Odama

En résumé

  • Support : GameCube
  • Nombre de joueurs : 1
  • Sorties :
  • 31 Mars 2006
  • 10 Avril 2006
  • 13 Avril 2006

L'avis de Draco

Odama est un jeu qui plaira et qui finalement ne pêche véritablement que par des graphismes exécrables. Si l’ambiance, l’envie d’une nouvelle expérience et les jeux de flipper vous plaisent … foncez !

Les plus

  • - C'est fluide
  • - Une ambiance plus que réussie
  • - La stragéie
  • - Le micro

Les moins

  • Graphiquement bien moche
  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 3 mai 2006 22:00

Odama, ou comment créer un tout nouveau style sans pour autant révolutionner
le jeu vidéo. Car Odama, sous ses allures de Flipper, cache bien son jeu. Jeu
stratégique, Odama est signé Vivarium pour le compte exclusif de Nintendo. Que
vaut-il et surtout est-ce que ce mélange unique s’avère intéressant
?

Un univers prenant mais moche !

Difficile
de ne pas aimer, voir adorer, l’ambiance qui se dégage du jeu, les grandes
guerres féodales nipponnes sont ici retranscrites de façon intéressante, les
voix japonaises ont d’ailleurs été conservées afin de laisser cette touche
historique intacte. Vous avez deux possibilités dans Odama, lancer le mode
histoire ou jouer librement ; sachez que ce dernier mode n’est pas disponible
lorsque vous débutez. Le mode histoire débute en 1539 et conte l’histoire de
Tamachiyo du clan Yamanouchi qui revient pour reconquérir les terres de son
père, jadis volées par un vassal (Karasuma Genshin) qui les avait trahis et
avait mené l’empereur (Yamanouchi Nobutada) à la mort. Pour ne rien faire savoir
de qui il était, Tamachiyo pris le pseudonyme de Kagetora. Son armée, à
l’équipement pauvre et l’effectif insuffisant, détenait cependant deux secrets,
deux armes qui pouvaient les mener à la victoire : la légendaire boule d’Odama
et les secrets de le doctrine Ninten-Do. Cette doctrine, formée de trois
proverbes, était censée donner espoir et courage à ses unités. Une sorte de code
samouraï.

Puis vous voila sur le champ de bataille et là… ça fait mal !
C’est honteusement moche, du niveau d’une PS One. Chez vivarium, on a dû
oublier, sans doute, de travailler ce coté-là et ça a quelques conséquences
fâcheuses. La première, c’est de confondre les troupes ennemies avec vos propres
troupes… ça devient bien chiant à partir du moment où vous ne savez plus ce
que vous dégommez avec votre boule. Il vous arrivera également de perdre la
partie parce que des ennemis auront réussi à passer derrière vos lignes alors
que vous pensiez que ce n’était que vos soldats. Bref on est en face du jeu le
plus laid de la console… et de loin ! Et dans ce cas précis, c’est plutôt
gênant. Ceci dit, le choix de tels graphismes pourraient s’expliquer par un jeu
très fluide qui ne ralentit jamais malgré le nombre de personnages à
l’écran.

   

Le micro refait parler la poudre
!

Lorsque vous débutez un niveau, vous lancez la boule Odama, de
là commence à arriver vos armées, les premiers sur le terrain ne sont autre que
les porteurs de cloche. Ces porteurs transportent une cloche que vous devez
absolument faire passer en face, dans le portail ennemi, pour remporter la
bataille. Pour cela vous disposez du micro GameCube que certains avaient
peut-être déjà découvert dans Mario Party 7 ! Il faudra user vocalement du mot «
pousser » pour inciter vos hommes à avancer malgré la présence de troupes
ennemies. À certains moments et selon votre agilité, vous pourrez taper dans la
cloche ce qui mettra K.O tous les ennemis des alentours et qui vous permettra de
prendre un peu plus de terrain. Vos armées sont derrière le champ de bataille, à
vous de déployer plus ou moins de monde via le bouton Z. Vous pouvez par exemple
commander vos armées en disant « En avant », « En arrière », « A gauche », « A
droite »… une jauge de moral est affichée, si elle est au plus bas c’est que
vos hommes reculent et sont submergés par l’ennemi… a vous de puiser dans vos
réserves et de déployer plus de monde sachant que les soldats que vous n’aurez
pas déployés sont perdus pour la prochaine bataille… à vous de déployer tout
le monde lorsque vous le juger opportun.

Vous commencez avec un certain
nombre de troupes et, au fil des batailles, ce nombre se réduit, à vous donc de
bien gérer tout ça, car gagner une bataille ne signifie pas gagner la guerre et
si vous arrivez dans la bataille suivante en nette infériorité… vous perdrez !
Les champs de bataille sont parsemés de décors à détruire renfermant des clés
vous ouvrant de nouveaux passages, ou bien renfermant des poulies qui vous
permettront de prendre le contrôle des rivières en les ouvrant ou les fermant à
l’aide du micro. Lorsque vous découvrez une poulie, sélectionnez là avec la
croix directionnelle et dite « Exécution »… un petit groupe d’hommes se
précipitera alors dessus. De même qu’il est possible d’occuper une position bien
précise par vos troupes pendant que vous libérez un passage de l’autre côté.
C’est dans ces phases que toute la stratégie opère.
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Un rapport avec notre grosse boule?

N’oubliez pas qu’Odama est avant tout un jeu de
flipper, certes totalement novateur et différent de ce qui avait pu se faire
auparavant, mais un jeu de flipper quand même. Ne perdez pas de vue que votre
agilité au maniement de la boule sera l’élément dominant d’une bataille
remportée haut la main. Avec le Paddle vous pourrez faire bouger la table de
flipper vers la gauche ou vers la droite, bien utilisé cela peut vous permettre
d’éviter de perdre la boule (ce qui équivaut à perdre la bataille) ou bien
d’atteindre certains items. En parlant d’Items, l’un des plus important n’est
autre que celui qui change Odama en vert et qui vous permet d’enrôler les
soldats ennemis touchés, pratique pour changer le cours d’une bataille (une
autre méthode existe pour changer votre boule Odama en vert… à vous de le
découvrir, sans rire).

De temps à autre, vous récupérerez des boules de
riz sur le champ de bataille, n’oubliez pas qu’à cette époque, les soldats sont
affamés et que vous pourriez bien utiliser cette boule de riz pour faire
diversion. Jetez là dans le camp ennemi et vous les verrez s’arrêter de se
battre pour foncer sur la bouffe… à vous de profiter de cet avantage pour
percer les lignes ennemies restantes. Pour cela vous pouvez employer la
cavalerie… vous en avez très peu, alors utilisez-les à bon escient.
Inversement, faites très attention à la cavalerie ennemie, elle vous fera perdre
bon nombre de batailles, si vous les voyez, faites de leur dégommage une
priorité !

Etes vous prêts à térasser vos ennemis?

C’est moyen dur !

Oui, voilà
un terme de paysan qui définirait bien la difficulté d’Odama. Tantôt c’est
moyen, tantôt c’est dur. Odama n’est pas un jeu facile, sous ses aspects bon
enfant il vous donnera du fil à retordre et sur certaines batailles vous fera
vous arracher les poils du fion. Alors pour évitez cela, faites venir votre
petit frère, quand vous perdez… tabassez-le, c’est moins risqué et ca défoule.
Comme disait Blondin à Tuco, le jeu se divise en deux catégories…

En
termes de durée de vie, difficile de donner un ordre d’heure. Sachez simplement
qu’Odama sera long pour ceux qui auront accroché au concept, car le mode « libre
» vous donnera bien du plaisir (mode qui vous propose de refaire à l’infini les
batailles que vous avez gagnées). Concernant le mode “Campagne” vous devrez
mener 11 batailles, des plaines Kuruwa en passant par le Temple de l’araignée
pour enfin atteindre le Château de Karasuma. Le jeu étant par moments très
difficile, il se peut que pas mal de joueurs y trouvent finalement leur compte
rien que dans le mode Campagne. Bref pour un jeu de flipper (même hybride) c’est
plus que correct. Odama est un jeu terriblement moche ce qui en devient gênant,
le jeu est gâché par ces graphismes d’un autre temps et on ne peut s’empêcher
d’avoir un arrière goût harrisa-salade-nutella au fond de la gorge. Mais au-delà
de ça, Odama retranscrit très fidèlement une ambiance médiévale japonaise qui
rappellera à certains la même ambiance qui se dégageait de l’excellente série
Shogun (avec richard Chamberlain). Le micro reste un instrument bien sympathique
qui vous donne du rythme et, l’air de rien, vous immerge dans le jeu.

Un
jeu de “Flipper Stratégique” qui devrait, on n’en doute pas, donner des idées à
ses concurrents !

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