Sports Island 3D

En résumé

  • Sorties :
  • 10 Juin 2011
  • 2011
  • 28 Avril 2011

L'avis de Blayrow

Tout partait pourtant du bon pied : une compil' de mini-jeux sportifs sur 3DS, jouables jusqu'à quatre sans cartouche. Ce sont malheureusement les seuls points positifs de ce Sports Island 3D, miné par un gameplay souvent imprécis et bourrin, et enrobé dans une réalisation faiblarde, autant sur le plan visuel que sonore. Malgré le manque de concurrence, difficile de conseiller le titre de Hudson qui aurait mérité un peu plus de profondeur pour vraiment servir un concept de base sympathique. Un peu comme tous les épisodes de la série, en fait...

Les plus

  • La seule compil de sports sur 3DS... pour l'instant
  • Jouable à plusieurs avec une seule cartouche

Les moins

  • Laid
  • Gameplay trop simpliste
  • Musiques lourdingues
  • Nintendo-Difference

    par Blayrow

    le 10 octobre 2011 22:00

Après moult épisodes de qualité assez inégale sur Wii et DS, Sports Island a débarqué cet été sur 3DS. Un seul objectif pour le jeu de Hudson : s’imposer comme la compilation sportive de référence en l’absence de Wii Sports et de vraie concurrence sur le support. Mais il faut croire que c’est raté, le jeu souffrant des mêmes défauts que ses prédécesseurs.


Bienvenue dans Sports Island 3D, le paradis des sportifs en pantoufles. À ce titre, avec ses 12 disciplines disponibles à l’allumage, le titre de Hudson fait plutôt bonne figure. D’autant que si certaines d’entre elles sont assez classiques (football, basket ou tennis), d’autres peuvent se targuer d’une certaine originalité. Notamment la bataille de boules de neige, sorte de match de paintball dans lequel l’équipe doit capturer un totem et le ramener dans son territoire, ou encore le trampoline, qui exige de réaliser à chaque saut une combinaison de boutons en rythme, façon Ôendan.

Ce n’est qu’au fur et à mesure des parties qu’on se rend compte de l’intérêt la plupart du temps limité des mini-jeux. La simplicité a certes ses vertus, comme celle de pouvoir divertir en un claquement de doigts tout une salle devant une console, mais aussi ses vices. Et malheureusement, Sports Island en est un parfait exemple. Le sumo se résume ainsi bourriner le bouton A pour espérer éjecter l’adversaire du ring. La motoneige n’a aucun intérêt, vu le peu de sensations qu’offre le pilotage. Le bowling, qui requiert un vif coup de stylet sur l’écran tactile, est trop imprécis. Quant au basket, le degré zéro de la tactique est atteint, le jeu se résumant à piquer grossièrement le ballon à son adversaire, tenter de tirer, se faire reprendre le ballon, puis le repiquer et ainsi de suite jusqu’au coup de sifflet salvateur. On ne demandait pas non plus un gameplay pointu façon NBA 2k, mais peut-être un poil de subtilité. Au lieu de ça, la seule “finesse” proposée par le jeu est un super-pouvoir disponible ponctuellement, et carrément abusé dans certaines épreuves. Du genre à garantir un but assuré au foot ou un point lâchement gagné au tennis, sans possibilité pour l’adversaire de pouvoir riposter.
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Collectif

Seuls quelques mini-jeux arrivent à tirer leur épingle du jeu, comme le trampoline ou le hockey sur glace, mais plus par défaut donc, vu le niveau du reste des épreuves. Et encore, pour en profiter pleinement mieux vaut avoir quelques amis sous la main. En solo, le jeu ne propose en effet qu’un simple mode “carrière” qui se résume à enchaîner les disciplines contre des équipes adverses dont le niveau augmente progressivement. Autant dire qu’on s’en lasse vite et qu’on passe alors au mode multijoueur, a priori plus intéressant. Bon point, celui-ci ne nécessite qu’une seule cartouche pour jouer jusqu’à quatre, le seul inconvénient dans l’histoire étant l’obligation de télécharger chaque mini-jeu, ce qui prend un peu de temps. On peut toutefois utiliser ce délai pour expliquer les règles du jeu à ses amis et futurs adversaires. Une fois en jeu, certaines épreuves arrivent à nous arracher quelques sourires voire des éclats de rire, le temps d’une ou deux parties, mais rarement plus longtemps. Un peu comme en solo en fait.

Pour finir, le jeu se saborde aussi au niveau de la réalisation. Les graphismes sont d’une pauvreté effarante, que ce soit au niveau des décors ou des animations des personnages. Dans ces conditions, la 3D a du mal à apporter quelque chose, à part peut-être quelques crampes aux yeux tant les effets visuels sont trop nombreux. Même traitement pour les musiques et bruitages, lourdingues au possible et qui ne font que compléter une liste de défauts déjà bien remplie.

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