis par Magnolia Arch, une mystérieuse jeune fille venue de la lune. Nouveau personnage jouable, Magnolia est une « Casseuse de Ba’als » qui n’a eu d’autre choix que de venir sur Luxendarc afin de poursuivre son ennemi juré : le Ba’al qui a détruit son foyer et tué la majeure partie des habitants. Pour rappel, les Ba’als sont des créatures extrêmement puissantes et à l’apparence, que l’on pouvait déjà combattre dans Bravely Default à l’aide du village de Norende et des fonctions de communication.

Bien sûr, en dehors de Yew, Janne, Nikolaï et Magnolia, on rencontrera d’autres personnages et antagonistes inédits au cours de l’aventure. L’équipe scénaristique ayant été modifiée, le développement de chaque personnage est assez différent de ce que l’on a pu voir dans Bravely Default. Édéa reste cependant toujours aussi attachante et Tiz joue un rôle assez important, même s’il n’a pas droit à un développement aussi travaillé que celui d’Édéa. Magnolia est un personnage intéressant et attachant et en ce qui concerne Agnès, même si son rôle devient important dans les derniers chapitres du jeu, il est possible de lui parler via le menu du jeu pour lui poser des questions et lui demander des conseils pour progresser ou en savoir plus sur l’histoire.

Malheureusement, l’histoire met beaucoup de temps à se mettre en place. Les premiers chapitres sont longs, on n’a pas la sensation d’avancer très vite et certains dialogues paraissent interminables. De plus, l’humour prend une place encore plus importante que dans Bravely Default. Il faut bien l’avouer, certains passages sont drôles et permettent de mieux s’attacher aux personnages. Mais parfois, l’humour devient lourd et mal géré, ce qui ne permet pas de prendre vraiment l’histoire au sérieux pendant les scènes où cela est nécessaire.

Afin de ne pas oublier certains personnages et antagonistes de l’épisode précédent, les scénaristes ont eu la bonne idée d’inclure des histoires secondaires (non obligatoires). Dans chacune d’elles, Édéa rencontrera à chaque fois deux antagonistes de Bravely Default et devra choisir de les aider, ou de les combattre. Combattre l’antagoniste suite à notre choix permettra de récupérer l’astérisque de la classe. Par conséquent, on ne récupérera pas l’astérisque du personnage que l’on a décidé d’aider. Cependant, pas de panique : il sera possible de récupérer son astérisque après avoir atteint les derniers chapitres du jeu, mais les combats de cette partie de l’histoire seront logiquement plus difficiles. Même si les histoires secondaires ne sont pas passionnantes, leur équilibre est maîtrisé, et lorsque l’on récupère les 30 classes du jeu on en sort très satisfait.

D’ailleurs, en ce qui concerne les classes, il faut savoir qu’il y en a des nouvelles, 12 pour être exact. On les récupérera petit à petit en combattant les nouveaux antagonistes des six chapitres de l’histoire principale. Les classes inédites sont très variées, puisque l’on peut devenir un Sorcier, un Exorciste, un Aurige, un Gardien, un Félinomancien, un Pâtissier, un Évêque, un Escrimeur, un Astrologue, un Œil d’aigle ou un Yôkai. Nous ne révélerons pas le nom de la dernière classe ici, car elle pourrait être considérée comme un spoiler.

En général, chaque nouvelle classe est bien équilibrée et dispose d’une palette de capacités intéressantes. Grâce à elles, on peut tester différentes stratégies pendant les combats et cela se révèle assez efficace. Le gameplay fait d’ailleurs partie des éléments les plus réussis du jeu et on remarque encore une fois que les développeurs ont pioché divers aspects dans des jeux où ils ont participé auparavant ou non, dont les premiers Final Fantasy. Bravely Default n’est pas totalement un J-RPG à l’ancienne pour autant, puisque de nombreuses fonctions sont présentes pour rendre le jeu accessible, moderne et agréable, comme l’avait très bien fait Bravely Default.

No differences

L’exploration n’a pas changé et il n’y a eu aucune amélioration, hormis pour les moyens de transport accessibles assez tôt dans le jeu. L’exploration reste toujours la même et sur la carte du monde, les rencontres aléatoires contre les ennemis sont toujours de la partie. Les fonctions qui permettent de modifier le taux de rencontre des ennemis lors des déplacements sur la carte du monde ainsi que dans les donjons et de paramétrer les commandes du mode combat automatique sont elles aussi toujours là, mais elles sont désormais accessibles directement via l’écran tactile. Le combat automatique a été légèrement revu et propose maintenant des options supplémentaires, pour enregistrer facilement plusieurs tactiques.

Les donjons que l’on retrouvait dans Bravely Default peuvent être explorés à nouveau dans Bravely Second, que ce soit au cours de l’aventure principale ou des histoires secondaires. En outre, ils n’ont pas été modifiés et une première sensation de recyclage se fait alors ressentir. Aucun effort n’a été réalisé pour éventuellement changer certains aspects des anciens donjons, on retrouve donc leur manque d’inspiration. Seuls le bestiaire et les trésors ont été revisités, ce qui nous console légèrement. Heureusement, de nouveaux donjons ont été développés pour Bravely Second et même s’ils ne sont pas vraiment inspirés, ils le sont un peu plus que ceux de Bravely Default, notamment grâce à une gestion sympathique de la 3D.

Le système de combat au tour par tour se résume encore une fois à combattre des ennemis en prenant en compte le fameux système « Brave et Default ». De base, on choisit une action par tour pour chaque membre de l’équipe et l’ennemi en fera de même. Mais tout le monde peut aussi utiliser Brave et Default. On découvre encore une fois dès le début la fonction Brave, permettant une approche offensive en attaquant deux, trois ou quatre fois en un seul tour. On peut ainsi choisir d’utiliser des compétences, des objets ou attaquer simplement. La fonction Default permet quant à elle une approche défensive en améliorant et en gagnant un PB (Point Brave), qui accroît donc le nombre d’actions que l’on peut exécuter durant un prochain tour avec la fonction Brave. Les fonctions Brave et Default ne doivent pas être utilisées au hasard, surtout si l’on utilise les modes de difficulté les plus compliqués du jeu (Normal et Difficile) et que l’on affronte des adversaires très puissants.

Bien évidemment, en combattant les adversaires, on obtient des points d’expérience qui augmentent le niveau de base de notre personnage ainsi que son niveau de classe (ainsi, on peut obtenir de nouvelles compétences). De plus, il faut faire attention notamment aux équipements des personnages, aux éléments et familles des ennemis pour exploiter leurs faiblesses avec les armes et armures, aux altérations d’état et aux attaques spéciales que n’importe quel personnage ou ennemi peut utiliser. D’autres éléments sont de retour comme le système d’amis et de mentorat qui permet, en ligne, en local ou via StreetPass, d’utiliser les différentes compétences apprises par un personnage d’un ami en le liant au protagoniste voulu.

Pendant les combats, on peut aussi utiliser la fonction assistance qui permet d’envoyer ou recevoir des attaques ou compétences qui aideront les joueurs rencontrés en ligne ou par StreetPass. La puissance peut être augmentée au fur et à mesure que l’on aide un joueur, et peut encore une fois dépasser le seuil des 9999 points grâce à Bravely Second. Cette fonction est apparue dans l’épisode précédent et permet d’utiliser des SP qui s’obtiennent de base automatiquement en jouant ou en mettant la console en veille pendant huit heures. Comme huit heures peuvent être longues et que la jauge se limite à trois SP, Square Enix a eu l’idée de mettre en ligne des boissons SP payantes. Cette fonction n’est pas obligatoire, mais elle prend une place assez importante dans l’histoire, d’où le titre du jeu. Grâce à ses SP, on peut simplement figer le temps pendant un combat et utiliser des attaques ou les fonctions Brave et Default pendant un ou plusieurs tours bonus qui ne seront pas pris en compte comme les tours de base.

Petite nouveauté des combats qui ajoute de la difficulté : la possibilité de poursuivre le combat lorsque l’on arrive à vaincre tous les ennemis en un seul tour. Cela permet de faciliter l’entraînement des personnages – et donc d’augmenter rapidement leur niveau – ainsi que l’obtention de récompenses rares, mais le combat sera logiquement de plus en plus difficile. De plus, les PB ne changent pas en continuant le combat et si les ennemis arrivent à exterminer notre équipe, toutes les récompenses obtenues seront perdues. Il faut bien garder à l’esprit que pour enchaîner les combats de cette manière, il faudra toujours vaincre les adversaires en un seul tour. Utiliser cette fonctionnalité est risquée, et pas seulement à cause de ses désavantages liés au combat, mais aussi pour la répétitivité évidente qui peut se faire ressentir en enchaînant les combats. Heureusement, les modes de difficulté Normal et Difficile existent pour rendre le jeu moins répétitif.

Dernière couche

En dehors des petites améliorations liées au gameplay, on trouve une fonctionnalité secondaire à utiliser via l’écran tactile qui permet de reconstruire Moonhold, la base lunaire où Magnolia vivait, mais qui a été dévastée suite à l’attaque d’un Ba’al. Le but est d’augmenter les habitants en utilisant StreetPass et Internet chaque jour afin de réparer les installations et obtenir ainsi des objets spéciaux qui seront disponibles à l’achat auprès de l’argonaute (le personnage qui permet de se soigner et sauvegarder dans les villes et les donjons en dehors de la sauvegarde rapide). Plusieurs sont heures sont nécessaires pour reconstruire les installations de Moonhold, mais en accueillant de nouveaux habitants, le temps peut être diminué. De plus, en plus des installations, on peut améliorer la puissance des vaisseaux permettant d’affaiblir les Ba’als avant les combats.

En fait, en dehors des vaisseaux qui peuvent affaiblir les Ba’als, Moonhold est une copie du village de Norende que l’on pouvait reconstruire dans Bravely Default. Les fonctions sont pratiquement identiques, même si l’interface a été légèrement améliorée, et le but reste toujours le même. IL est vraiment dommage de constater que les développeurs n’ont pas voulu prendre de risques pour rendre Bravely Second un jeu différent de Bravely Default, tout en étant une suite directe. Les sensations de copier-coller paraîtront un peu trop nombreuses pour les joueurs qui attendaient de nombreuses nouveautés.

Cela dit, Bravely Second n’est pas non plus rempli de défauts. La progression reste agréable grâce au gameplay et la direction artistique est magnifique, malgré un character-design qui ne plaira pas à tout le monde. D’ailleurs, chose rare pour un jeu 3DS : la 3D est très réussie. L’activer dans les villes et dans certains donjons est un véritable régal pour les yeux de ceux qui sont capables de voir la 3D stéréoscopique de la console. C’est un aspect très intéressant et plaisant que l’on peut encore plus apprécier sur une New 3DS, où le framerate est aussi très convaincant, même lorsque l’on active la vitesse maximale pendant les combats.

Quant à la durée de vie, elle est excellente. On peut finir l’histoire principale en 40 heures environ en faisant seulement une partie des histoires secondaires et en s’entraînant plus ou moins intensivement. On peut d’ailleurs féliciter Silicon Studio pour avoir inclus de bonnes idées dans le gameplay, surtout pour le boss final. Pour les joueurs qui s’inquiétaient à ce sujet, il faut savoir que comme pour Bravely Default, deux fins sont disponibles. Cependant, pour obtenir la « bonne fin », il n’est pas nécessaire de reproduire plusieurs fois certaines actions (chose qui avait déçu de nombreux joueurs pour Bravely Default, au point d’abandonner définitivement le jeu) dans Bravely Second. Les conditions qui doivent être réunies pour terminer l’aventure principale définitivement ne sont pas gênantes, elles sont d’ailleurs assez originales.

Les éléments qui gonflent considérablement la durée de vie en dehors de l’aventure principale sont les histoires secondaires qui permettent de récupérer toutes les classes, les objets, armes et armures à récolter, les trésors, les donjons supplémentaires après la fin du jeu (Nouvelle partie+ incluse) ainsi qu’une nouveauté addictive : le mini-jeu du masticart. Le masticart permet de produire des peluches appelées mâcheurs pour gagner des « m » qui pourront être échangés dans un village spécial contre des « pg », la monnaie du jeu. Grâce au masticart, on peut donc facilement obtenir de l’argent pour obtenir de bons objets, armes et armures. Le mini-jeu n’est pas transcendant, mais une fois que l’on s’est familiarisé avec ses fonctions, il devient vite addictif et on se surprend à passer de nombreuses minutes à aider Yew, Édéa, Magnolia et Tiz à créer des mâcheurs.

Concernant la localisation, la traduction française est relativement soignée et comme dans Bravely Default, une option nous permet de choisir entre le doublage japonais ou anglais. Dans les deux cas, les comédiens de doublage ont fourni un excellent travail en général. Dans la version japonaise, il faut savoir que les scénaristes utilisaient des mèmes et autres parodies dans certains dialogues et le tutoriel, provenant de forums et sites japonais comme 2chan et Niconico. Bien sûr, cela n’a pas été conservé dans la version occidentale, mais on trouve tout de même quelques références souvent amusantes. Au niveau des autres modifications, on note un changement assez important pour la classe Tomahawk, qui a été renommée Œil d’aigle et dont le design a été revisité chez nous. L’apparence ethnique d’Aimée, la porteuse de l’astérisque, a même été modifiée et la jeune fille ressemble désormais à une cowgirl.

En plus de la direction artistique, la réalisation globale est très satisfaisante. Le jeu reste fluide en toutes circonstances sur une New 3DS et l’interface est vraiment agréable, malgré l’absence de changements importants. Le doublage japonais ou anglais, que l’on peut changer à tout moment, est de qualité et les musiques composées par ryo, créateur et compositeur des célèbres groupes japonais supercell et EGOIST, sont plutôt soignées. À noter que ryo n’avait jamais composé pour un jeu vidéo auparavant.

Malheureusement, Revo, créateur et compositeur des excellents groupes Sound Horizon et Linked Horizon, qui avait composé la bande-son de Bravely Default, n’a pas pu composer de nouveaux morceaux pour Bravely Second à cause d’un conflit d’horaires avec Square Enix. Pour faire plaisir aux fans, les développeurs ont tout de même conservé certains morceaux de Revo. En revanche, les musiques de ryo ne sont pas aussi marquantes que celles de Revo. La qualité, la variété et l’inspiration sont clairement inférieures, ce qui en décevra plus d’un. On trouve tout de même quelques morceaux sympathiques, dont les génériques Great Distance et Last Song interprétés par chelly (la chanteuse d’EGOIST), la musique du dernier donjon et les thèmes des derniers combats. On peut d’ailleurs réécouter toutes les musiques (celles de Revo incluses) dans le mini-jeu du masticart au fur et à mesure que l’on produit des mâcheurs et que l’on avance dans le jeu.

Bravely Second n’est pas un jeu aussi intéressant que Bravely Default. Mais grâce à ce jeu, les développeurs ont réussi à créer une suite directe avec une conclusion et prouvent que l’univers de Luxendarc a montré ses limites. Bien que le jeu se termine avec un cliffhanger qui concerne un des éléments de l’histoire qui n’a pas été développé dans l’intrigue, le producteur Tomoya Asano a annoncé il y a plusieurs mois que pour l’avenir de la série des Bravely, l’équipe de développement pourrait produire un jeu différent de Bravely Default et Second. On peut s’attendre à une suite spirituelle, comme l’avaient été Bravely Default et Final Fantasy : The 4 Heroes of Light. Espérons que, pour le futur de la saga, Silicon Studio et Square Enix réussissent à nous proposer une œuvre innovante, et pas seulement un jeu se reposant sur les acquis de l’épisode précédent.

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