Fire Emblem Fates

En résumé

  • Sorties :
  • 20 Mai 2016
  • 19 Février 2016
  • 25 Juin 2015

L'avis de Zelgius

Pari réussi pour Fire Emblem Fates qui devient l'une des références de cette année 2016 et qui arrive à surpasser son prédécesseur avec des nouveautés intéressantes, des personnages encore plus attachants, de belles musiques et surtout un gameplay bien huilé et accessible tout en assurant un challenge pour les habitués grâce à son système de difficulté. Le gros point noir reste tout de même que les DLC ont pris un peu plus d'ampleur avec un scénario important à acheter pour mieux comprendre l'univers des deux opus. Avec Fire Emblem Fates, Intelligent Systems prouve encore une fois qu'ils ont encore de la ressource et on est ravis de voir que cette série, qui a failli s'arrêter, reprend son envol et devient aujourd'hui l'une des licences majeures de Nintendo, pour le plus grand plaisir des fans mais également des joueurs du monde entier.

Les plus

  • Des personnages attachants (comme Azura)
  • De sublimes musiques
  • Le système « Mon Château » réussi
  • Du challenge à toutes les sauces pour tous les joueurs
  • Ajouts de mécaniques réussis

Les moins

  • Devoir payer une troisième fois pour Révélation
  • Nintendo-Difference

    par Zelgius

    le 7 mai 2016 22:00

Jeu testé à partir d’une version japonaise. Après la sortie de Fire Emblem : Awakening qui a su convaincre le monde entier (en obtenant entre autres le record de ventes de la saga), Nintendo et Intelligent Systems qui sont convaincus par l’engouement des joueurs envers la série ont décidé de produire une suite, ce qui n’était de base pas gagné après les mauvais résultats enregistrés par les derniers épisodes. En effet, si Awakening n’était pas à la hauteur des espérances de la firme japonaise, la série aurait marqué son arrêt définitif. Cependant, avec la montée majeure des réseaux sociaux et de son ouverture aux joueurs, Nintendo a décidé de mettre les bouchées doubles sur la communication d’Awakening et toute cette opération a porté ses fruits. Aujourd’hui, Fire Emblem est devenue une franchise importante pour Nintendo et cela s’en ressent : un engouement des joueurs pour les produits dérivés, le nombre de personnages de la saga dans le dernier Super Smash Bros. et l’arrivée d’un épisode sur mobile et tablettes ! Cette fois-ci, ce n’est pas un, mais deux épisodes de Fire Emblem qui seront proposés aux joueurs. Un pari ô combien risqué pour Nintendo tant les joueurs peuvent se douter, de peur de se retrouver avec un scénario fragmenté. Mais après tous ces changements, est ce que Fire Emblem Fates est à la hauteur de ses prédécesseurs ? L’attente en valait-elle la peine ?

Tu ne perds pas le Nohr

Le monde de Fire Emblem Fates est divisé en deux royaumes : Hoshido et Nohr. Hoshido est un royaume paisible dont la culture et l’architecture est semblable à ce que l’on peut voir dans les pays asiatiques, tandis que Nohr reste moins accueillant de par ses nuits longues et la difficulté de faire pousser des cultures dû au mauvais sol. Alors que la paix régnait, voilà que le roi de Nohr, Garon, décide de briser cette tranquillité et tue le roi d’Hoshido lors d’une brève rencontre et de ce fait, en profite pour kidnapper l’enfant qui l’accompagnait. Et cet enfant, c’est l’avatar (appelé également Kamui ou Corrin), le héros que l’on doit créer lors du lancement d’une nouvelle partie. Des années ont passé depuis cet incident diplomatique et la guerre a commencé à faire rage dans le monde. Alors que l’avatar est consigné dans une tour loin des regards, ce dernier reçoit très régulièrement la visite de la famille Nohr constituée de Xander, Camilla, Leo et Elise. Malgré qu’ils n’aient aucun lien de sang, ces derniers considèrent l’avatar comme leurs propres frère / sœur et l’ont aidé à grandir et à l’aimer, à tel point que ce dernier a totalement oublié les événements tragiques qui ont bouleversé son existence.

Après un entraînement acharné avec Xander, l’avatar part rendre visite à son père adoptif Garon et se verra obtenir un cadeau ainsi qu’une mission, celle d’inspecter une zone à la frontière d’Hoshido. Les événements passent et l’avatar se verra alors capturé et emmené à la capitale du royaume d’Hoshido où il découvrira alors sa vraie famille, celle composée de Ryoma, Hinoka, Takumi et Sakura. D’abord bouleversé, ce dernier restera sceptique mais les événements auxquels il assistera en compagnie de ces personnes lui mettront le doute aussi bien dans son cœur que dans son esprit. C’est lors de l’affrontement entre les deux familles que le titre du jeu prend tout son sens : il sera confronté à un choix de non-retour qui aura une lourde conséquence à la fois sur sa destinée et son futur ainsi que celle de ses proches et du monde entier. Faut-il rejoindre sa vraie famille que l’on connaît à peine et de ce fait, contrecarrer les plans de conquête maléfique de Garon et sauver l’héritage ? Ou encore, rester avec sa famille avec qui l’on a grandi mais être conscient que l’on partira sûrement en « conquête » d’une autre patrie pour de mauvaises raisons ?

Hoshido dit, Hoshido fait

En fonction du jeu ou de l’édition achetée, il se peut que le choix soit déjà fait en commençant une partie. Ainsi, si l’on opte pour l’une des deux versions uniquement, l’avatar sera forcé de prendre la destinée sur la version choisie. Pour pouvoir prendre l’autre chemin, il faudra se procurer l’autre histoire soit en boîte, soit en dématérialisé sur l’eShop à moitié prix. Si vous êtes un heureux possesseur de l’édition spéciale, alors vous aurez le réel choix entre les deux destinées. Mais l’autre point très important à noter avant de se procurer Héritage ou Conquête, c’est la difficulté souhaitée. En effet, les deux versions ne se contentent pas uniquement de l’histoire en tant que différence, elle comprend également le choix de la difficulté et de l’évolution de l’aventure. La version Héritage proposera une difficulté plus accessible et pour cause : il sera possible d’évoluer tous ses personnages tranquillement via des affrontements divers sur la carte, ainsi que des objectifs de missions simplifiés qui consistent tout simplement à vaincre tous les adversaires ou le boss.

La version Conquête, quant à elle, sera plus stricte car, hormis les quêtes annexes, elle ne proposera pas d’affrontements sur la carte contrairement à l’autre version, ce qui empêche d’entraîner ses personnages à sa guise. De plus, certaines missions demanderont une stratégie plus poussée puisqu’il sera nécessaire, dans certains cas, de tenir un certain nombre de tours ou encore de finir le chapitre dans un temps imparti. Le choix de la version Héritage sera donc plus judicieux pour toutes les personnes qui souhaitent découvrir la série ou encore ceux qui ont débuté la série avec Awakening et qui peuvent encore rencontrer des difficultés. Car il faut avouer qu’Héritage n’est pas compliqué (même en mode « difficile ») d’une part par la possibilité de monter toutes ses unités et d’autre part par le fait que certains personnages recrutés sont déjà de véritables machines à tuer sans passer par la case « optimisation des classes et talents » (on ne citera pas de nom sous peine de spoil). La version Conquête se veut être plus proche des anciens épisodes de la série et demande cependant pas mal d’optimisations et une certaine connaissance et expérience du jeu, car en plus de l’impossibilité de monter ses personnages, il faudra prendre en compte que les unités ennemies ne feront pas de cadeau. Le nombre de reset sera alors important sur cette version si l’on souhaite garder toutes ses unités vivantes à la fin du jeu, même en mode « normal ». Cependant, qu’à cela ne tienne, l’avantage de cette dernière version est d’être plus distrayante grâce à ses objectifs de missions diversifiés, ce qui fait défaut à la version Héritage.

Dans cette différence vient s’ajouter les choix de difficultés lors d’une nouvelle partie pour pimenter ou simplifier en fonction de votre version. Pour commencer, on a le choix entre Normal, Difficile et Expert, de quoi s’adapter en fonction de son expérience dans les tactical RPG. Un autre choix cornélien vient également s’ajouter : celui de perdre ses unités ou non. Déjà introduit dans les précédents épisodes, on a ainsi le choix de jouer avec perte d’unités ou de les revoir après le combat. Si ce choix était discutable lors de son arrivée car elle brisait d’une part ce qui faisait la force de la série, il faut tout de même avouer que ce mode était la bienvenue pour la plupart des joueurs ayant hésité à commencer la série par peur de perdre toutes ses unités et de recommencer. Cependant, un autre mode de jeu vient encore s’ajouter : le mode Phénix qui consiste à récupérer ses unités perdues au prochain tour. On ne peut que déconseiller ce mode car il brise en grande partie ce qui a contribué au charme de la série à savoir finir les chapitres sans perdre d’unité. Fire Emblem Fates reste donc tout à fait abordable et réjouira à la fois les néophytes et les habitués de la série.

The Fates Awakening

Fire Emblem Fates reprend le concept de création d’avatar jouable, introduit sur le second épisode DS sorti uniquement au Japon, avec divers éléments comme la taille, la coupe de cheveux, la voix, etc. Le choix le plus important sera la force et faiblesse que l’on devra accorder à l’avatar concernant les statistiques (force, points de vie, chance, résistance, etc.), un choix crucial qui pourra également déterminer si l’on décide de le spécialiser dans la magie ou dans l’attaque.

Au niveau du gameplay, rien n’a vraiment changé : le terrain est basé sur un système de case où les personnages auront plus ou moins de mobilité en fonction de leurs classes ou des conditions. Par exemple, un cavalier pourra parcourir une distance plus longue mais sera particulièrement touché si ce dernier traverse un désert ou une forêt. Il sera donc crucial de prendre en compte le terrain mais également les ennemis, leurs classes ainsi que le fameux système triangulaire des armes qui a également été revu. Par exemple, contre les chevaliers en armure, il sera nécessaire d’employer des mages ou obtenir une arme efficace contre eux afin d’avoir une chance de s’en sortir contre leurs grandes défenses et ainsi de suite. Ce sont des petites choses simples et très facile à intégrer qui ont contribué au succès du tactical RPG de Nintendo.

Depuis les anciens épisodes, le jeu suivait une certaine logique d’avantage et de faiblesse en fonction des armes : l’épée bat la hache, la hache bat la lance et la lance bat l’épée. Ces avantages nous permettaient entre autres de renverser la situation. Cependant, Fire Emblem Fates a remis à neuf ce système en y changeant quelques particularités comme les armes qui n’ont plus de durabilité, enlevant ainsi toute crainte de casser une arme au cours de la bataille. Cependant, ce n’est pas parce que l’on possède une arme de rang A ou S qu’on aura l’ascendant sur l’ennemi. Il faudra particulièrement prendre en compte les spécificités de l’arme pour terrasser l’ennemi. Hormis les classiques armes efficaces contre certains types de classe, certaines peuvent être pratique dans certains cas. Par exemple, la lance bénie est efficace contre les monstres et redonne des PV en cours de route. Pratique mais qui a une contrepartie : elle baisse votre défense et votre résistance ! Fini donc l’abus avec les armes légendaires. Un nouveau système assez efficace qui permet de compenser la suppression de la durabilité des armes qui a accompagné la série à ses débuts. Concernant l’avantage et faiblesse des armes, l’équation s’alourdit avec le rajout de nouvelles armes dans le système comme les tomes et les arcs.

De nouvelles classes et de nouveaux types d’armes viennent également s’ajouter à Fire Emblem Fates. Par exemple, la classe d’Azura permet à la fois de redonner un tour à un allié mais elle peut également se battre contre des ennemis. Chaque classe possède aussi une évolution : on pourra alors monter encore plus haut les statistiques des personnages si l’on donne le bon sceau. Le changement de classe, introduit par le premier remake sur DS, est toujours présent et sera nécessaire pour constituer un personnage efficace au combat afin d’acquérir des compétences qu’il n’aurait pas pu acquérir à la base. Là encore vient s’ajouter le système qui permet d’acquérir la classe de son partenaire. Cependant, il peut devenir assez complexe en fonction des personnages et de leurs classes.

À deux, on peut tout faire

Le système de duo est toujours présent et reste toujours aussi efficace. Comme son nom l’indique, il permet à deux unités de combattre côte à côte pour plus d’efficacité au combat ou encore se déplacer plus rapidement et de protéger un personnage faible. Cependant, les ennemis peuvent également faire de même et cela peut vite rapidement poser problème. Il sera donc nécessaire de bien réfléchir quant à la disposition de ses personnages pour espérer ne pas faiblir face aux coups des ennemis. L’autre particularité, c’est d’augmenter plus rapidement la jauge d’affinité entre deux personnages. Plus les deux personnages se côtoient et plus ces derniers seront efficaces sur le terrain : coup critique amélioré, plus de chance de parer une attaque, etc.

Grand classique de la série, le système de couple est toujours présent et fonctionne de la même façon : si deux personnages de sexes opposés atteignent le rang S en soutien, ces derniers confessent leur amour pour l’autre et cette situation débouche généralement sur un enfant qui rejoindra vos rangs, après l’avoir sauvé / recruté durant une mission annexe. Les enfants peuvent acquérir des bonus par rapport aux caractéristiques des parents mais aussi d’une partie de leurs talents, de quoi transformer les enfants en machines à tuer. Petite nouveauté que l’on accueille à bras ouverts : dans certains cas et selon la version choisie, il est possible que l’avatar puisse se marier avec un autre personnage du même sexe.

Comme dit précédemment, le terrain regorge de zones qui peuvent être utilisées à son avantage comme les forteresses qui, en plus d’octroyer une bonne défense, permet de regagner quelques points de vie. Mais la nouveauté réside dans les petites lumières vertes que l’on trouve ici et là. Il permet entre autres d’utiliser la magie de la Veine Dragunaire (que certains personnages possèdent dont l’avatar ou encore les membres des familles royales) et permet de modifier le terrain comme supprimer des montagnes ou ouvrir un autre passage. Attention cependant à les utiliser au bon moment sous peine que les ennemis profitent également de cet avantage pour faire une petite ruée. Une nouveauté sympathique qui rendra les combats encore plus dynamiques.

Mon bô château

L’un des grands rajouts de Fire Emblem Fates, c’est la présence d’une base se situant entre deux dimensions : le château. C’est dans ce lieu sacré que l’avatar devra construire différents bâtiments et d’entretenir la place en allouant des ressources. Ainsi, on retrouvera entre autres les classiques boutiques d’équipements, d’objets, de magie, etc. Au fur et à mesure de la progression de l’aventure, il sera possible de faire évoluer les lieux pour acquérir de nouveaux objets. Pour acquérir des points de ressources, il suffira tout simplement de gagner des batailles. Autant dans Héritage, les points peuvent s’acquérir facilement, autant dans Conquête, il sera nécessaire de faire des choix. L’avatar sera libre de tout déplacement dans cette base et pourra interagir avec d’autres unités et espérer, de temps en temps, gagner quelques cadeaux comme de l’équipement ou de la nourriture. Vide au départ, il sera possible de placer en plus des boutiques des ornements de décoration (statue, place) ou encore des bâtiments spéciaux. À commencer par la forge qui, comme son nom l’indique, permet de forger de nouvelles armes plus puissantes avec des caractéristiques précises. Vient ensuite l’arène où on aura le droit à une participation minimum entre chaque mission. Un personnage ou un duo désigné au hasard devra alors parier une ressource pour pouvoir combattre.

Plus votre ou vos personnages gagnent des combats d’affilés et plus la récompense sera intéressante. Nouveauté : la prison ou l’avatar aura le loisir de recruter un ennemi. Pour ce faire, Zero (Nohr) ou Orochi (Hoshido) doit utiliser la commande capture en plein combat pour l’envoyer tout droit en prison. Cependant, il faudra tenter de « persuader » le prisonnier de rejoindre les rangs. Il existe 2 façons de faire : l’une est de le payer en « ressources », ce qui garantit un recrutement immédiat. La seconde est la « persuasion », c’est à dire d’envoyer une unité discuter avec le prisonnier pour le convaincre de venir sans devoir le payer. Une nouveauté très sympathique qui offrira sûrement de nouvelles stratégies possibles en combat. Vient ensuite la loterie qui permet d’obtenir un objet par chance et en fonction du niveau du bâtiment. Un restaurant sera également disponible pour permettre soit à l’avatar, soit à l’équipe d’obtenir des gains de statistiques temporaires en fonction du plat cuisiné. Enfin, pour mieux défendre votre place lors des missions d’assaut sur le château, il est possible de recruter et de renforcer vos défenses comme le temple du dragon où il sera nécessaire de nourrir un familier pour que ce dernier soit efficace pendant les assauts. Niveau ressource, l’avatar aura accès à un terrain de culture mais également à une exploitation manière qui, en fonction du niveau, donnera des objets plus ou moins intéressants.

Les moments de détente sont bien évidemment présents dans cet opus, à commencer par les sources chaudes où il sera possible d’engager des dialogues avec une ou plusieurs unités. On trouve aussi les boutiques d’accessoires pour habiller ses unités au combat : on y retrouve des masques, des casques, des bandanas, des boucliers et même des maillots de bain. Pour finir, l’avatar aura également un chez soi où il aura l’occasion d’inviter des personnages ou sa compagne / son compagnon pour des séances de chatouilles. Dans ce mini-jeu, on a l’occasion de profiter du modèle en 3D du personnage et il faudra alors frotter les parties de son visage ou souffler sur le micro pour faire monter la jauge d’affection, ce qui permet de débloquer quelques accessoires inédits. Cependant, ce mini-jeu est assez différent dans la version européenne, puisque les fonctions sont plus limitées (on ne peut pas toucher le visage du partenaire quand on le souhaite, seulement dans certains cas, comme lui enlever la vapeur de son visage). Mais si cela peut vous rassurer : dans la version japonaise, le mini-jeu devient vite répétitif et lassant. Si la question de modification de contenu est bien discutable, ce mini-jeu, en revanche, n’est pas une grosse perte pour les joueurs américains et européens.

En outre, que serait un château sans la visite d’autres personnes ? Il sera bien possible d’inviter d’autres joueurs à son lieu fétiche. On aura soit l’occasion de visiter les boutiques d’un autre joueur pour espérer tomber sur un objet rare ou bien de livrer un combat contre ce dernier. Les joueurs peuvent visiter le château des autres en les récoltant via internet ou par StreetPass. Les amiibo sont également de la partie : utiliser celui de Marth, Ike, Daraen ou Lucina permet de livrer un combat contre eux et de les recruter par la suite. Seul l’amiibo Roy n’est pas compatible du fait que le personnage est sorti assez tard par rapport au développement du jeu. Finalement, le château est une fonctionnalité assez intéressante qui permet au joueur de passer de nombreuses heures à optimiser son équipe pour l’histoire mais également pour défendre son territoire.

Choisis ta destinée !

Une bonne trentaine d’heures de jeu seront nécessaires pour finir la quête principale de Hoshido qui contient pas moins de 27 chapitres. Cependant, il vous en faudra plus pour Nohr car cette version est plus difficile. Rajoutez à cela les quêtes annexes, les possibilités offertes par le château et on obtient un titre avec une durée de vie correcte. Vient enfin le sujet épineux de tout jeux de cette génération : les DLC. Si les quêtes à acheter ne sont pas si importantes que ça au niveau scénario, il faut savoir qu’Intelligent Systems a décidé de sortir un scénario appelé Révélation. Ce scénario permet à l’avatar de faire un troisième choix lors du chapitre 5 et ainsi, procéder à une toute nouvelle aventure aussi importante que les deux autres. Il est dommage que Nintendo ne propose pas de débloquer ce scénario si l’on finit une des deux aventures car ce dernier nous éclaire un peu plus sur le passé d’Azura et de l’avatar ainsi que des explications sur les événements passés (comme les motivations de Garon).

Au niveau des graphismes, pas de réel changement sauf peut-être le fait que la carte se matérialise en direct lorsqu’un combat se déclenche et que les héros sont mieux modélisés (ils ont enfin des pieds !). Niveau musique, Intelligent Systems a réussi à surpasser son prédécesseur, grâce en grande partie au thème d’Azura (if ~Hitori Omou~ ) chantée par Renka, ou Lost in Thoughts All Alone dans la version occidentale (chanté par Rena Strober), qui est sublime. Bien évidemment, le thème occidental ne s’en sort pas trop mal. Il est cependant dommage que l’Europe et les États-Unis ne puissent pas en profiter dû à l’absence du doublage japonais. Niveau scénario, Fire Emblem Fates surpasses son prédécesseur avec entre autres plus de moment dramatique (la lutte à mort entre deux famille royales) mais reste cependant trop classique, le tout saupoudré de très belles cinématiques qui viendra accentuer tout cela.

Il faudra attendre les derniers chapitres pour voir les scénarios s’envoler (particulièrement Héritage). Bien sûr, les scénarios Conquête et Héritage sont complémentaires et suivent chacun leurs propres chemins. Il n’est donc pas nécessaire de faire un scénario pour comprendre l’autre. D’ailleurs, que serait un scénario sans ses personnages ? Concernant les nouveaux personnages et particulièrement les nouveaux, rien à redire : ils sont assez réussis et on s’y attache rapidement. Cependant, pour pouvoir mieux cerner les personnalités de chacun, il vaudra mieux faire les trois scénarios afin de voir leurs réactions dans certains contextes (si votre avatar est avec ou contre lui). Petit bémol cependant : une certaine paresse est à souligner puisque certains personnages sont pratiquement des copiés-collés d’Awakening comme Rhajat qui ressemble beaucoup à Tharja.

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