Kirby : Le Pinceau du Pouvoir

En résumé

  • Sorties :
  • 25 Novembre 2005
  • 13 Juin 2005
  • 24 Mars 2005

L'avis de Bobobiwan

Kirby « Le Pinceau du Pouvoir », sous son titre gamin et ses couleurs pastels kawaï-attitude, s’avère donc être une petite bombe, marquant définitivement un tournant dans l’histoire du gameplay sur console. Impossible après avoir touché à ce jeu de ne pas voir où veut en venir Nintendo. Et même si graphiquement, le jeu ressemble juste à une très bonne production GBA, le gouffre s’est une fois pour toutes creusé entre la DS et sa petite sœur. Le gameplay aura toujours le dernier mot ! C’est à une expérience de jeu véritablement inédite que nous convient ici les programmeurs de HAL, alors acceptez l’invitation. Kirby est un « diamant d’innocence » comme dirait Jaffar, une perle à ne surtout pas rater !

Les plus

  • - Un gameplay de fou, du jamais vu !
  • - Originalité du concept !
  • - Renouveau du genre « plate-forme » !

Les moins

  • Euh… Le scénario ?
  • Digne de la GBA sur le plan purement technique
  • Les bras de Kirby (ben oui il les a plus).
  • Nintendo-Difference

    par Bobobiwan

    le 2 mai 2006 22:00

Qu’il est bon parfois dans la vie d’arriver encore à être surpris, à s’extasier
devant une nouvelle forme encore jamais vue, ou bien une sonorité si
particulière qu’elle vous paralyse et vous donne des frissons partout ! Qu’il
est bon de pouvoir encore écarquiller nos grands yeux d’adultes vieillissants et
pourrissants à la manière de ceux d’un enfant innocent ! Qu’il est bon de rêver,
tout simplement ! A ce titre, le Dreamland de notre ami Kirby ne pouvait mieux
se prêter à illustrer la philosophie, presque obsolète serait-on tenté de dire,
de Nintendo : continuer à nous offrir encore et toujours du rêve, de l’évasion,
de l’émerveillement.

En effet, à l’heure où les autres constructeurs
parlent chiffres et autres modes d’affichage ultra new age, le big N se creuse
la tête à faire ouvrir leur cœur aux véritables joueurs (bordel c’est ‘achement
beau ce que je dis là). Joueurs confirmés, joueurs en devenir, mais joueurs
avant tout. Sachons rester des enfants. Sachons nous amuser, tout simplement.
Entrons donc, puisque c’est ici ce dont il s’agit, dans le monde de Kirby.
Bienvenue à Dreamland… Au propre comme au figuré.


Old fashion…

Alors oui,
voilà encore un jeu à licence estampillée Nintendo. Ce n’est plus un secret pour
personne, les principaux détracteurs de la firme de Kyoto continueront encore et
toujours de lui reprocher « de se reposer sur ses lauriers », comme on dit. «
Nintendo, ils se cassent plus vraiment le cul, ils ont leur galerie de persos,
là, celle qu’on voit dans Smash Bros, et pis y refont encore et toujours les
mêmes trucs. Moi je veux des nouveaux persos bla bla bla… » Foutaises,
balivernes et billevesées. Portnawak. Si Nintendo continue d’utiliser « encore
et toujours » ses licences, c’est tout simplement parce qu’elles sont
représentatives de la compagnie dans le cœur de millions de fans. Nintendo,
c’est Mario, c’est Luigi, Zelda, Pikachu, Samus et bien d’autres encore. Dont
Kirby. Ce petit bonhomme est d’ailleurs très loin de connaître la côté de
popularité de sa fratrie. Apparu dans un jeu sur Game Boy au début de l’âge de
pierre (en 1992, quoi) intitulé Kirby’s Dreamland, cette petite boule de
chewing-gum rose est un personnage bien plus intéressant qu’il n’y parait. Bon,
déjà il est kawaï, comprendre « mignon tout plein ». Le meilleur truc pour
amener votre copine dans l’univers pervers des jeux vidéo ! Mais plus
sérieusement, la particularité de ce petit bout de héros était d’aspirer ses
ennemis pour s’approprier leurs pouvoirs (dans la version NES de 1993, en tous
cas). Et rien que ça, ça établissait déjà pour l’époque un gameplay bien chiadé
et complexe, mais sans être compliqué. Les aventures du bonhomme se sont
poursuivies à nouveau sur Game Boy (1995) avant de disparaître presque
complètement, pour renaître ensuite sur GBA mais surtout sur GameCube, dans le
génialissime Super Smash Bros Melee (ben tiens justement). Son pouvoir, au sein
d’un jeu de baston, s’avérait si pernicieux qu’il en fit immédiatement l’un des
plus redoutables combattants du jeu ! Bref, bref. Kirby c’est un original, et
depuis longtemps. Et dans sa quête constante d’originalité (c’est le sens de sa
vie !) il décida dans un jour de grâce de venir squatter les écrans de la DS. Et
de là naquit sa plus grande aventure, et l’un des plus beaux joyaux de la
console !

…but new
generation

Franchement, inutile de s’attarder sur la nouvelle
Xbox, d’attendre la PS3 ou même encore la sacro-sainte Revolution. Le jeu vidéo
nouvelle génération se trouve déjà présent au creux de vos petites mimines. En
effet, Kirby Power Paintbrush, sous ses airs de jeux pour gamin un peu con,
s’avère être une véritable bombe vidéoludique, accomplissant enfin ce que nous
promettait Nintendo avec l’arrivée de la DS : une révolution du gameplay, une
toute nouvelle façon de jouer et de percevoir le jeu vidéo. Concrètement,
comment ça se passe ? Laissez tomber la croix, les boutons, les gâchettes. Vous
n’aurez ici besoin que d’une seule arme : le stylet de la console, partie intégrante de la diégèse du jeu. #row_endExplications : vous jouez votre propre rôle
(celui du joueur), vous tenez dans votre main un pinceau magique (le « power
paintbrush ») et devez aider Kirby à traverser son périple. Sur le plan de
l’approche du jeu en lui-même, on se rappellera The Nomad Soul sur Dreamcast (et
PC), qui vous proposait « d’interagir sur un monde parallèle via votre manette »
(c’était l’anecdote des gamers cultivés, merci).

 

Alors bien sûr, des jeux ne se jouant qu’au stylet, il
en existe d’autres : Project Rub, Wario Ware ou bien encore le célèbre (et
génial) Nintendogs. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’un « jeu à la con » comme
disent certains pour désigner ces nouveaux concepts un peu barrés. Non, on parle
ici d’un vrai jeu à l’ancienne, un putain de bon jeu de plates-formes corsé
comme il faut, et pensé dans ses moindres détails. Et ça, ça change
tout.
Techniquement parlant, Kirby a perdu ses membres (déjà qu’ils
étaient atrophié… vous vous rappelez comment il applaudissait dans Smash Bros
? Mouarf arf…). Il a donc besoin de vous pour se déplacer au sein des tableaux
maléfiques de la sorcière Crayona (ne cherchez surtout pas le scénar). A l’aide
du stylet, vous devrez donc tracer des lignes d’encre magique que Kirby
s’appliquera à suivre. Ca parait simple, dit comme ça, mais si je vous dis que
les niveaux sont machiavéliques, avec des mécanismes à débloquer pour ouvrir des
portes, des tubes de téléportations, des zones de brouillard, des passages
aquatiques et que votre jauge d’encre est supra limitée, ça commence à se
corser. Mais ce n’est pas tout ! Ben oui, il y aussi des ennemis, forcément.
Plusieurs moyens de les battre : soit vous pointez sur Kirby pour lui faire
exécuter une attaque Dash, ou bien vous pointez l’ ennemi pour l’étourdi r, et
amenez Kirby à lui rouler dessus avec votre encre magique ! Bien évidemment,
certains types d’ennemis (styles hérissons, etc…) re quièrent un étourdissement
combiné à une attaque Dash… Dernière subtilité de gameplay, et non des
moindres, les pouvoirs ! Ben oui, Kirby reste Kirby, après tout. Certains
ennemis possèdent donc des pouvoirs : style balancer de la foudre façon
Palpatine ou encore se transformer en rocher tel nos amis les Gorons. En les
battant, notre héros récupère logiquement leurs pouvoirs pour s’en servir contre
les hordes d’ennemis impies qui se dressent sur son chemin. A tout moment vous
pouvez décider de « jeter » le pouvoir pour récupérer votre attaque Dash,
indispensable pour franchir certains gouffres et autres ravins
acérés.

Complet jusqu’au bout

Nous
l’avons vu, le gameplay est des plus aboutis et tire merveilleusement parti des
spécificités techniques de la DS. Mais les développeurs ne se sont pas arrêtés
là pour autant ! Ils ont en effet pris un malin plaisir à constituer des boss
tous plus marrants les uns que les autres, nous jetant un défi à travers trois
types de mini-jeux différents. Le premier de ces trois fieffés filous vous
proposera de refaire les même dessins que lui à vitesse grand V sous peine
d’explosion (super addictif), le second vous affrontera dans une course de char
effrénée à base de fruits (what ?), certes plus classique mais rudement bien
menée. Enfin, le troisième vous obligera à vous lancer dans une sorte de remake
de Pong, comme si les développeurs avaient voulu rendre hommage au fondateur
d’un art qu’ils cherchent à révolutionner. Kirby Power Paintbrush peut enfin se
targuer d’une durée de vie des plus appréciables pour ce type de jeu, à savoir
cinq heures pour l’aventure de base, et une bonne dizaine d’heures
supplémentaires pour les accros qui se lanceront dans le défi de la « Course
Irisée ». Késako ? Un défi vous proposant de vous refaire les tableaux du jeu
dans une certaine limite de temps ou d’encre (super hardos powaaa) afin de
débloquer en pagaille les médailles que l’on ne trouve qu’en nombre très limité
dans l’aventure originale. La finalité de ce petit manège étant d’aller
débloquer pléthore de bonus dans le mode « Troc Médailles » ou vous pourrez vous
acheter de nouveaux persos (pour les fans du old shool), augmenter votre énergie
et votre jauge d’encre (devient très vite indispensable) ou bien encore
débloquer les musiques du jeu ou de nouveaux types d’encre (le style tropical,
par exemple, est d’un moche presque fendard !). Bref, y’a de quoi faire.

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