Sonic & All-Stars Racing Transformed

En résumé

  • Support : Wii U
  • Nombre de joueurs : 1 à 10
  • Sorties :
  • 30 Novembre 2012
  • 18 Novembre 2012
  • Non prévue

L'avis de Winslow

Sonic & All-Stars Racing Transformed vient confirmer les promesses d’un premier épisode qui pêchait un peu par manque d’originalité et d’ambition. La diversité des modes de jeu et des véhicules, alliée à un mutli solide, en ligne ou en local, font donc de cette suite un mets de choix pour les fans de course arcade, en attendant le huitième Mario Kart.

Les plus

  • Trois types de véhicules
  • Fun même en solo
  • Le mode Tour Mondial
  • Une réalisation de qualité

Les moins

  • Des items quelconques
  • Parfois un peu trop brouillon
  • Quelques ralentissements en multi local
  • Nintendo-Difference

    par Winslow

    le 24 décembre 2012 23:00

Sonic revient en force pour le lancement de la Wii U, et en profite
pour griller la politesse à son pote moustachu en étant le premier à
dégainer dans le domaine de la course arcade sur la console, avec dans
sa besace quelques nouveautés pour se démarquer, et espérer reprendre le
tour de retard qu’il avait sur son concurrent direct.

Sur terre, eau et air

À peine passée l’intro et déjà une référence à Mario Kart. Et pour
cause, le premier Sonic & SEGA All-Stars Racing, sorti il y a
maintenant presque trois ans, reprenait toutes les bases de la série de
Nintendo. Dans ces conditions, la comparaison est évidemment inévitable,
même si cet épisode apporte le contenu inédit que les fans du hérisson
bleu étaient en droit d’attendre.

La principale innovation (et elle est dans le titre), c’est bien entendu la possibilité de transformer son bolide en un tout autre type de véhicule. Tout comme dans un Diddy Kong Racing, voitures, bateaux et avions sont disponibles. Avec une différence, ici, tous les circuits permettent d’alterner entre les trois, là ou dans le jeu de Rare, chaque course n’était dédiée qu’à un type bien particulier. Ne rêvez pas, la transformation est automatisée lors du passage à travers un anneau spécifique, ou lors d’une modification du décor (pont qui se détruit par exemple). N’espérez donc pas vous changer en avion à votre guise.

Ces trois types de véhicules restent le gros plus du jeu, même s’ils ne sont pas tous aussi bien lotis. Si l’avion décuple l’impression de liberté, puisque évidemment la hauteur de vol est gérée, le bateau, en revanche, n’est pas forcément un modèle de maniabilité. La faute à un manque de réactivité dans les commandes qui rend son pilotage un peu poussif. De plus, les rares vagues n’effraieront guère, et ne permettront pas d’enchainer figures et slaloms (on est loin des sensations d’un Wave Race).

Ceci mis de côté, la maniabilité est rapidement accessible, sans non plus atteindre l’immédiateté d’un Mario Kart. Les dérapages, qui ont déjà une place importante dans le titre de Nintendo, sont ici au cœur du gameplay. On passera en effet le plus clair de son temps à zigzaguer d’un virage à l’autre (tout du moins, en voiture, même s’ils sont également gérés pour le bateau et l’avion), d’autant qu’il y a ici trois niveaux de dérapage, suivant le temps passé à glisser. Chaque dérapage correspond à un boost de plus en plus puissant, une fois le bouton relâché.

Pas le temps de s’ennuyer

Niveau contenu, les développeurs de Sumo Digital ne se sont pas moqués du monde. Outre les obligatoires modes Grand Prix (succession de quatre courses), Chrono et Course Simple, un mode Tour Mondial fait son apparition, et vient remplacer avantageusement le mode Missions du précédent opus. Et c’est bien là l’autre gros point fort du jeu. Il propose en effet plus d’une cinquantaine d’épreuves, disponibles au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu. La variété est de mise, puisque au-delà des simples courses, on pourra, en vrac : participer à des défis Dérapage (déraper suffisamment longtemps sur une partie précise de la piste), des défis Traffic (slalomer entre les différents véhicules qui bloquent le chemin), des défis Boost (utiliser en permanence des turbos pour éviter que le temps restant ne s’écoule), ou bien encore des combats contre un tank, ou d’autres adversaires..

#row_end

Pas de doute, la diversité est de mise, d’autant plus que chaque épreuve possède trois niveaux de difficulté, rapportant chacun une, deux ou trois étoiles, indispensables pour débloquer les divers bonus et personnages cachés. Et si remporter deux étoiles ne devrait pas trop faire suer, décrocher la troisième sera une tout autre paire de manches. En parlant des personnages, plus d’une vingtaine sont disponibles, qu’ils soient vétérans, comme Sonic, Amigo, Ulala… ou nouveaux venus, comme Vyse (Skies of Arcadia), Joe Musashi (Shinobi) ou même Ralph, tiré du récent film d’animation. À noter que le jeu propose un petit aspect RPG, puisque les personnages gagnent de l’expérience au fur et à mesure des courses, leur permettant de modifier la configuration de leur bolide parmi les différents paramètres (vitesse, accélération, maniabilité, etc.).

Concernant le mutli, là encore, il y a de quoi faire. Tous les modes solos sont également jouables jusqu’à cinq en local (quatre sur la télé + un sur le GamePad). Dans cette configuration, on déplorera par contre quelques fâcheuses chutes de frame rate quand l’action se fait trop intense. Pour ce qui est du jeu en ligne, jusqu’à 10 concurrents peuvent prendre part à des courses ou à des batailles en arène, dans des parties publiques avec d’illustres inconnus, ou privées, en piochant dans sa liste d’amis.

Le fan service à son meilleur

En termes de réalisation, une fois de plus, c’est du tout bon. Les circuits bénéficient d’un soin tout particulier, et rappelleront de beaux souvenirs aux joueurs nostalgiques, avec leurs environnements et musiques reprises des meilleurs jeux de SEGA. C’est toujours un plaisir de découvrir les nombreux clins d’œil aux univers et personnages de la firme, comme le porte-avion du stage d’After Burner, le dino géant du stage de Golden Axe, ou le brave Ristar qui donne le départ de la course. Ajoutons à ça des scripts qui modifient le décor parfois de façon spectaculaire, et vous comprendrez pourquoi les courses sont si dynamiques. Elles se terminent d’ailleurs généralement en véritable foire d’empoigne, si bien qu’on pourra parfois regretter le côté un peu brouillon qui en ressort.

Par contre, les bons joueurs se sentiront un peu moins lésés que dans un Mario Kart, où plane souvent un sentiment d’injustice. Ici, le jeu privilégie davantage les compétences du joueur, et ne récompense plus exagérément les traînards en leur octroyant des items ultra-efficaces, dans le but de favoriser les pelotons compacts. Les divers objets sont de toute façon dans l’ensemble assez peu inspirés, mis à part le All-Star, qui confère un pouvoir spécifique à chaque personnage, et pour le coup bien utile.

En définitive, ce Sonic & All-Stars Racing Transformed est un très bon jeu de course arcade, qui peut constituer une alternative intéressante à Mario Kart grâce à son dynamisme, son fun et sa diversité. À noter que cette version Wii U apporte quelques petites exclusivités comme ces deux modes inspirés de Shinobi et Monkey Ball. Le GamePad peut quant à lui afficher la carte du circuit ou le rétroviseur, mais l’intérêt est tout relatif, sachant que dans le feu de l’action vous n’aurez guère le temps de baisser les yeux. Plus intéressant, il est mis à contribution pour jouer indépendamment de la télé, ce qui peut également s’avérer utile pour le multi local, puisqu’on arrive comme cela à un total de cinq joueurs pouvant s’affronter simultanément.

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