Yo-kai Watch 2 : Spectres psychiques

En résumé

  • Sorties :
  • 29 Septembre 2017
  • 29 Septembre 2017
  • 13 Decembre 2014

L'avis de Chozo

Cette nouvelle édition d'un jeu déjà largement éprouvé par des millions de fans trouve son intérêt en fonction du type de joueur concerné. C'est un grand oui pour celui qui ne s'est pas encore lancé dans cette histoire. La magie opère et le plaisir de jeu se fait ressentir au fur et à mesure de l'avancée dans l'aventure. Il y a tant de choses à faire que, malgré tout, ces péripéties valent le coup d'être vécues, surtout pour les joueurs novices qui découvriront avec plaisir cet univers haut en couleur. La question se pose cependant pour les connaisseurs des deux versions jumelles antérieures, puisque les quelques ajouts ici et là ne font qu'accorder un contenu substantiel à un jeu déjà très complet, à défaut d'être réellement original. On espère tout de même que Yo-kai Watch 3 saura garder ce plaisir de jeu en sachant se renouveler de manière drastique pour ne pas lasser ses fans, même les plus téméraires. C'est tout ce que l'on souhaite à cette série de grande qualité et incroyablement prometteuse.

Les plus

  • Contenu d'une richesse impressionnante, encore gonflée par plusieurs ajouts
  • Le design des nouveaux Yo-kai et des nouveaux lieux à visiter
  • Le système de combat dynamique
  • Facilité de prise en main
  • Le jeu en ligne enfin proposé et réussi 
  • Une vraie identité par rapport à la concurrence
  • La possibilité de récupérer la sauvegarde des deux premiers jeux

Les moins

  • Aucune prise de risque
  • Trop de reprises du premier titre
  • Voyages en train soporifiques
  • Des ralentissements qui nuisent aux combats
  • De rares nouveautés dans cette version « de luxe »
  • Trop facile pour un adulte
  • Nintendo-Difference

    par Chozo

    le 1 octobre 2017 22:00

Après trois longues années d’attente depuis la sortie de Yo-Kai Watch 2 Esprits Farceurs / Fantômes Bouffis au Japon en 2014, les deux titres sont enfin disponibles en Europe depuis le 7 avril dernier. Ce phénomène culturel mondial avait décidé d’adopter la stratégie commerciale de la licence concurrente de Nintendo, Pokémon. En proposant deux versions presque identiques, Level-5 accentuait les envies de collection des fans, puisque seuls les cinq Yo-kai rares présents dans ces deux versions ainsi que les médailles offertes en étaient les uniques différences perceptibles. Aujourd’hui, après la récente sortie française du film Yo-kai Watch 2 au cinéma reprenant l’intrigue des deux œuvres séparées, Level Five nous offre l’opportunité de retourner auprès des héros de cette aventure en éditant la version fusionnée des deux opus, au contenu identique, agrémenté de quelques ajouts bienvenus. Cette édition de luxe justifierait-elle de repasser à la caisse après avoir terminé l’une des versions antérieures ? 

VIENS CHEZ MOI J’HABITE CHEZ UN YO-KAI

La bonne nouvelle ici, même si nous allons revenir sur les différents éléments des deux jeux originaux, c’est que les sauvegardes de Fantômes Bouffis et/ou Esprits Farceurs peuvent être importées via une mise à jour de ces deux jeux vers cette nouvelle version Spectres Psychiques. Il n’est du coup pas nécessaire de recommencer le jeu entièrement pour profiter des nouveautés de ce titre. Pour le reste, rien de neuf sous le soleil, ou presque. L’histoire de Yo-kai Watch 2 est toujours principalement située dans la ville de Granval-sur-Mer. Le joueur incarne au choix Nathan ou Katie, jeunes écoliers qui en viennent à enquêter sur une suite de phénomènes étranges partout dans la ville. Et voilà, c’est tout pour ce qui concerne le héros que l’on incarne. Parce que les vraies stars restent les Yo-kai. Il est toujours regrettable que le design et la personnalité du héros soient totalement anecdotiques à côté de ceux des esprits à capturer. On aurait aimé que l’histoire individuelle du personnage principal constitue réellement un pan du récit, mais celle-ci est réduite aux tracas rencontrés par son entourage, qu’il faudra éliminer classiquement en corrigeant le Yo-kai responsable du problème. Cela vous semble familier ? Si vous êtes un habitué de la licence, vous entrez en terrain (très) connu. L’aventure commence directement à la suite du premier épisode lorsqu’une nuit, le héros se fait dérober sa montre magique par les sorciers Yo-kai Marge et Laure, qui profitent de l’occasion pour lui effacer sa mémoire. Cet événement vous embarque alors dans une série de quêtes d’introduction aux mécanismes déjà bien connus pour les connaisseurs. L’amnésie du protagoniste permet de répéter les scènes du jeu original, pour certaines malheureusement presque à l’identique. Encore une fois, le héros fera connaissance avec Whisper et Jibanyan, qui eux aussi ont perdu la mémoire, dans une étrange boutique de souvenirs. Encore une fois, vous serez réintroduit à l’utilisation de la Yo-kai Watch et ses caractéristiques. Comment combattre les Yo-kai, capturer les insectes, gérer ses équipes au combat, tous ces concepts sont clairement expliqués dans un début d’aventure qui peut prendre deux à trois heures aux joueurs novices. Encore une fois, il faudra déverrouiller les différentes zones de la ville déjà pleinement explorées dans le jeu original et enquêter sur les raisons pour lesquelles les parents du héros sont en froid. Oui, c’est bien cela l’intrigue du jeu. Comprendre pourquoi les parents de Nathan / Katie s’embrouillent et n’arrivent pas à déterminer quelle boutique propose les meilleurs plats… L’impression de déjà-vu en devient écrasante et est responsable d’une période d’introduction gonflée, redondante et sans saveur. Bien que cette nouvelle édition Spectres Psychiques propose quelques nouveaux lieux à explorer comme le parc de loisirs Gera Gera, venant rajouter un peu de contenu inédit, ce sentiment de redondance se fait toujours ressentir.

La mémoire de Nathan / Katie revient peu à peu et permet donc enfin de se lancer dans cette nouvelle aventure. De base, comme évoqué plus haut, il s’agit bien sûr de venir en aide aux habitants de la ville qui subissent tracas et nuisances provoquées par ces esprits malicieux qu’il faudra combattre. Le plaisir simple de croiser chacun d’eux au détour d’une rue fonctionne toujours parfaitement, surtout que l’humour et les passages délicieusement absurdes sont toujours au rendez-vous. Mais force est de constater que ni la carte de la ville principale, ni les graphismes, ni même les animations ont été mis à jour, même dans cette version ultime de Yo-kai Watch 2 Spectres Psychiques. Ce qui dénote, c’est clairement l’ajout de vie dans cet univers. Il n’y a aucun moment où le héros se retrouve seul à l’écran, même à l’intérieur des bâtiments. Partout où l’aventure vous emmène, le cadre propose de nombreux habitants avec lesquels converser. D’ailleurs, il est à noter que les dialogues sont bien plus riches et travaillés que dans le premier opus. Humour, questionnements, défis, tout est fait pour animer au maximum le quotidien des protagonistes. Autre nouveauté notable de prime abord, le jeu ne prend plus seulement en charge le cycle jour-nuit, mais également les variations climatiques, se limitant au soleil et à la pluie. Cette dernière influe légèrement sur le gameplay, rendant ponctuellement plus difficiles la capture des insectes, l’exploration ou les courses-poursuites.

2.21 GIGYO-KAI WATCH !

La narration se construit essentiellement autour de deux éléments bienvenus du scénario. Ces deux apports étendent l’univers, chacun à sa façon. Premièrement, même si l’aventure se déroule principalement dans une ville de Granval-sur-Mer à peu de choses près copiée-collée de Yo-kai Watch premier du nom, deux autres vastes territoires viennent se rajouter à l’univers : la ville balnéaire de San Fantastico et la zone rurale d’Ourcival, chacune avec ses caractéristiques. Le terrain de jeu devient de ce fait beaucoup plus vaste que dans le premier opus. Ces nouveaux lieux de quêtes sont accessibles via un long voyage en train, malheureusement d’un ennui absolu. Que vous le vouliez ou non, ce transport en commun s’attarde à faire trois arrêts avant d’arriver à destination, quelle que soit la ville visée. Chacun de ces arrêts ne se compose que d’une séance d’embarquement de nouveaux passagers, sans que cela soit réellement matérialisé par une zone d’habitation bien précise. De ce fait, le joueur n’est absolument pas incité à sortir du train et à explorer les environs quand cela lui est proposé. Entre chaque arrêt, il faudra supporter certaines cinématiques des personnages non jouables qui, même si elles sont aléatoires, s’avèrent tout de même sans intérêt et répétitives. Cela rallonge d’autant plus le voyage qui était déjà bien incommodant. Ce ne sera qu’après 5 à 6 heures de jeu que la rencontre avec le Yo-kai particulier Télémir permettra d’atteindre directement les villes au travers de « miroirs-portails » bien pratiques. Le problème est que ces miroirs doivent être trouvés et activés pour pouvoir les utiliser. Cela engendrera, en plus de l’histoire principale et des quêtes annexes, un nombre incalculable d’allers-retours en train entre chaque lieu. Autre problème, le voyage en train coûte évidemment de l’argent, élément assez rare dans cette suite. On peut se retrouver rapidement à sec, pour peu que l’on souhaite explorer l’ensemble de la carte le plus tôt possible.

Le second ajout notable permettant d’enrichir le scénario est la possibilité de voyager dans le temps. Plus précisément 60 ans en arrière, à la rencontre du Granval-sur-Mer du grand-père du héros, lui aussi capable à l’époque de voir les Yo-kai. C’est un autre esprit particulier, Triptic-tac, qui nous informe de cette possibilité après un nombre conséquent d’heures à s’attarder dans les va-et-vient entre les villes du monde présent. Cette vision inédite de l’univers du jeu apporte un véritable vent de fraîcheur au titre, qui avant cela sentait clairement la copie étendue. Pour compliquer les choses, ce voyage dans le temps est une composante clé de l’histoire et pour la majorité de l’aventure, il ne sera possible de se lancer à travers le temps qu’à partir d’un seul endroit, le centre d’Ourcival. Ce qui signifie que si le joueur souhaite se rendre à une destination précise dans le passé, il lui faudra prendre le train, ou passer par la téléportation pour se rendre à Ourcival, entrer dans le portail de voyage dans le temps, reprendre le train ou se téléporter dans la ville à proximité de son objectif et finir le chemin à pied. Oui c’est inutilement long, très long… Malgré tout, la note positive à tout cela est que l’aide à la navigation sur la carte a été largement améliorée. La sélection d’une quête à parti du journal fait apparaître une flèche précise et visible sur l’écran tactile. Cette amélioration évite au joueur (et surtout au jeune joueur) de se perdre facilement dans les dédales des rues et de se décourager à trouver le point à atteindre, même s’il est très éloigné.

LA YO-KAÏTE AIGUE

L’exploration d’un territoire plus vaste n’est pas agréable sans un gameplay intéressant et varié. S’il faut reconnaître que cette double suite est très riche en contenu, elle est, comme évoqué précédemment, pauvre en réelles nouveautés. La jouabilité ne déroge pas à la règle. Le seul réel ajout dans les capacités du héros est qu’il peut désormais escalader certaines clôtures et certains murets pour atteindre des zones et des récompenses de prime à bord inatteignables. L’exploration s’en voit enrichie, même si cette possibilité reste assez peu exploitée et se réduit souvent à un simple objet à récupérer ou un personnage à rejoindre. Pour ce qui est du système de combat, absolument rien n’est chamboulé. Pour affronter les Yo-kai, il faut comme toujours simplement utiliser la loupe lorsque le radar réagit. Dans certaines zones, les Yo-kai apparaîtront directement sur l’écran d’exploration. S’ils vous voient, ils viendront vous affronter directement. Ces combats sont toujours conçus sur des séquences semi-automatiques, le joueur voyant ses Yo-kai attaquer de façon autonome pendant qu’il contribue à la rixe en intervenant sur l’écran tactile. Ce système a l’avantage d’être très dynamique et très amusant lorsque l’on fait tourner de façon frénétique l’alignement des Yo-kai, lorsqu’on doit intervenir pour soigner ou purifier l’un d’entre eux ou lorsqu’on a la possibilité de lancer les Âmultimes (qui, soit dit en passant, ne sont absolument pas modifiées pour les Yo-kai déjà connus). Chaque joueur, même le plus jeune, pourra rapidement prendre en main ces sessions de combat et élaborer sa propre stratégie sans difficulté.

Mais le manque de nouveauté se fait encore rapidement sentir. Pire, les combats se révèlent plus frustrants que sur le jeu précédent en raison de ralentissements fréquents qui entravent à la fluidité et à la synchronisation des actions. L’écran tactile se retrouve beaucoup moins réactif que ce qu’il devrait être. Il est à noter que contradictoirement, les ralentissements connus pendant les phases d’exploration dus au trop grand nombre d’éléments à l’écran ont pratiquement disparu. Par ailleurs, la montre Yo-kai demeure le cœur même de la mécanique du jeu. Il s’agit toujours de détecter les esprits malins dissimulés dans l’environnement et remplir la jauge de la loupe pour lancer la session de combat. Idem pour les insectes qui, même s’ils sont plus nombreux, seront sans surprise cachés au milieu des arbres ou des fleurs. Nous retrouvons le même système de roulette dans lequel il faut stopper le curseur sur une case pleine, sous peine de voir l’insecte s’enfuir. À ces activités se rajoutent plus de 80 quêtes annexes, auxquelles se rajoutent 12 nouvelles quêtes dans l’édition Spectres Psychisues pour lesquelles les allers-retours entre les villes et au travers du temps seront très fréquents, ainsi que certains mini-jeux qui enflent la sensation de déjà-vu avec les courses de vélo, les jeux de cache-cache ou la pêche à la ligne. Bien que ces activités soient limitées en variété, elles s’avèrent tout de même efficaces et permettent de mettre l’aventure principale en pause pour profiter de l’univers très riche du titre.

Car oui, Yo-kai Watch 2 est généreux. Il y avait déjà beaucoup à faire dans le premier opus, mais cette suite atteint un niveau bien supérieur. Les collectionneurs seront ravis. Du point de vue du contenu, la touche Level-5 se fait bien ressentir. Presque 380 Yo-kai aux designs travaillés vous attendent, dont une bonne centaine sont inédits et Spectres Psychiques permet de rassembler l’ensemble de ces Yo-kai, y compris les 10 créatures rares des deux épisodes scindés. En plus des nombreux esprits, le joueur pourra s’attaquer au challenge de collection avec 80 trophées à débloquer, plus de 80 musiques à récupérer, plus de 150 bestioles à attraper et plus encore. Le joueur trouvera de nombreuses salles de défis cachées un peu partout sur la carte, défis qui, une fois complétés, débloquent d’autres challenges encore plus relevés. De plus, dans cette version ultime, du contenu exclusif pour les possesseurs de l’un des deux titres Fanrômes Bouffis ou Esprits Farceurs seront proposés, puisque les joueurs disposant de données de sauvegarde de l’un des jeux découvriront des donjons aux boss exclusifs et des anciens Yo-kai auxquels il sera possible de leur attribuer un rang S.  Tout cela s’ajoute aux quêtes annexes et autres surprises à découvrir. Bien sûr, l’intérêt de tous ces apports dépend de l’attention qui leur est donné par chaque joueur. Mais cela ne change en rien au fait qu’il y ait effectivement énormément de choses à faire, même après avoir passé la trentaine d’heures sur l’histoire principale qui, il faut le reconnaître, manque cruellement de consistance. À l’instar du premier épisode, le jeu rate la marche à ce niveau-là. 

Apprendre l’origine de la montre semble être un élément bienvenu, obtenir plus d’informations sur le passé de Jibanyan est particulièrement touchant et cette nouvelle quête nous permettant d’en savoir plus sur le l’histoire de Darknyan peut sembler intéressante. Mais tout le reste de l’intrigue nous laisse clairement sur notre faim.  Certainement parce qu’il faudra attendre pratiquement les deux tiers du jeu pour que les bases du conflit original et l’antagoniste soient clairement identifiées. Certainement aussi parce que l’histoire principale se voit diluée dans des déviations trop nombreuses, entre quêtes, collection, voyages longuets et mini-jeux. Autre sentiment de déjà-vu, le mode Terr’heure qui s’enclenche parfois lorsque l’on se promène dans la ville revient également. Un compte à rebours se lance soudainement, le but du jeu étant de s’enfuir de la zone où l’on se trouve jusqu’à la sortie, tout en essayant d’éviter les ennemis qui peuvent vous apercevoir. Si par malheur, l’un d’eux arrive à vous trouver, un boss très rapide et puissant vous pourchassera. S’il vous attrape, un combat s’enclenchera avec un échec assuré. Oui encore.

YO KAIN’T ALWAYS GET WHAT YOU WANT

Facile à prendre en main, la montre magique propose donc de base une loupe qui permet d’explorer de nouvelles zones, localiser et affronter les Yo-kai, d’abord avec le rang le plus faible (E). Au fur et à mesure que l’on progresse dans le jeu, vous pourrez participer à des quêtes permettant d’augmenter le rang de la montre, ce qui permettra de trouver et combattre les Yo-kai avec un rang de plus en plus élevé, S étant le meilleur. Bien sûr, il faut terminer l’aventure principale pour améliorer la montre jusqu’au rang S et trouver les Yo-kai les plus puissants. En outre, dans Spectres Psychiques, une nouvelle possibilité a été ajoutée, puisqu’il sera autorisé de devenir ami avec 15 Yo-kai perfides précédemment rencontrés en tant qu’adversaires. Parmi les autres caractéristiques de la Yo-kai Watch, nous retrouvons bien entendu les fonctions en ligne et c’est dans ce domaine que l’on remarquera le plus de nouveautés. Le jeu en ligne est enfin proposé et promet de longues sessions de combat avec vos amis à distance, ainsi que de longues négociations pour échanger vos Yo-kai. À cela s’ajoute le mode multijoueur local classique appelé Yo-kai Blaster, enrichit dans cet épisode fusionné de nouveaux puissants boss à affronter entre amis, jouable jusqu’à 4 et compatible avec le premier épisode, puisqu’il propose de faire migrer d’anciens Yo-kai dans cette nouvelle édition (Buchinyan, Noko ou Komasan). Ce mode Blaster reste malgré tout le même que dans le premier jeu. Il permet de participer aux mêmes événements solo, dont le mode Terr’heure. Chaque joueur prend le contrôle du Yo-kai de son choix, court autour de la ville et travaille en coopération pour recueillir des objets, invoquer le mode Terr’heure à n’importe quel moment pour vaincre Oni, recueillir des orbes et atteindre la sortie avant de se faire attraper. Il s’agit en fait d’une simple session d’exploration, pas de combat sur l’écran tactile dans ce mode. Que ce soit via internet ou en mode sans fil local, la possibilité de faire face à d’autres joueurs est néanmoins une merveilleuse façon de tester l’efficacité de votre équipe de Yo-kai. Les batailles décontractées sans enjeu n’apporteront aucune récompense.

Mais en participant à des batailles hebdomadaires « officielles », il sera possible d’acquérir de nombreux articles utiles. Dans ces batailles, les niveaux des Yo-kai passeront automatiquement à 60 pour rendre le match le plus équitable possible. L’enthousiasme du jeu se voit du coup largement retrouvé dans ce mode en ligne, le jeu à plusieurs en devient grisant et très convivial. Il faut aussi reconnaître que l’intérêt pour le jeu se réveille étonnamment une fois l’histoire presque entièrement développée. Le train n’est plus un problème, puisque les miroirs sont activés et le déplacement se fait donc bien plus rapidement. Cela permet de profiter d’autant plus de ce monde étendu et de ses habitants excentriques. Ce qui permet également de se plonger dans les activités optionnelles sans avoir peur que cela prenne le pas sur l’intrigue.

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