Demetrios – The BIG Cynical Adventure

En résumé

  • Sorties :
  • 3 Decembre 2018
  • 3 Decembre 2018
  • Non prévue

L'avis de Skyward

Bien que l’humour et le style graphique ne soient pas adaptés à tout type de public (et certainement pas à des enfants), Demetrios - The BIG Cynical Adventure demeure un point’n’click plus que correct et de plus en plus prenant au fur et à mesure que l’histoire avance. La difficulté est bien calibrée et la durée de vie correcte par rapport au prix. De plus, la Switch est clairement la console idéale pour ce genre de titre (on s’imagine moins acheter le jeu sur PS4, par exemple).

Les plus

  • Histoire prenante
  • Personnages amusants
  • Mini jeux
  • Gameplay basique, mais bien maîtrisé
  • Enigmes bien conçues

Les moins

  • Humour pipi caca qui ne plaira pas à tous
  • Style visuel assez particulier
  • Un poil trop court
  • Nintendo-Difference

    par Skyward

    le 26 janvier 2019 23:00

Le point’n’click français Demetrios – The BIG Cynical Adventure a été conceptualisé entre 1999 et 2001, mais a concrètement commencé à voir le jour lorsque les développeurs du studio Cowcat ont récolté assez de fonds après une campagne Kickstarter en 2015. Le jeu est finalement sorti sur Steam en 2016, puis sur PS4 en 2017 avant d’atterrir sur la Switch en 2018, au même prix que sur PC (9,99 euros). Le titre semble promettre un jeu irrévérencieux et original, et les point-and-click à l’ancienne se faisant rares de nos jours, il serait donc a priori dommage pour les fans du genre de se priver. Les promesses sont-elles tenues ? Ce jeu est-t-il adapté à tout type de public ?

Un humour qui sent le caca

Dans Demetrios – The BIG Cynical Adventure, le joueur suit les aventures de Bjorn Thonen, antiquaire parisien abruti, obligé à la suite d’un cambriolage de son appartement d’enquêter sur la disparition de mystérieuses tablettes anciennes en France et au Nogo (pays imaginaire). Bjorn est aidé au cours de son enquête par sa voisine Sandra, mère d’une jeune peste nommée Caroline.

Le ton du jeu est clair dès le moment où le joueur doit choisir le niveau d’humour pipi caca. Pas d’inquiétude, quel que soit le degré sélectionné, l’immaturité et les blagues crado seront bien présentes, et seuls quelques prouts seront affectés par ce choix. L’ambiance est vraiment assez particulière, mêlant humour caca-boudin d’école primaire avec des blagues adultes et des situations violentes pas vraiment PG-13. On se rapproche un peu d’un style à la South Park, mais là où South Park pousse chaque situation à l’extrême au point que cela devienne hilarant, Demetrios – The BIG Cynical Adventure reste trop gentillet et les blagues sont souvent des flops. 90 % de l’humour du jeu vient du fait que Bjorn est un homme-enfant, ce qui fait sourire au début mais devient lourd à la longue. Certaines situations permettent malgré tout de tirer quelques rires sincères et on salue l’originalité de la démarche. Le jeu n’est donc pas vraiment adapté aux plus jeunes en raison du côté trash, ni aux adultes pas fan d’un humour un peu gamin.

Dessine-moi un crétin

Les tableaux du jeu (au nombre de 38) sont dessinés à la main, effort que l’on peut saluer. Le style est volontairement enfantin et un poil brouillon, ce qui plaira à certains mais pourra repousser d’autres. Obsessionnels des détails et de la finesse, passez votre chemin, les illustrations sont assez basiques et certains personnages plutôt vilains ! En revanche, ceux qui aiment un style convivial, coloré et pas prise de tête seront ravis.

Les lieux traversés sont dans l’ensemble sympathiques et permettent de bien s’immerger dans l’histoire finalement pas si mal fichue.

Musicalement, rien d’exceptionnel ou de marquant, l’ambiance sonore est passe-partout, quoique plus travaillée au Nogo, afin de transmettre un côté exotique et oriental.

Clicks et mini-jeux

Le gameplay est classique pour un point’n’click, et on notera la possibilité de jouer avec les boutons de la Switch ou bien en mode tactile. Il faut ramasser, combiner et utiliser les objets que l’on trouve afin d’avancer dans l’histoire. Petite fonction sympa : appuyer sur Y permet de visualiser tous les objets avec lesquels le joueur peut interagir, donc pas la peine de cliquer partout pour comprendre quoi faire.

Dans chaque tableau, il est possible de trouver trois cookies cachés. Une fois consommés, les cookies donnent des indices sur ce qu’il faut faire lorsque l’on est bloqué. L’aide est intégrée et facultative, il est donc facile de terminer le jeu sans recourir aux soluces.

Bjorn étant un imbécile, de nombreuses situations l’amèneront à mourir ou à se faire enfermer (comme mettre ses doigts dans une prise électrique ou harceler un agent de sécurité). Pas de panique, les morts n’ont aucune conséquence, il est même recommandé de toutes les découvrir pour finir le jeu à 100 % (d’autant plus que le cercueil de Bjorn comporte toujours un message rigolo qui change en fonction du type de décès). Les collectionneurs sont invités à chercher tous les cookies, toutes les morts et les situations menant à la prison.

Le jeu intègre régulièrement des mini-jeux, de la pince de fête foraine à la course de ver de terre, en passant par la partie de pêche. Ces mini-jeux sont dans l’ensemble très faciles, mais apportent un petit peu de variété dans le gameplay, ce qui n’est pas désagréable. De plus, certains mini-jeux permettent de remporter des trophées si l’on est suffisamment bon, ce qui représente un petit challenge supplémentaire.

Post-game

Le jeu ne propose pas un contenu post-game très conséquent, mais il est possible de recommencer une partie en customisant les noms des personnages, ainsi que de débloquer des images et musiques bonus. On s’imagine cependant mal recommencer le jeu et batailler pour ces accomplissements.

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