[Hands-on] Bully : Scholarship Edition

Take 2 Interactive, développeur aussi connu pour ses jeux extrêmement controversés que pour les retentissants procès qu’ils provoquent, adapte actuellement l’un de leurs jeux les plus originaux de la génération précédente, Canis Canem Edit, ou Bully en version U.S. Sorte de GTA à l’échelle d’une école, le soft vous met dans la peau de Jimmy Hopkins, un caïd au grand cœur inscrit par sa mère à la Bullworth Academy, une école de ratés, alors que celle-ci part en lune de miel pendant un an avec son nouveau mari – que Jimmy déteste.

Le ton est donné. Second degré à profusion, jeux de mots et clins d’œil seront votre pain quotidien dans ce jeu qui ne se prend pas au sérieux. En plus de cela, le jeu est très diversifié. Ainsi, vous devrez par moment vous infiltrer lors de scènes rappelant un Metal Gear ou un Commando, pendant lesquels vous devrez rester hors du champ de vision des surveillants en vous cachant, par exemple, dans une poubelle ou un placard.

A un autre moment, lorsque vous déciderez de ne pas sécher les cours, vous aurez alors le droit à un mini jeu, tel que de battre un autre élève au catch pendant le cours de sport, ce qui vous permettra dans le même temps d’apprendre de nouveaux coups, ou encore de placer divers pays sur une carte d’Europe pendant le cours de géographie.

Enfin, vous devrez aider d’autres personnages et remplir des missions pour eux, comme par exemple protéger les binoclards des sportifs avec un canon à patates, ou encore détruire le stand d’un père noël concurrent, ce qui vous amènera – ô joie – à réduire au silence quelques lutins bien énervants.

Pour ce qui est des combats, partie plutôt importante du jeu étant donnée la quantité de situations explosives dans lequel Jimmy se trouvera, ceux-ci sont plutôt naturels, puisqu’il vous suffira de donner des coups de Wiimote et d’utiliser B de temps en temps pour un peu de variété pour taper une personne. Vous ne pourrez bien sûr pratiquer qu’un combat au corps à corps, ou bien avec des armes non létales, une confrontation se terminant soit par le K.O de l’opposant, soit par sa fuite, ou encore, dans le cas des élèves, par une humiliation.

Graphiquement, nous avons pu comparer les versions 360 et Wii du jeu, et il faut dire que le jeu se prête bien mieux à l’exercice sur la console de Nintendo. Comparé à la moyenne sur Wii, Bully : Scholarship Edition s’en tire vraiment bien, avec un graphisme aux couleurs un peu pâles et une sorte de flou – comparé à l’autre version -, mais avec surtout une grande cohérence. Le soft ressemble à un dessin animé et est agréable à regarder, contribuant à mettre le joueur dans la peau du héros sans trop de mal. De ce coté là, Take 2 répond aux critères minimum requis, pas de soucis.

Enfin, dernier ajout de la version Wii, nous avons pu tester le multijoueur de Bully. C’est simple, vous aurez le choix entre une dizaine de mini-jeu, chacun étant affilié à une matière – à une ou deux exceptions près. Par exemple pour les mathématiques, on se retrouve au tableau sur lequel s’inscrivent des opérations dont il faut trouver la réponse le plus rapidement possible et en évitant de se tromper, le gagnant étant celui qui a le plus de points à la fin de l’ensemble des questions. En biologie, vous devrez cette fois-ci disséquer un poisson dans une procédure qui vous rappellera fortement Trauma Center, le premier à terminer la dissection étant déclaré gagnant.

En résumé, et pour clore ce hands-on, Bully : Scholarship Edition est un jeu très prometteur, complet, plutôt joli, fun, en bref il s’annonce comme un très bon divertissement. Prévu pour le 7 mars à un prix probablement très intéressant, soyez sûrs de lire notre test pour découvrir si oui ou non le jeu tiendra toutes ses promesses dans sa version complète. En tout cas, il semble bien partit pour !