Test de Splasher sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 26 Octobre 2017
  • 26 Octobre 2017
  • 7 Decembre 2017

L'avis de Goonpay

Les die and retry, les jeux nerveux qui demandent de la dextérité, c’est votre came ? N’hésitez pas un seul instant, Splasher doit faire partie de votre ludothèque. Pour une découverte du genre ou pour prendre du plaisir sur un jeu en petites sessions, c’est aussi un bon choix. À la manière d’un Runbow sur Wii U à son époque, Splasher s’inscrit aisément dans les jeux indés à posséder de la Switch. Reste qu’il y a ce léger arrière-goût en bouche de « Dieu que c’est bon, mais j’en veux encore » !

Les plus

  • Addictif jusqu’à la fin
  • Idéal pour combler les petites pauses
  • Level design au poil
  • L’ingéniosité des différents effets de peintures

Les moins

  • Envie d’en avoir plus même si la rejouabilité est bonne (contre la montre avec classement)
  • Quelques plantages en jeu
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 28 octobre 2017 22:00

On ne saurait dire si c’est l’analogie avec Splatoon, le portage de Rayman Legends sur Nintendo Switch, l’arrivée prochaine de Super Meat Boy ou simplement l’envie de mettre un pied dans la sphère grandissante des « Nindies » qui aura incité les petits gars de Splashteam à porter Splasher sur Switch… ce dont on est certain, c’est qu’on sent un peu de tout ça dedans. Alors forcément, Splatoon, Rayman et Super Meat Boy dans la même phrase, ça fait tourner des têtes, reste à savoir si c’est dans le bon sens !


Artwork de Splasher


Un peu de ci, un peu de ça…


Un peintre en bâtiment à la cool qui bosse à l’usine Inkorp découvre un peu malencontreusement que ses collègues se font tous sauter la cervelle par le big Boss (le Docteur). Prenant son courage à 2 mains et armé de son canon à peinture, il décide de mettre un terme aux activités plus que douteuses de son patron et part à toute berzingue à la rescousse de ses potes Splashers. Pour le pitch, ça a un petit côté Oddworld, mais la comparaison s’arrête là puisque le jeu se veut bien plus cartoon et dynamique.

Image de Splasher

Splasher, c’est un Die and Retry, bref un jeu de plates-formes où l’on avance, on meurt, on avance, on meurt et ainsi de suite. Frustrant dans le concept et jouissif dans les faits, pour peu que l’on aime ce genre de défis. Naturellement, on pense à Super Meat Boy, « la référence » en la matière ces dernières années, mais nous éviterons l’écueil de la comparaison, après tout, ce dernier n’est pas encore disponible sur Switch à ce jour. Qui plus est, Splasher, de par son ambiance colorée et son rythme effréné se trouve être plus proche d’un Rayman ou d’un Runbow.

Et si l’influence du héros démembré se ressent, c’est peut-être aussi parce qu’il s’agit là du premier jeu indépendant de Romain Claude, ancien game designer et level designer chez Ubisoft. Ce qui est certain en tout cas, c’est que les références sont plutôt bonnes et l’entrée dans le vif du sujet a vite fait de convaincre de la qualité du titre.


de l’ingéniosité…


Le canon à peinture de notre petit héros est en fait l’élément autour duquel s’articule tout le jeu. De base, ce dernier lance de la peinture bleue qui permet d’éliminer les ennemis faibles et faire tournoyer des tournesols mécaniques associés à des portes ou plates-formes mobiles. Assez rapidement, on débloque 2 autres couleurs : le rouge qui fait office de glu et le jaune qui sert de bumper. Ainsi, armé de ces 3 formes de tir et du saut, vous allez devoir traverser des épreuves plus ou moins tordues et délivrer un maximum de copains. Chose intéressante, les interactions de la peinture ne sont pas limitées aux murs. Les ennemis et amis réagissent aussi aux différents effets.

Image de Splasher

Chaque niveau est prétexte à une thématique de gameplay différente. Par exemple, l’introduction du fluide rouge sera l’occasion d’arpenter les murs la tête à l’envers, un autre moment, le vent sera l’élément clé du stage, puis viendront des lasers qui nous empêchent de rester sur place plus de 3 secondes ou encore des gerbes d’eau qui offriront une autre approche. Vient alors le moment de combiner les différents effets pour s’en sortir plus rapidement ou pour fuir un scrolling qui nous pousse vers une mort certaine.

Pour casser ce rythme frénétique ou accorder une micro-pause, des warpzones sont disséminées par endroit avec à la clé un splasher à sauver. Ces petits événements sont, une fois de plus, une occasion d’aborder le gameplay d’une autre manière. Bref, la variété est réellement apportée par la façon de jouer et non pas par l’ambiance graphique ou sonore.

Image de Splasher

En effet, bien que techniquement fluide et artistiquement sympathique avec des effets de couleurs agréables et un look cartoon qui passe bien, ce n’est pas non plus la foire aux environnements. On essaie de s’échapper d’une usine (bien sécurisée !) donc, hormis quelques passages sur un train ou des zones plus ou moins aqueuses, on ne peut pas dire que l’on voit du pays. L’atmosphère est respectée de bout en bout, le docteur se fera même le plaisir de vous adresser quelques fucks qui mettent l’ambiance ! Côté musique, ça colle au genre : nerveux, electro et industriel !

À noter tout de même que sur nos sessions de tests, le jeu a tout de même planté 3 fois (dont 2 à la toute fin… grrrr…). Pas rédhibitoire, mais quand même pas cool.


… et beaucoup de fun !


Si les premiers pas sont assez faciles, comme dans tout bon Die & Retry, la difficulté se veut progressive, mais non frustrante. L’introduction des nouvelles compétences se faisant petit à petit, la sensation agréable de nouveautés se ressent jusqu’à la fin. Mais une fin qui arrive un peu trop vite : 22 niveaux, c’est un peu maigre. Fort heureusement, la Splashteam a prévu une rejouabilité assez intéressante avec d’autres modes de jeu (dont un débloquable une fois les 154 splashers délivrés). Vous aurez donc l’occasion de refaire chaque niveau en Contre-La-montre avec un classement en ligne ou alors d’enchaîner sur 3 formes de speedrun du jeu complet.

Image de Splasher

Évidemment, on aurait aimé avoir plus de stages et pourquoi pas un éditeur de niveau pour se les partager en ligne, reste qu’au final, impossible de bouder son plaisir. Voilà un jeu qu’on parcourt avec la banane aux lèvres du début à la fin et qui correspond parfaitement au format portable de la Switch. Hop, 5 minutes devant soi avant de partir au boulot juste le temps d’améliorer son meilleur chrono pour le classement online !

Image de Splasher

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