Syberia

En résumé

  • Sorties :
  • 20 Octobre 2017
  • 20 Octobre 2017
  • 20 Decembre 2018

L'avis de Zelgius

Syberia possède une très bonne ambiance, une belle histoire et des personnages attachants et arrive à combler les lacunes du gameplay. L'hésitation se veut être au niveau du portage : se procurer un jeu datant de 2002 et n'ayant connu aucun lifting graphique ou évolution et proposé à prix fort (30 € sur Switch alors qu'il est vendu seulement 13 € sur PC) peut susciter le doute quant à l'achat. Syberia reste encore et toujours un jeu à faire pour tout amateur de point-and-click et amoureux de jeux d'aventures en quête d'univers enchanteurs. On salue également l'éditeur de proposer la série en version physique.

Les plus

  • Une belle histoire
  • De belles musiques
  • Personnages attachants
  • Un jeu d'aventure inoubliable !

Les moins

  • Quelques lacunes en termes de déplacement (murs invisibles entre autres)
  • Le poids des années
  • Trop cher (30 € sur Switch contre 13 € sur PC pour le même jeu)
  • Nintendo-Difference

    par Zelgius

    le 16 décembre 2017 23:00

Le point-and-click est un style de jeu ayant connu une très grosse popularité sur PC et console. Entre Monkey Island, Leisure Suit Larry ou Les Chevaliers de Baphomet, ce style de jeu a su conquérir des millions de joueurs à travers le monde et déchaîne toujours les passions. Microïds profite du succès de la Nintendo Switch pour éditer la trilogie des Syberia, une production Belgo-Canadienne. Ressortir un jeu datant de 2002 sur une plate-forme actuelle vaut-il réellement que l’on s’y intéresse, que l’on soit néophyte ou non ?

À la recherche de l’héritier perdu

L’un des points forts de Syberia vient notamment de sa réalisation signée Benoït Sokal, scénariste et dessinateur de bande dessinée ayant travaillé sur L’Amerzone. Le jeu propose d’incarner Kate Walker, une avocate américaine venue signer un contrat pour le rachat d’une fabrique de jouets à Valadilene, un village dans les Alpes françaises. Pour compliquer l’affaire, elle apprendra par le biais d’une lettre authentique d’Anna Voralberg que son frère Hans est toujours vivant. Cette mésaventure empêche donc l’héroïne de signer le contrat et donc le rachat de l’usine pour le compte de son client puisqu’un héritier existe toujours. Kate embarque pour un long voyage rempli de mystères et d’énigmes pour retrouver la trace de cette personne. Cependant, elle est loin de se douter que ce voyage vers la Sibérie va changer à tout jamais sa vie. 

Pour atteindre son but, Kate Walker devra voyager vers différentes destinations pour alimenter le train et atteindre la fameuse Sibérie. Le jeu propose de visiter une université avec une serre gigantesque, une gare lugubre abritant une mine ou encore une station thermale. Malgré l’âge du jeu, Syberia a le mérite d’en mettre plein les yeux grâce à ses lieux colorés, originaux et remplis de charme. Comme évoqué à l’introduction de ce test, Syberia est un point-and-click mais portage console oblige, il est possible de contrôler Kate grâce au Joy-Con ou avec une manette Nintendo Switch pro. Avec l’absence de souris et de clavier, c’est l’écran tactile qui remplacera cette façon de jouer. Les déplacements sur l’écran de la console demanderont un petit temps d’adaptation. Si les décors sont magnifiques, Syberia souffre de murs invisibles qui peuvent gêner pour le déplacement et aucune correction n’a été apportée pour cette version Nintendo Switch. Pour poursuivre son aventure, Kate Walker devra interroger les alentours et examiner l’environnement afin d’accueillir des informations et récolter des objets. La grande majorité des énigmes se concentre essentiellement sur l’utilisation d’objet à un point précis. Syberia a malheureusement la fâcheuse tendance de les cacher à des endroits incongrus et très peu visibles à l’écran. Il sera nécessaire de balayer les décors de fond en comble pour espérer trouver le sésame qui fera progresser l’aventure. L’autre type d’énigme consiste à récolter les renseignements sur les lieux et interroger les personnages avec la bonne information. 

Voyage vers l’inconnu

La grande force des jeux d’aventures au point-and-click ne réside pas totalement dans les énigmes proposées. C’est l’ambiance, l’histoire et les musiques qui s’y dégagent et Sybéria remplit très bien les trois rôles. Les décors fantaisistes provenant de l’imagination de Benoït Sokal forcent le respect ainsi que les personnages attachants qui aident à s’immerger. Les musiques, composées par Nick Varley et Dimitri Bodianski, remplissent parfaitement leurs rôles. Les différents lieux visités par Kate comme le village pittoresque de Valadilène ou encore l’université de Barrockstadt sont toujours aussi enchanteurs malgré le poids des années. On reste cependant déçu que cette version de Syberia soit un simple portage et non un remake en bonne et due forme. Revisiter les endroits cultes du jeu avec les graphismes d’aujourd’hui aurait été un réel plaisir, que l’on soit néophyte ou non de la série. 

Syberia est un récit ou le game over est absent pour ne pas perturber l’histoire. Production francophone oblige, les dialogues bénéficient d’un doublage en français et sont de très bonne qualité, en particulier la voix de Kate Walker (Françoise Cadol) et d’Oscar, l’automate accompagnant notre héroïne.

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