Le Seigneur des Anneaux : Le Tiers Age

En résumé

  • Sorties :
  • 5 Novembre 2004
  • 2 Novembre 2004
  • 22 Decembre 2004

L'avis de Foxsleader

Un très bon jeu qui vous replonge assez fidèlement dans l'univers de la Terre du Milieu. Le côté RPG amène plus de finesse et de stratégie au soft, alors qu'il suffisait de taper dans tous les sens avec les précédents épisodes. On regrette toutefois qu'il n'y ait pas plus de profondeur dans le système de jeu, bien qu'il soit assez complet. Un jeu à fortement conseiller aux fans du Seigneur des Anneaux, et à ceux qui veulent passer du bon temps sans trop se torturer l'esprit. Il aura plus de mal à convaincre les fans de RPG qui recherchent un système compliqué offrant des milliers de possibilités... En bref : c'est un très bon jeu !

Les plus

  • - L'univers du seigneur des anneaux
  • - Un système de prise en main rapide et facile

Les moins

  • Trop linéaire
  • Une durée de vie un peu faiblarde...
  • Nintendo-Difference

    par Foxsleader

    le 29 novembre 1899 23:50

L’univers du Seigneur des Anneaux sert bien à Electronic Arts. Après avoir déjà adapté les trois films de Peter Jackson dans un style action/aventure, la firme continue d’exploiter le filon avec cette fois-ci un RPG intitulé Le Tiers Age. Nous vous proposons aujourd’hui d’en lire le test !

Quand Electronic Arts a repéré un bon filon, la firme américaine n’y va pas de main
morte. Ainsi, même après avoir porté sur console les films de la trilogie du
Seigneur des Anneaux, elle surfe sur la vague et propose dans la foulée un
quatrième jeu prétentieusement intitulé Le Tiers Age.

Il est tout
d’abord important de signaler l’erreur monumentale des traducteurs français qui
n’ont pas été capables de traduire correctement The Third Age. S’ils s’étaient
un peu intéressés aux œuvres de Tolkien, ils auraient pu constater que jamais il n’est écrit Le Tiers Age dans ses livres. La traduction correcte aurait été Le Troisième Age, et Electronic Arts a pris ici une très grande liberté en même temps qu’un gros risque. En effet, nombreux ont été les fans des œuvres de Tolkien qui ont été outrés par une traduction aussi mauvaise, alors qu’il aurait
seulement fallu ouvrir un livre pour avoir la bonne. En soit, crier au scandale pour un simple titre peut paraître trivial, mais c’est très important ne serait-ce que par respect pour les fans ou même pour l’auteur que de traduire correctement les noms.

Toutefois, nous sommes ici pour juger de la
qualité du jeu, alors nous allons voir si “Le Tiers Age” est à la hauteur des attentes des joueurs qui, après les opus précédents, sont en droit d’attendre beaucoup de celui-ci…

Trois anneaux pour les Rois elfes sous le ciel…

En dehors de la traduction du titre, le fait d’appeler ce jeu Le Tiers Age est également très prétentieux. Le Tiers Age, dans le Seigneur des Anneaux, est une période qui s’étend sur plus de 2000 ans, alors que le jeu
propose ici de revivre, à peu de choses près, les événements de la quête de l’Anneau qui ne dure, quant à elle, pas plus d’un an… Sans commentaires…

Vous contrôlez au départ Berethor, le capitaine de la Garde de la Citadelle du Gondor. Vous êtes partis du Gondor à la recherche de Boromir, dont l’absence prolongée inquiète son père et Intendant du Gondor : Denethor. Dès le début du jeu, vous vous ferez attaquer par des Nazgûls et serez sauvé par une elfe du nom de Idrial. Vous rencontrerez au fil de l’aventure de nombreux personnages qui se joindront à vous et viendront grossir vos rangs.

Chaque personnage a son propre but, mais globalement vous suivrez les traces de la Communauté de l’Anneau. Bien évidemment, les développeurs ont été forcés de modeler l’histoire à leur guise pour ne pas que la véritable Communauté fasse tout à votre place. Il vous arrivera même parfois de rencontrer certains membres de la Communauté. Par exemple, vous vous battrez aux côtés de Gandalf contre le Balrog (esprit de feu très puissant) dans les mines de la
Moria.

Pour résumer, les deux histoires (celle de votre groupe et celle de la Communauté) s’entrecroisent et vous serez amener à vous rencontrer souvent. Pour les fans du Seigneur des Anneaux, c’est un régal que de se promener à travers les régions de la Terre du Milieu et il en sera de même pour
ceux qui ont au moins apprécié les films. C’est également un bon moyen de découvrir l’univers de Tolkien pour les néophytes qui ne le connaissent pas encore…

Une communauté qui s’agrandit

Même si vous
ne commencez qu’avec un seul personnage, vous en rencontrerez plusieurs autres et vous finirez l’histoire avec pas moins de 6 personnages différents. On notera la très forte ressemblance de certains avec la communauté de l’Anneau. Votre équipe commencera à grossir dès le début avec une jolie elfe du nom de Idrial, puis avec Elegost des Dunedain (qui ressemble à Aragorn). Viendra ensuite Hadhod le nain (pareil à Gimli), Morwen la guerrière et enfin Eaoden, cavalier de la Garde Royale du Rohan. Chaque personnage a ses capacités propres : Berethor a des sorts de soutien qui augmentent les caractéristiques, Idrial est la
guérisseuse, Elegost l’archer pourra examiner l’adversaire pour connaître ses points de vie, Hadhod est le bourrin de service et Morwen la voleuse par exemple. Ce sera donc à vous d’exploiter leurs capacités au mieux.

La grosse nouveauté de ce nouvel opus qui le démarque complètement des anciens est son aspect RPG. Electronic Arts a donc décidé de s’attaquer au poids lourd du
jeu-vidéo, et on peut dire qu’il ne s’en sort pas trop mal du tout.

…Sept pour les Seigneurs nains dans leurs demeures de
pierre…

Il y a deux phases dans le jeu : la phase d’exploration et celle de combat. Parlons tout d’abord des combats. Adeptes des Final Fantasy, vous pouvez vous rassurer, les combats sont à peu de choses près exactement les mêmes que ceux de FFX. Alors attendez-vous à du tour par tour dans les pures règles de l’art. Les combats interviennent aléatoirement avec la traditionnelle scène de la « crise cardiaque ». Pour ceux qui ne comprennent pas, avant chaque combat, une sorte de symbole arrive à l’écran accompagné d’un son, et ils arrivent si brusquement à l’écran que l’on frôle la crise cardiaque à chaque fois. Avec un maximum de 3 personnages, de nombreuses possibilités d’actions s’offrent à vous. Vous pourrez attaquer, utiliser une capacité spéciale, un pouvoir d’Esprit, mais également vous servir d’un objet ou passer votre tour. On
navigue dans les menus avec la flèche directionnelle et on choisit son action avec le bouton A.

En haut à droite de l’écran se trouve une file d’action qui indique l’ordre d’attaque des alliés et des ennemis. Elle change souvent car les actions réalisées par les personnages au cours de la bataille
peuvent modifier de manière dynamique ‘ordre dans lequel les événements se dérouleront. En effet, chaque action a un « coût d’initiative » différent, et vous devrez donc faire les bons choix pour tuer l’adversaire. Ce système apporte un brin de stratégie au jeu, car il faut essayer de trouver le meilleur moyen pour que soit l’ennemi ne joue pas du tout, soit qu’il vous rate (en baissant sa précision par exemple).

Vous pourrez également changer de personnage en cours de combat. Comme il n’y a que 3 joueurs actifs, une simple pression sur le bouton X
vous permettra de choisir un remplaçant pour qu’il arrive en jeu. Ce remplaçant peu immédiatement agir car il prend le tour du joueur principal. Dans certains cas spéciaux, vous aurez même la chance de voir votre nombre de personnages actifs en combat augmenter à 4. Lorsqu’un allié ponctuel se joint à votre groupe, vous serez autorisé à avoir 3 personnages actifs plus l’allié en
question. Non seulement cela apporte un peu de piment aux combats, mais c’est également très utile : il est impossible de battre le Balrog sans Gandalf par exemple.
Chaque joueur dispose de PV et de PA. Les PV sont les points de vie, la mort vous attend si le nombre de PV atteint 0. Les PA quant à eux sont les points d’action, ils permettent d’utiliser une action spéciale comme attaquer plusieurs fois, régénérer ses alliés ou encore augmenter leur force.

Bien évidemment, à chaque fin de combat on a droit à une petite animation pour les personnages. On voit à chaque fois le « cri de victoire » du personnage qui a donné le coup de grâce et même si certains sont crédibles, d’autres sont assez comiques (celui d’Elegost par exemple).

Vient ensuite la phase d’exploration… Entre les combats, vous avancerez à travers les différents paysages de la Terre du Milieu et il vous faudra
accomplir certaines quêtes comme prévenir les Rohirrims du combat au Gouffre de
Helm ou trouver un certains nombres d’objets prédéfinis. Dans ce mode, vous pourrez contrôler le personnage que vous voudrez là encore en appuyant sur X. Donc si vous ne supportez plus le Gondorien de base, vous pourrez opter pour le nain. Même si parfois les quêtes sont assez rébarbatives (trouver un objet dans un coffre), la phase d’exploration reste assez intéressante et la présence du
Palantir et de l’Oeil de Sauron vous oblige à toujours rester sur vos gardes. Le Palantir est normalement un objet magique très puissant. Sept Palantiri ont été découverts et posés à des endroits stratégiques de la Terre du Milieu car ils permettent de communiquer à de très grandes distances. Mais nombreux sont ceux
qui ont été perdus et seuls un ou deux on été retrouvés. Dans le jeu, l’apparition du Palantir en haut à gauche de l’écran signifie qu’un ennemi se trouve à proximité de l’endroit où l’on se trouve.

Ce qui est bien c’est que l’on ne sait jamais dans quelle direction est l’ennemi, alors on choisit une
direction et soit le Palantir s’estompe, soit un combat s’engage. L’Oeil de Sauron est présent et est également lié aux batailles. En effet, il vous indique que les chances de rencontrer un ennemi aléatoirement sont importantes. Plus l’Oeil brille, plus les chances de déclencher un combat augmentent… en même temps que le stress.

Neuf pour les Hommes mortels, destinés au
trépas…

RPG oblige, il y a bien sûr un système d’expérience. Après chaque combat, vous gagnerez un certain nombre de points d’expérience qui dépendra du niveau de l’ennemi abattu. Plus vous gagnerez de points, plus vous monterez de niveau rapidement. Chaque montée de niveau vous offrira la possibilité d’augmenter vos caractéristiques. La FOR (Force) améliore les dégâts de base infligés en combat rapproché et à distance. L’ESP (Esprit) augmente la
réserve de PA ainsi que les dégâts infligés par les pouvoirs d’Esprit. La VIT (Vitesse) monte l’initiative, la défense contre les attaques rapprochées et à distance et diminue le temps entre deux attaques. La CONST (Constitution) permet d’avoir plus de points de vie et améliore la défense conte les pouvoirs
d’Esprit.

#row_end Enfin la DEX (Dextérité) augmente les chances de toucher un ennemi en combat rapproché et à distance. A vous donc de décider quel genre de personnages vous voulez créer : un super-puissant plein de FOR et de CONST, un mage avec l’ESP à fond ou un équilibré moyen… Le champ de possibilités est assez grand et le jeu vous laisse beaucoup de liberté de ce côté là. Un très bon point donc…

Chaque personnage a également son équipement propre qui a pour nom « Barda ». Ce Barda est très complet. Au fur et à mesure que vous progresserez dans l’aventure, vous trouverez de nombreuses armes, armures en tout genre (épaulière, jambière, manteau, surbras, veste, jupe, casque, tiare, plastron, haubert etc.…) qui vous permettront d’augmenter les capacités de vos personnages. A chaque fois que vous ajouterez un équipement à votre personnage,
son physique se mettra à jour et il changera donc d’apparence en fonction du Barda. Les développeurs ont eu un souci du détail qui est le bienvenu ici…

En dehors des statistiques, il existe également le Savoir. Le Savoir permet d’apprendre de nouvelles compétences aux personnages. En fait, chaque joueur possède son arbre de compétences. Au début, chaque personnage n’a qu’une seule capacité, et c’est en l’utilisant beaucoup en combat que l’on gagne des points de compétences (PE). A chaque utilisation d’une capacité, on en gagne un. Le menu Savoir vous offre la possibilité de choisir la prochaine compétence à apprendre. Même si au début elles sont simples à apprendre (utiliser 5 fois une
capacité), à la fin il faudra utiliser une compétence 100 fois pour en apprendre une nouvelle. C’est donc un travail de longue haleine qui vous attend. On ne peut pas toutes les apprendre, il faut donc faire des choix et espérer qu’ils soient bons pour aborder de la meilleure façon la suite de l’aventure.

A l’instar des précédents épisodes, il existe un mode Parfait. Plus vous réussissez vos actions en combat, plus la jauge de parfait augmente, et une fois qu’elle est pleine, vous pourrez déclencher un coup surpuissant contre votre ennemi. Certains personnages ont des capacités spéciales lorsqu’ils sont en mode Parfait. Par exemple, Hadhod fait toujours des coups critiques et chaque sort
que Berethor produit lui coûte beaucoup moins de PA. Vous devrez donc bien réfléchir avant d’utiliser l’attaque du Mode Parfait car ne pas l’utiliser a aussi ses avantages…

Un aventurier ne peut rien faire sans sa pléiade d’objets en tout genre. Ici, vous vous promènerez avec un sac au moins 10 fois plus gros que vous sans problème. Entre les objets qui régénèrent les PV, les PA, mais aussi qui augmentent la défense contre certains types de dégâts, qui
améliorent la vitesse, on a vite fait de s’y perdre. Il y a tellement d’objets qu’on ne sait plus où donner de la tête et on finit par n’utiliser que les items de régénération pour simplifier les choses. Bien évidemment, tous les objets peuvent être utilisés pendant les combats ainsi que dans les phases d’exploration en allant dans le menu approprié…

Durant l’aventure, vous débloquerez de nombreux « Contes Epiques de la Terre du Milieu ». Au nombre de
109, il sont contés par Gandalf et nous informent sur les événements qui se déroulent sur la Terre du Milieu en même temps que l’on progresse. Cela permet aussi de raconter l’histoire de la Communauté de l’Anneau pour ceux qui ne la connaîtrait pas encore.

…Un pour le Seigneur Ténébreux sur son sombre trône…

Il existe, pour les plus amoureux du jeu, un mode intitulé « Maléfique ». En fait, il vous permet d’incarner les forces de Sauron
dans toutes les batailles d’un chapitre que vous avez déjà achevé. En dehors d’apporter un regard nouveau sur l’aventure, il vous permet, à terme, d’acquérir des armes beaucoup plus puissantes. Ainsi, lorsque vous avez fini le premier chapitre, vous pouvez choisir de faire le mode Maléfique du même chapitre pour ensuite reprendre l’aventure avec de meilleures armes.
Il peut arriver que vous ratiez quelques quêtes annexes dans certains chapitres. Les développeurs
ont donc pensé à incorporer au jeu la capacité de « voyager ». A chaque point de sauvegarde il vous sera proposer de voyager vers les chapitres précédents et ainsi finir le jeu à 100%.

On va s’attaquer à présent au plus gros défaut du jeu : sa linéarité. En effet, contrairement aux Final Fantasy, il n’y a pas de grosse carte sur laquelle vous pouvez vous déplacer où bon vous semble. Le chemin est bien délimité et vous ne pouvez pas en sortir, les régions sont
reliées entre elles par de longs « couloirs ». Heureusement que le paysage change, le jeu n’en serait que plus monotone. Il n’y a pas non plus de villes, et on déplorera aussi l’absence de magasins par exemple. Les seuls villages par lesquels on passe sont dévastés ou en ruines… Il est clair qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut, votre destinée est toute tracée et vous devez gentiment la
suivre… dommage…

De même, on peut se plaindre de la quasi-absence de PNJs
(Personnages Non Jouables) qui retire un peu de son côté RPG au jeu. On se sent un peu seul dans cette Terre du Milieu…

En ce qui concerne la durée de vie, elle est bonne pour un RPG. Elle peut varier d’un extrême à l’autre en fonction du niveau de difficulté. Le jeu en difficulté moyenne peut être fini entre 25 et 30 heures. A partir du moment où l’on joue en difficile, la durée de
vie reprend du poil de la bête ! De même si l’on fait le mode Maléfique, la durée de vie pourrait augmenter au moins d’un tiers, alors que si on décide de ne pas le faire, elle en prend un sérieux coup.
Là encore, tout dépend de l’appétit du joueur. S’il veut vraiment finir le jeu à 100%, il en aura pour un
sacré bout de temps, mais s’il a simplement l’intention de le finir, la durée de vie revient à un niveau correct mais pas phénoménal.

La prise en main du jeu est vraiment instinctive, au bout de cinq minutes le jeu n’aura déjà plus de secrets pour vous si vous avez au moins déjà touché une fois à un RPG. Dans le cas contraire, après quinze minutes vous aurez déjà tout compris. Les combats
sont très simples et ergonomiques, chaque menu est détaillé avec une barre d’aide, bref, tout est fait pour faciliter la vie du joueur. C’est justement le point sur lequel les fans de RPG sont en désaccord, selon eux, Le Tiers Age est tellement simplifié qu’il en devient trop grand public.

On peut dire en effet qu’il a été étudié pour que tout le monde puisse y jouer facilement, mais est-ce véritablement un défaut ? Quel mal y a-t-il à initier les masses au RPG ? Même s’il n’offre pas autant de possibilités que d’autres RPG, on ne peut pas dire qu’il n’en propose pas, ne serait-ce que d’un point de vue des personnages. En général, lors d’une partie, on privilégie trois personnages que l’on augmente à fond pour finir l’histoire. Comme il y a 6 personnages jouables, cela étend encore le champ de possibilités, si bien que le jeu peut changer du tout au tout d’une partie à l’autre…

…Dans le Pays de Mordor où s’étendent les ombres…

D’un point de vue graphique, le jeu tient tout à fait la route ! En voyant les images qui circulaient sur Internet, tout le monde s’est
dit que le jeu était assez moyen. Une fois que l’on voit le tout en action, on se dit que les images ne rendaient pas honneur au jeu. En effet, les personnages sont très bien modélisés, et on devrait donner une mention spéciale pour les textures des décors qui sont très fines et vraiment magnifiques (au contraire de celles des personnages qui sont, pour certaines, assez floues et « sales »). On
pourrait ajouter que les effets spéciaux sont vraiment très beaux : pendant les combats, il arrive souvent d’utiliser des attaques spéciales, et avec chacune d’elle va un effet spécial particulier de toute beauté. Au niveau global, le jeu est très beau, on ne constate pas trop d’aliasing (même s’il y en a quand même) et le tout est très bien animé, sans aucun ralentissement.
De plus, il n’y a que très peu de chargements, et on peut évoluer à travers la Terre du Milieu sans être constamment interrompu par des chargements intempestifs… L’aspect graphique est donc une très bonne surprise.

Passons à présent aux sons, musiques et voix du jeu. Et sur ce point là, il n’y a rien a redire, c’est tout simplement grandiose. On retrouve la plupart des chansons des films (composées par Howard Shore) qui sont magnifiques. En plein combat contre le Balrog, entendre résonner à l’oreille la puissante musique de la Moria, il n’y a que ça de vrai. Vous serez bercé tout au long de l’aventure par ces musiques enchanteresses, mais aussi par de nouvelles musiques composées pour l’occasion qui sont, il faut l’avouer, un cran en dessous de celles d’Howard Shore mais qui restent biens tout de même.

On peut également saluer l’effort des développeurs qui ont doublé toutes les voix du jeu en français. On peut donc entendre au fil de l’aventure des personnages bien doublés, avec des voix convaincantes et en plus françaises… que demander de plus ?

La caméra quant à elle, est très bien gérée du fait que c’est le joueur qui la dirige. A l’aide du stick C, vous pourrez déplacer la caméra où bon vous semble, c’est pratique et ça empêche
d’avoir des problèmes liés à celle-ci. Dans de très rares endroits la caméra est fixe, mais cela ne dure jamais bien longtemps et elle ne pose aucun problème…

La quête de l’anneau est terminée…

Le bilan que l’on pourrait tirer de ce jeu est qu’il est très bon mais qu’il comporte également quelques défauts. Le système de combat est un très bon point, de même que les graphismes ou les musiques, mais l’absence de magasins et la linéarité
viennent tâcher un tableau immaculé. Ce jeu saura s’attirer les faveurs des fans du Seigneur des Anneaux là où les fans de RPG ne seront pas convaincus de par son manque de profondeur. Avec une durée de vie correcte, il vous fera passer un très bon moment devant votre télévision, pour peu que vous aimiez un peu la trilogie du même nom. Un RPG sur Gamecube, cela fait du bien tout de même !

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