Samba de Amigo

Samba de Amigo nous propose d’agiter Wiimote et Nunchuk au rythme des
chansons latines. Et avec le retour des beaux jours, quoi de mieux qu’un
jeu musical à l’univers ensoleillé, empli de bonne humeur et de joie de
vivre ? Tout est au rendez-vous pour passer un agréable moment entre
amis, avant un bon barbecue et une partie de pétanque endiablée (qui a
dit cliché ?). Mais est-ce que Gearbox Software a su retranscrire le
fabuleux gameplay des maracas de l’épisode Dreamcast ?

Amigo !

La
cinématique d’introduction et les menus annoncent directement la
couleur ! L’ambiance du titre est festive et l’on est rapidement conquis
par l’esprit carnavalesque des personnages. D’ailleurs, les graphismes
sont corrects, sans atteindre des sommets, mais sont bien adaptés à
l’univers de Samba de Amigo.

Mais avant de faire le malin devant
sa télévision, on choisit son Mii, puis une phase de calibrage est
imposée. Celle-ci peut aussi servir de mini tutoriel, puisqu’on y
découvre le mécanisme du gameplay reposant sur deux cercles rouges en
haut de l’écran, deux jaunes au milieu, et deux verts en bas. Alors
c’est bien joli mais à quoi ça sert ? Il suffit simplement d’agiter la
Wiimote ou le Nunchuk lorsqu’une boule de couleur atteint un cercle.
Bien sur, ce mouvement doit se faire à la bonne position et au bon
moment… Exemple : imaginons qu’une boule arrive dans un cercle jaune à
droite de l’écran, il suffira alors de bouger la Wiimote tenue dans la
main droite. Capito ?

#row_endUne fois les bases de la jouabilité
assimilées, plusieurs modes de jeux s’offrent à nous : carrière, partie
rapide, didacticiel, survie, coup de foudre, etc. Bien que le principe
varie légèrement selon le choix du joueur, le fondement reste le même.
Toutefois, c’est à travers ces différents modes que l’on découvre qu’il
faudra parfois prendre des poses loufoques ou encore « danser » en
bougeant nos contrôleurs d’un cercle à un autre.

Musica !

Danser
oui, mais sur quoi ? Sur de la musica latina, amigo ! La panoplie
musicale du titre est plus qu’honorable : La Bamba, Samba de Janeiro,
Asereje, Mambo Number 5, la Macarena, etc. Aaaah, les tubes de l’été…
C’est toujours un plaisir (parfois honteux) d’accompagner ces chansons
avec nos maracas fictives. À la manière d’un Guitar Hero, moins l’on
fait d’erreurs, plus on accumule des points et plus notre note est
meilleure. Dans le mode carrière, un A, B ou C validera votre
prestation, tandis qu’un D vous obligera à recommencer si vous souhaitez
débloquer du contenu. Ainsi s’ajoutera la possibilité d’utiliser de
nouveaux effets de maracas ou des bruitages de danse, mais aussi celle
de jouer sur des chansons inédites. À noter que, comme dans beaucoup de
jeux musicaux, du contenu additionnel est téléchargeable sur Internet.

Quant
à la difficulté, à quelques exceptions près, elle est plutôt bien
dosée. Jouer en facile ou en normal permet de découvrir le jeu tandis
que les modes difficile/extrême vous en feront baver. Seulement, la
détection de mouvements augmente injustement le challenge…

P#ta de detección de movimientos !

Même
si l’on calibre à nouveau et/ou même si l’on se tient autrement, rien
n’y fait… Un mouvement est souvent détecté à la place d’un autre ou une
pose est mal reconnue. Bref, la frustration s’empare vite du joueur, la
Wiimote vole, la télé se casse, s’en suit de terribles poursuites
judiciaires, un procès perdu, de l’argent qui disparaît, une vie brisée.
Plus sérieusement (même si cette suite d’évènements pourrait tenir la
route dans un feuilleton américain), cela ne pose pas franchement de
problèmes en facile ou moyen, tandis qu’à partir du mode difficile,
c’est l’horreur sur certaines chansons.

Évidemment, avec un peu
d’astuce, on peut légèrement parer ce problème en s’agitant à droite, à
gauche mais l’imprécision est toujours là, en plus du fait d’avoir l’air
débile. Il est aussi possible de jouer avec deux Wiimotes, augmentant
un peu la précision, même si cela reste chaotique. Dommage, à l’époque,
le Wii Motion Plus n’était pas encore d’actualité. Du coup, seuls les
joueurs les plus persévérants (ou masochistes) relèveront réellement le
défi. Heureusement, le multijoueur promet de bons moments de rigolade et
SEGA a joué la carte fan service en incluant Ulala (Space Channel 5) et
Sonic (on ne le présente plus) au titre.