Kirby & The Amazing Mirror

En résumé

  • Sorties :
  • 2 Juillet 2004
  • 18 Octobre 2004
  • 15 Avril 2004

L'avis de Ramzabeoulve

Kirby & The Amazing Mirror a de quoi largement ensoleiller votre début d'été, même s'il est un peu court et ne se démarque pas vraiment des précédents opus. Mais qu'importe, le plaisir de jouer est là, et c'est le principal.

Les plus

  • - Joli
  • - Le monde en labyrinthe
  • - Les transformations

Les moins

  • Toujours trop facile malgré tout
  • Peu d'évolutions au final
  • Nintendo-Difference

    par Ramzabeoulve

    le 29 novembre 1899 23:50

Après un Kirby: Nightmare in Dreamland en demi-teinte, la petite
boule rose qui se gonfle d’air revient en force sur GBA dans Kirby
& The Amazing Mirror, son premier épisode inédit sur GBA, Cette
fois, il n’est plus seul, mais accompagné de 3 de ses potes, et muni
d’un téléphone portable. Armé comme un chef d’entreprise avec ses
secrétaires à sa botte, Kirby va-t-il révolutionner la série? Réponse.


Kirby: Four Swords

Dans le royaume magique du Pays des Rêves, où tout est beau, gentil et
paisible, il existe un monde magique et mystérieux appelé “Great
Labyrinth of The Mirror”. Un jour, alors que notre bon vieux Kirby se
baladait tranquillement, le vil Meta-Knight sort de nulle part et
l’attaque de son épée. Alors qu’on pourrait s’attendre à ce que le
slime rose décède dans d’atroces souffrances ponctuées d’effusions de
sang, Kirby se retrouve en fait séparé en 4 Kirby de couleur différente
(décidément, après Zelda Four Swords, c’est la mode des héros séparés
en 4). Voyant qu’ils prennent désormais un peu trop de place dans le
bus, les 4 chewing-gum roses décident d’élucider ensemble ce mystère de
la multiplication des Kirby et poursuivent le fourbe chevalier, qui
s’avère en fait être un double malfaisant du vrai Meta-Knight ayant
explosé le Miroir assurant le bon ordre et l’équilibre dans le monde du
Labyrinthe. Les quatres quarts de Kirby se lancent alors dans une quête
effrenée à travers le Labyrinthe pour retrouver les fragments du
miroir, afin de restaurer la paix dans le monde troublé par le chaos,
se reconsitituer en un seul Kirby et pouvoir de nouveau niquer des
gonzesses. Euh, peut-être pas la dernière chose en fait. Bref, pour
leurs premières aventures originales sur GBA, les bouts de Kirby vont
avoir du boulot.

On capte dans le labyrinthe

Contrairement aux anciens Kirby, le jeu tourne autour d’une zone
centrale (la pièce au miroir) d’où s’ouvrent les portes vers un petite
dizaine de mondes. Si au début seul la porte du premier monde est
débloquée (logique), au fil du jeu, s’ouvriront dans la pièce centrale
des chemins d’accès aux autres mondes. Il est aussi possible de passer
d’un monde à l’autre sans traverser la pièce centrale, par le biais de
salles souvent secrètes disséminées à l’intérieur des niveaux.
Concrètement, qu’est ce que cela apporte? Notamment un cassage de la
linéarité souvent inhérente au genre très appréciable. Libre à vous de
boucler les mondes dans l’ordre que vous l’entendez. On notera aussi
quelques allez-retours très “Metroidesques”, quand il faudra retourner
chercher une transformation dans un monde pour débloquer un passage
dans un autre. L’autre nouveauté est bien entendu le fameux téléphone
portable de Kirby: en pressant L, Kirby appellera une étoile qui lui
permettra de sortir illico d’un niveau, tandis qu’en appuyant sur R, il
sera possible d’invoquer 3 autres Kirby histoire de faire un peu le
ménage, d’apporter de la bouffe pour redonner de la vie à notre héros,
ou même lui faire un bécot pour le rendre invincible: comme quoi, Noël
Mamère fait des émules. Seulement, n’allez pas vous dire que vous
pourrez vous servir de vos larbins à votre guise, puisque ce cher
téléphone a la particularité de bouffer les piles plus vite qu’une Game
Gear, et d’être limité à 3 utilisations. Au final, l’utilisation de cet
accessoire est marrante, mais jamais vraiment utile ou nécéssaire, bref
un peu gadget. Dommage.


#row_end

Kirby, enfant de Garcimore

Sinon, on retrouve les éléments qui ont fait le succès de la série
jusqu’alors: transformations à gogo, décors tendance rose
bonbon/pastel, personnages mignons tout plein. Bref, de quoi largement
donner du pain à manger aux détracteurs de Nintendo, mais comme dirait
un mauvais groupe de pseudo-musique, “Laisse parler les gens”. Kirby a
toujours la faculté très spéciale d’aspirer ses ennemis et de les
avaler afin de se doter de leurs pouvoirs, pouvant être utilisés pour
ouvrir de nouveaux chemins. Par exemple, avec la transformation
Lance-flammes, Kirby pourra allumer les mèches des canons afin de les
rendres utilisables. Bien entendu, de nouvelles transformations sont
présentes en plus des anciennes, comme l’ange et sa frimousse à mourir
de rire qui attaque les méchants avec des volées de flèche, ou la
roquette qui détruit les murs en béton armé et accessoirement les
vilains pas beaux. Les ennemis ont également renforcé leurs rangs avec
de nouvelles têtes. Mais malgré ces quelques ajouts de circonstance, on
notera tout de même que l’aventure reste assez similaire à ce que nous
a offert Nightmare in Dreamland un an plus tôt. Du réchauffé alors, ce
Kirby? Certes un peu, mais pas trop. Le monde en labyrinthe apporte
quand même un peu de fraîcheur dans un genre qui a peine à se
renouveler.

Pastel power

L’équipe de Flagship a également résolu un des problèmes majeurs de la
série: sa difficulté infantile. Oh c’est sur, ce Kirby reste simple
dans l’ensemble, il ne vous tiendra pas en haleine des semaines, mais
déjà quelques après-midi, et plus encore pour les fondus du 100%,
puisqu’une quête secondaire demande de récupérer toutes les partitions
de musique et les bombes de couleur qui traînent dans le pays. De plus,
un mode multi-joueurs très sympa et quelques mini-jeux marrants
viennent ajouter à la sauce qui prend au final une bonne tournure.
Graphiquement, aucune évolution notable n’est à percevoir depuis
Nightmare in Dreamland, mais de toute facon il n’y en avait pas besoin,
même si cela paraît un peu réchauffé par moments: les couleurs pastel
qui pètent par myriades donnent certes un style très enfantin, mais
sont tout de même un véritable petit rafraîchissement pour les yeux.
Les décors sont abondamment fournis en détails et variés entre les
mondes. Les sprites sont tous mimi, et parfois très nombreux à l’écran,
sans que cela gène l’animation qui reste fluide en toutes
circonstances. Musicalement, on oscille entre le sympa et le
méga-lourd: des petites musiques guillerettes bien gentillettes, mais
qui peuvent devenir LARGEMENT soûlantes à force de rester trop
longtemps dans un monde. Quant aux bruitages, beaucoup sont repompés
des anciens opus, mais sont de bonne facture. La prise en main est
quand à elle immédiate: peu de commandes, donc pas de complexité
inutile, très bonne maniabilité générale, bref de l’excellent de ce
point de vue là.

Conclusion

Kirby & The Amazing Mirror n’est pas une révolution en soi, sent
même le réchauffé par moments, mais propose tout de même quelques
petites nouveautés notables, et un challenge suffisant pour qu’on s’y
intéresse un tant soit peu. Certes, l’aspect infantile du soft peut
rebuter, mais ne vous y attardez pas, ou vous passeriez à côté d’un des
meilleurs jeux de plate-forme du moment.

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