Klonoa : Empire of Dreams

En résumé

  • Sorties :
  • 29 Mars 2002
  • 19 Septembre 2001
  • 19 Juillet 2001

L'avis de Pierre

Encore un très bon jeu pour la GBA. Beau, maniable, Klonoa : Empire Of Dreams manque cependant d'un petit quelquechose pour être propulsé au rang de référence du genre. Un "must have" pour les petits, un bon jeu pour les autres.

Les plus

  • - Jeu mignon tout plein
  • - Maniabilité
  • - Accessible aux plus jeunes

Les moins

  • Pour les plus jeunes
  • Durée de vie trop faible
  • Nintendo-Difference

    par Pierre

    le 29 novembre 1899 23:50

Klonoa fait partie des jeux les plus attendus sur
GBA. Après son succès au Japon et aux USA, le voilà qui va bientôt
débarquer en Europe. Tient-il vraiment toutes ses promesses ? Réponse
dans le test.


Namco est un développeur très complet. Tous les styles (SoulCalibur, Tales Of Phantasia), tous les supports (arcade, consoles), tous les âges (Klonoa, Soul Blade), une console Nintendo
ne pouvait donc se passer de cette société phare. Voici donc le test du
dernier jeu mettant en scène leur nouvelle mascotte (après Pac Man bien sûr), j’ai nommé Klonoa : Empire Of Dreams.

Vraiment pour les jeunes

Dès l’intro, le ton est donné. Namco annonce fièrement et de belle manière que leur jeu est destiné aux enfants principalement.
On retrouve donc notre petit chien aux grandes oreilles dans une fort belle scène cinématique très colorée.
Donc, pour en revenir à nos moutons, voici le scénario : notre ami est
en train de dormir paisiblement dans sa petite maisonnée, rêvant de sa
bien-aimée (euh ça je l’ai rajouté :p), quand, tout à coup, deux petits
monstres surgissent et l’emmènent de force (ils l’enlèvent quoi !). Klonoa
est donc ammené dans un endroit qu’il ne connaît pas, juste en face
d’un roi en forme de lapin. Ce dernier l’accuse d’avoir osé rêver dans
son royaume alors que cela est interdit. Klonoa se révolte,
mais ce n’est pas du goût du roi, qui décide de le libérer à une seule
condition : il faut qu’il tue les quatre monstres terrorisant son
royaume. Et, comme tout héros qui se respecte, notre ami le klébard
accepte. Le voilà donc embarqué dans une folle aventure ! Un scénario
pour une fois assez complet pour un jeu de ce type. Même Sensei Miya ne
fait pas mieux 🙂 !

Le royaume du lapin est divisé en cinq endroits distincts portant des
noms pour le moins bizarres (Ghazzaland, Priamill…etc). Chacun de ces
endroits est divisé en huit niveaux plus ou moins obligatoires (je
m’expliquerai là-dessus plus tard). A la fin de chaque “monde”, vous
devrez affronter des boss pas folichons (je ne vous dirai donc pas qui
est le cinquième boss, ce ne serait pas intéressant pour vous). A noter
que chaque monde a un thème, à l’image de Mario par exemple (terre, opéra, ciel, etc…).

Comment ça marche ?

Et bien, en gros, c’est à peu près comme dans tous
les autres softs de plate-formes, vous devez remplir au minimum les
niveaux obligatoires. Je dis obligatoires car tout simplement certains
(matérialisés par des points jaunes) consistent en des épreuves assez
fun, comme le snowboard. Certains niveaux sont eux aussi assez
amusants, comme celui où les murs tournent sur eux-mêmes (comme dans
Castlevania IV sur SNES). Ces niveaux servent donc quand on veut avoir
plus de vies ou pour finir le jeu à 100%.

Dans ce Klonoa, pour terminer un niveau, il faut trouver
les trois étoiles permettant l’ouverture de la porte de sortie. Pour
cela, un minimum de jugeotte sera requis pour percer les énigmes
bloquant l’accès aux étoiles tant convoitées. En général, c’est plutôt
simple (bloquer une arrivée d’air par un cube pour pouvoir passer par
exemple).
Des ennemis seront évidemment là pour vous mettre des batons dans les
roues. Ils ne sont pas très nombreux mais sont diablement utiles. En
effet, pour attaquer un autre ennemi, Klonoa
doit en attrapper un avec une “Wind Bullet” pour ensuite le lancer
contre l’autre. Mais, heureusement pour l’intérêt du jeu, les méchants
petits monstres ne servent pas qu’à cela. Certains peuvent vous faire
sauter deux fois pour atteindre des plates-formes trop hautes, d’autres
servent d’hélicoptère pour accéder à des plates-formes en hauteur,
etc… C’est ici que le jeu tient son brin d’originalité.
Autre point assez important, des petits items seront dispersés dans les
niveaux, comme dans tous les autres jeux du genre. Ici, ce sont des
cristaux ; il y en a trente par niveau. Les cristaux verts ne vous en
donne qu’un tandis que les gros cristaux bleus (plus difficiles
d’accès) en referment plusieurs (une dizaine en général).

Une façon de jouer qui est donc amusante, mais qui
devient vite lassante, car le but est exactement le même dans tous les
niveaux. Même les épreuves facultatives n’arrivent pas à contrecarrer
cette monotonie. Voici donc un autre point qui montre que le public
visé sont les enfants de moins de douze ans : le peu de complications
au niveau de la façon de jouer.

La maniabilité est, elle aussi, classique et intuitive. Le bouton A
sert à lancer des Wind Bullets et le bouton B sert à sauter. C’est tout
? me direz-vous. Oui c’est tout. #row_end Même Mario
fait plus compliqué, mais ce n’est pas un mal : aucune combinaison de
boutons, juste le plaisir de jouer immédiat et constant que l’on
ressent face à une simplicité pareille.
Au niveau des bruitages et de la musiques, pas grand chose à dire, à
part qu’ils sont efficaces. Les musiques font un peu rappeler celles
d’un RPG, mais elles sont bien composées. Seuls les bruitages peuvent
paraître ennuyeux quand on fait une overdose de ce jeu…

Un système de jeu donc très simple, mais qui a déjà fait ses preuves
dans nombre de jeu, et qui est diablement efficace. Les habitués des
jeux de plate-formes ne seront donc pas dépaysés, et les autres
découvriront un jeu à leur portée qui leur permettra de découvrir le
style avant de s’attaquer à des jeux d’une autre envergure (Mario,
Sonic, Wario Land…).

C’est bien fait ?

Il faut avouer que le jeu est vraiment réussi au
niveau graphique. Certes on reste dans de la pure 2D, mais le jeu sait
prendre partie des capacités de la console, surtout par le biais
d’effets graphiques nombreux, variés et jolis. Ainsi, lors des combats
contre les boss, de beaux zooms viendront ponctuer le jeu qui serait
bien fade sans cela. Quelques ennemis bénéficient eux aussi du zoom
pour les rendre très gros (comme dans Wario Land 4). Pour
rester dans les effets, on notera le scrolling horizontal sur plusieurs
plans devenu classique mais toujours superbe, comme dans Castlevania : Circle Of The Moon par exemple.
Désormais, rentrons plutôt dans les détails. Le perso principal,
Klonoa, est petit mais très détaillé, on arrive très bien à discerner
les grandes oreilles du petit chien qui lui servent à planer quand on
laisse appuyer sur le bouton de saut par exemple,ce qui fait de cette
petite bouille un personnage très attachant. Les ennemis sont également
assez petits pour la plupart (à part les boss qui font dix fois la
taille du klebs), mais sont nettement moins détaillés et sont vraiment
peu variés. Ils se limitent généralement à des petites boules de
plusieurs couleurs avec des ailes ou encore à des boules de piques. Un
petit point noir, donc.

Au niveau des décors, c’est vraiment beau. Les quelques endroits du
royaume sont tous plus différents les uns des autres (caves, plaines,
etc…) et sont vraiment colorés et attirants. Le scrolling étant sur
plusieurs plans, l’effet 3D se fait bien sentir et les formes arrondies
des décors de fonds font vraiment penser à un conte de fées. Les effets
de lumière sont superbes eux aussi, nottamment dans l’opéra, un des
lieux les plus beaux. Le seul point noir là-dessus est le fait que les
décors de premier plan (les plate-formes donc) sont trop peu nombreux,
mais cela est surement voulu, pour donner un effet de “liberté”.

Bref, un autre point fort du jeu : ses graphismes.

Durée de vie, ça se gâte…

Ici, c’est un peu la brebis gâleuse de cette
aventure. Le jeu est vraiment trop facile, on ressent vraiment qu’il a
été essentiellement conçu pour les enfants. Il faut compter entre cinq
et dix heures pour finir le jeu la première fois, mais cela dépend de
votre potentiel. On ne ressent vraiment aucun blocage, tout est fait
pour que l’on avance dans l’aventure comme dans du beurre. Les énigmes
sont vraiment faciles pour peu qu’on ait un minimum d’intelligence (ce
qui est votre cas).
Certes, si vous voulez finir le jeu à 100% en collectant tous les
items, cela vous prendra un petit peu plus de temps mais on n’atteint
jamais la durée de vie de Mario 64
En fait, ce petit défaut est du au nombre de mondes et de niveaux qui
est bien trop faible (comptez une demie-heure pour finir le premier
monde). Une bonne dizaine aurait été intéressant, mais cinq… Les boss
sont eux aussi beaucoup trop simples si on est un minimum entraîné.

Conclusion

Pour conclure, je dirai que Klonoa : Empire Of Dreams est un hit, mais un hit seulement pour les petits. Pour les autres il reste un jeu de plate-formes classique.

De beaux graphismes, une excellente maniabilité, de bonnes idées, voilà
de quoi est constitué le jeu, mais le gros point noir du jeu est sa
durée de vie qui l’empêche de devenir un des meilleurs jeux de
plate-formes de la GBA. Un très bon jeu donc, mais trop court. Dommage.

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