Final Fantasy Fables : Chocobo Tales

En résumé

  • Sorties :
  • 24 Mai 2007
  • 3 Avril 2007
  • 14 Decembre 2006

L'avis de Ramzabeoulve

Ne se cachant pas de son cœur de cible relativement jeune, Chocobo Tales propose une maniabilité au stylet relativement simple et fonctionnelle, même si on pourra regretter quelques mini-jeux bien en-deçà du lot.

Les plus

  • L'univers FF bien exploité
  • Le double gameplay
  • Une bien jolie 3D
  • Durée de vie correcte

Les moins

  • Equilibre parfois bancal
  • Quelques mini-jeux carrément moins bons
  • Nintendo-Difference

    par Ramzabeoulve

    le 16 juin 2007 22:00

Mascottes bien connues de Final Fantasy, les chocobos n’avaient
jusque-là pas eu beaucoup de chance dans leurs propres virées
vidéoludiques. Course ou donjons, rien de bien reluisant pour les
bestioles à plumes jaunes. C’est donc l’oeil méfiant que l’on guettait
Final Fantasy Fables : Chocobo Tales. Comment s’exciter outre mesure
pour une aventure constituée de mini-jeux, avec un zeste de RPG ? Tour
d’horizon d’un titre plutôt surprenant.

Plus jaune qu’un citron…

Tout allait pour le mieux
dans le meilleur des mondes à la ferme des Chocobos : comme toujours,
harmonie, sérénité et béatitude extrême étaient les maîtres mots des
lieux. Résultat, nos compères emplumés et leurs amis se la coulaient
douce. Ca, c’était avant que ne débute l’aventure, puisque
malheureusement pour les Chocobos – et tant mieux pour nous – un livre
magique ramené un beau jour par le mage noir des lieux recelait le
terrible démon Bebuzzu. Ce dernier, en bon méchant machiavélique qui se
respecte, s’empressa une fois libéré d’enfermer toute la populace de
l’île dans des livres de contes pour enfants, et de les éparpiller aux
quatre vents. Et à qui revient la lourde tâche de sauver tout le monde,
bouter le suppôt du mal hors des lieux et restaurer un état de
farniente intégral ? Bingo !

Esope ft Final Fantasy, un clash
inédit, maintenant dans les bacs. Car oui, Chocobo Tales reprend les grands classiques de la
littérature que sont les fables et autres contes pour enfants, mais à
la sauce FF. Lièvre et tortue se muent en Cactuar et Adamantoise pour
leur course; quant au petit garçon qui criait au loup, il en vient à
bluffer avec Leviathan. Que ceux qui ont une subite montée au crâne se
rassurent : pas besoin de suer sang et eau pour les mémoriser, chaque
nouveau livre servira simplement de base pour un nouveau mini-jeu, dont
la réussite conditionne l’avancée dans l’aventure, ainsi que la
libération des autres Chocobos. Et ceux qui craignaient de se retrouver
devant un sous-Wario Ware sauce FF en seront pour leur frais : du côté
des mini-jeux, FFF : CT surprend dans le bon sens du terme.

 

Les ennuis commencent ici

Chocobo Ware

Toutes
entièrement jouables via le tactile, ces épreuves se trouvent être au
final rondement menées, apportant un tour plutôt inattendu à un univers
que l’on pensait déjà largement rebattu. Que ce soit course, réflexion,
mémorisation, rythme, ou bataille de pièces, tous les grands classiques
sont revisités, et généralement d’une façon réussie, la touche FF
apportant un charme indéniable à l’ensemble. Bien évidemment,
impossible d’échapper ni à une certaine répétition, ni à quelques
maillons faibles dans le lot, mais ils sont heureusement plutôt rares,
et la qualité globale des mini-jeux reste donc de bonne qualité. De
plus, une difficulté croissante permettant de débloquer d’autres
épilogues, et donc d’autres endroits de l’île, assure un bon challenge
pour les acharnés du 100%. Et pour ceux à qui cela ne suffirait encore
pas, une bonne plâtrée de micro-jeux tout à fait optionnels sont
également disponibles.#row_end

Chocobo et le haricot magique

Si les mini-jeux constituent la plus
grosse partie de l’aventure, les moments majeurs de la quête de FFF :
CT seront aussi ponctués par des combats de cartes au tour par tour,
nommés Pop-Up Duel. Car oui, comme la lessive, SquareEnix propose avec
son Chocobo Tales du 2 en 1, garanti sans tâches. Sûr, il ne faut pas
s’attendre à quelque chose du niveau d’un TCG, mais la recette
fonctionne. Chaque carte dispose de quatre cases sur les côtés, soit
vides, soit dôtées d’une épée ou d’un bouclier. A chaque tour, le
joueur pioche une carte parmi trois prises au hasard dans son deck pour
invoquer un monstre, et l’attaque sera portée avec succès si la case
correspondante sur la carte ennemie est vide, l’épée divisant les
dégâts par deux, et le bouclier assurant une défense parfaite. Ajoutez
à cela un système d’attaques spéciales pour chaque monstre via des
cristaux élémentaux s’accumulant au fil des tours, des
forces/faiblesses selon l’élément, et les duels prennent un petit tour
stratégique qui s’avère au final plutôt prenant, même si la difficulté
reste calibrée sur “bas”.

Grâce à ce double gameplay empêchant
de sombrer dans la monotonie, le rythme de Final Fantasy Fables :
Chocobo Tales ne connaît que peu de tendances à la baisse durant la
dizaine d’heures que dure la quête principale. Un meilleur partage
entre les phases aurait certes été souhaitable, les duels de cartes ne
constituant finalement qu’un morceau un peu trop maigre du gâteau,
chose dommageable compte tenu de leur qualité. Pas de quoi crier à
l’hérésie non plus, l’aventure des Chocobos est d’une qualité
suffisante, alternant intelligemment entre exploration, épreuves et
combats pour plaire aux petits comme aux grands. Et puis, ne reniant
pas son inspiration party-game de base, Chocobo Tales propose également
un aspect multijoueur aussi complet que le pain, avec mini-jeux en
local ou carrément Pop-Up Duels online, qui prennent alors leur vraie
dimension stratégique. Couplé avec un solo bien garni en contenu
secondaire, FFF : CT a tout de même un bon paquet d’arguments à offrir.

Shiva laisse de glaçe

Tout Kweh qu’il est

Graphiquement,
FFF : CT assure plus que l’essentiel, puisque le moteur déjà étrenné
sur Final Fantasy III est à nouveau utilisé. Square Enix prouve donc
encore une fois qu’il est possible de pondre un univers graphique en
3D, certes un peu carré mais néanmoins cohérent, sur le hardware limité
de la DS, l’ultime touche irrésistiblement kawaii des bestioles jaunes
faisant le reste. Quant à la bande-son, pour faire original, elle se
retrouve principalement composée de remix des huit premiers Final
Fantasy. Dire qu’elle vaut son pesant de Gysahl Greens relève donc de
l’euphémisme carrément honteux. Référence directe qui touchera d’autant
plus les vieux de la vieille, ceux-là même qui risquent d’entrer dans
un état proche de la transe au premier boss venu, accompagné du thème
correspondant tiré de FF VI…

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