LEGO City : Undercover

En résumé

  • Support : Wii U
  • Nombre de joueurs : 1 - 2
  • Sorties :
  • 28 Mars 2013
  • 18 Mars 2013
  • 25 Juillet 2013

L'avis de Manmedaz

Lego City est l’un des premiers grands jeux exclusifs de la Wii U, et se prête parfaitement au public de la console de Nintendo. D’un côté, les enfants accrocheront à l’univers, de l’autre les plus grands seront séduits par la profondeur cachée du jeu et par l’humour parfois à double sens. Certes, le jeu de Traveller's Tales n’est pas exempt de tout défaut. Certains pourraient ne pas vouloir donner sa chance au jeu en voyant qu’il faut quasiment deux minutes, montre en main, pour lancer une partie à partir de l’écran d’accueil de la Wii U, ce qui est difficilement admissible. Cependant, une fois les chargements passés, une fois les premières missions finies, on commence à prendre son pied et à s’attacher aux personnages, aux situations, aux sensations de jeu. Le charme s’opère et il est alors déjà trop tard. On a déjà envie de passer des heures de plaisir, Gamepad en main, et de débloquer tous les bonus du jeu. C’est un peu ça la magie des Lego. Des heures à construire, et puis enfin le plaisir de créer ses petites histoires, de toutes pièces.

Les plus

  • Durée de vie énorme
  • Humour excellent
  • Univers cohérent et intéressant
  • Le petit plus nostalgie
  • Doublages anglais au poil

Les moins

  • Doublages français moyens
  • Chargements trop longs
  • Sensation de vitesse limitée
  • Combats mous
  • Nintendo-Difference

    par Manmedaz

    le 25 mars 2013 23:00

Ces dernières années, Traveller’s Tales s’est fait l’ambassadeur des jeux Lego. Déclinés à toutes les sauces, d’Indiana Jones à Harry Potter, en passant par Star Wars et Batman, les petits bonshommes de plastique semblaient perdus dans l’enfer des licences à la mode sans pouvoir espérer une aventure originale. Pour le plus grand plaisir des fans, leur potentiel est enfin exploité, qui plus est dans un jeu plutôt accrocheur.

Let’s go

On a tous des souvenirs d’enfance avec les Legos. Cette caserne de pompiers, ce circuit de course ou cette navette spatiale, montée des heures durant, dans un coin de notre salon ou de notre chambre. Ce jeu magique, dans lequel les chevaliers pouvaient côtoyer les pirates et les astronautes sans que cela ne pose aucun problème à l’enfant que nous fûmes il y a bien longtemps. La promesse de Lego City, c’est tout simplement de retrouver une grande partie de cet univers, de s’y balader et d’y suivre l’histoire de Chase McCain, policier émérite et adepte des déguisements.

Au-delà de retrouver de nombreuses constructions Lego fidèles aux modèles que l’on peut trouver depuis des dizaines d’années dans le commerce, la ville de Lego City s’inspire avec succès de villes bien réelles. On citera notamment New York, ses grands buildings et sa Statue de la Liberté, San Francisco, ses rues pentues et son Golden Gate Bridge. On trouvera également un peu de Los Angeles et son aspect ville de campagne étalée sur des kilomètres, mais aussi de Venise avec quelques canaux et des bâtisses sentant l’Italie. Bref, un bien joli melting pot, souvent réalisé avec une pointe d’humour qui habite constamment le jeu. Lego City, contrairement aux précédents jeux Lego, se veut être très ouvert, à la manière d’un GTA, pour ne pas le nommer. On se retrouve, du coup, dans une ville énorme, remplie de vie et de choses à faire. L’avantage, c’est que grâce à la puissance de la Wii U, le tout est en plus d’une beauté troublante, qu’il s’agisse des décors « réels » ou des super-structures en Lego que vous aurez construites. Les rues sont vivantes, le trafic réaliste et dense, les passants nombreux – non, vous ne pourrez pas les écraser, bandes de sadiques ! Elles abritent également énormément défis à compléter, qui se débloquent à mesure de votre avancée dans l’histoire.

Ainsi, Chase se découvrira petit à petit de nouvelles capacités, en même temps que de nouveaux costumes. Il sera tour à tour policier, voleur, pompier, au total sept costumes spéciaux seront débloqués. Cela lui permettra d’utiliser un grappin, d’ouvrir certaines portes, d’éteindre un feu… ou encore de faire pousser des plantes, de planer (on ne parle pas de fumer lesdites plantes, bien entendu…), d’attaquer de loin. Bref, comme dans tout jeu Lego qui se respecte, vous devrez jongler entre vos différentes capacités pour avancer toujours plus loin. Certes, les énigmes sont généralement simples, le jeu étant très abordable. Cependant, la multitude de capacités fait que l’on s’ennuie rarement.

LEriGolo

Tout au long de ses aventures, Chase partira à la poursuite de sa Némésis, Rex Fury. Après avoir mis en danger la douce Natalia en lui demandant de témoigner contre le malfrat, McCain se voit contraint de rentrer à Lego City pour la protéger, en même temps que la vile, alors que Rex s’est échappé de sa cellule. Pour l’arrêter, il devra infiltrer les réseaux mafieux de la ville et effectuer des petits boulots pour les pires criminels, au long d’une quinzaine de missions. Chacune d’entre elle amènera le joueur dans une nouvelle partie de la ville, le faisant constamment accéder à des nouvelles améliorations ouvrant le champ des possibles dans la partie libre. On pourra bien entendu pester contre le dirigisme des missions, ou encore contre les chargements trop longs qui les précèdent, alors que les balades en ville n’en souffrent jamais (exception faite des visites au commissariat).

On pourra également parler des combats assez mous et convenus. Si les esquives et les coups sont variés et bien animés, c’est plus leur structure répétitive qui pourra lasser. Il ne demandent en effet qu’a frapper ou esquiver une unique fois l’ennemi, qui tombe alors à terre, avant de lui passer les menottes. On pourra éventuellement en attraper un avant de le lancer sur ses complices, mais cet aspect du jeu reste définitivement trop simple. Cependant, il faut avouer que Chase est un personnage intéressant à suivre, notamment grâce à l’humour omniprésent et bon enfant qui accompagne ses frasques. De nombreux personnages hauts en couleur tournent autour de lui, tels que Chan Chuang, le chef de gang colérique qui essaye de se maitriser, ou Frank Honey, le collègue qui n’en rate pas une. On compte également quelques caméos, tel qu’Albert Spindlerouter, un Schwarzy en maître de chantier, ou encore Studski et Clutch, pas si vagues copies de Starsky et Hutch. D’ailleurs, on ne saura que trop vous conseiller de passer le jeu en anglais si vous maitrisez cette langue, les doublages étant nettement plus convainquant dans la langue de Shakespeare.

En tant que prétextes, il faut avouer que les missions remplissent bien leur rôle. Si les débuts dans Lego City sont assez pénibles car on voit constamment des chemins que l’on ne peut emprunter, à mesure que l’on avance dans l’histoire on devient de plus en plus happé par le jeu. Tant et si bien que, lorsqu’après une quinzaine d’heures on en verra la fin, on ne s’arrêtera pas là. Déjà parce qu’on aura à peine débloqué 30% des bonus du jeu, mais aussi parce que la ville est tellement riche qu’on aura vraiment l’impression, au-delà de ce chiffre, de n’avoir encore rien fait. C’est simple, chaque coin de rue cache un bonus, littéralement.

Entre deux missions, il vous arrivera régulièrement de faire un détour parce que vous aurez vu un mur pouvant être escaladé. Et hop, une petite demi-heure d’exploration, sans s’en rendre compte. La ville est faite pour être explorée, explosée, décortiquée, et tout invite à le faire. Ici, vous devrez voler une voiture en échappant aux policiers, là épier une conversation à l’aide du Gamepad, pour ensuite arrêter des malfrats s’apprêtant à écraser des châteaux de sable sur la plage.

Pour se convaincre de la richesse du jeu, il suffit simplement de regarder le nombre de récompenses à amasser pour les actions spéciales, matérialisées par des briques en or, qui sont au nombre de 450. Ou encore de savoir qu’il existe 290 costumes et 110 véhicules à débloquer, 40 codes bonus à trouver. Ces derniers participent d’ailleurs pour beaucoup à rendre le jeu plus attrayant. Ils vous permettront de multiplier les pièces amassées afin de gagner de l’argent plus rapidement et d’acheter, par exemple, plus facilement de nouveaux costumes, ou encore d’avoir la capacité de matérialiser n’importe quel véhicule débloqué en quelques secondes, où que vous soyez. En plus de la ville, il sera par ailleurs nécessaire de parcourir les missions après avoir eu toutes les capacités, puisqu’un unique passage ne permet jamais d’ouvrir toutes les portes et de récupérer tous les bonus d’un niveau.

Undercover

Lego City a une utilisation assez remarquable du Gamepad. Une carte y est constamment affichée, et constitue une aide bienvenue dans ce type de jeu se déroulant dans une énorme aire de jeu à ciel ouvert. On y découvre, au gré des bonus récupérés, les emplacements des gares, hélipads et autres points de largage des véhicules. On y retrouve également les emplacements de super-structures découvertes.

Ces énormes plaques Lego vides n’attendent que les briques du joueur pour laisser apparaitre un pont, une sculpture ou une arche. Elles constituent d’ailleurs l’un des éléments majeurs du jeu, et sont parfois nécessaires dans l’avancée de l’histoire de McCain. Heureusement, de nombreuses briques arc-en-ciel sont disséminées et cachées dans les décors, et le joueur pourra les trouver à l’aide de son Gamepad en scannant l’environnement. De la même façon, il pourra observer les quidams à la recherche de comportements criminels, ou écouter leurs conversations dans le même but, toujours en scannant ses alentours. Le Gamepad permet aussi de savoir ce qu’il reste exactement à débloquer dans le district où vous vous trouvez. Enfin, il sera également possible de prendre des photos à hauteur de Lego, et de les partager avec vos amis sur le Miiverse.

En ce qui concerne la maniabilité, Lego City fait du bon et du moins bon. Les déplacements à pied et l’utilisation des capacités spéciales de Chase ne posent pas de problème. Cependant les véhicules sont globalement très sensibles, et tourner avec précision est parfois difficile. De plus, leur vitesse est quand même relativement limitée, ce qui, malgré le boost disponible, est dommage. Du coup, les véhicules lents sont très lents, et les plus rapides sont tout juste intéressants à utiliser. On notera d’ailleurs que le jeu propose voitures, camions, motos, hélicoptères et bateaux au joueur, avec énormément de variations, comme nous l’avons déjà souligné. Niveau diversité, il y en a pour tout le monde, dommage que la vitesse ne se soit pas invitée à la fête.

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

2

MAI.

Sclash

Nintendo Switch - Combat - Maximum Entertainment (ex-Just For Games) Abiding Bridge - Bevel bakery

2

MAI.

Surmount

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Jasper Oprel et Indiana-Jonas popagenda - Jasper Oprel et Indiana-Jonas

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101