Nos impressions et notre vidéo de gameplay en français de Story of Seasons : A Wonderful Life sur Nintendo Switch

Alors que Marvelous a récemment donné un aperçu du futur de la série Bokujou Monogatari / Story of Seasons (anciennement Harvest Moon en Occident, avant que Natsume Inc. s’approprie le nom, étant donné que la société américaine éditait les jeux de la série auparavant en dehors du Japon, pour créer ses propres jeux développés par Appci Corporation sans l’implication de Marvelous), le dernier épisode en date, Story of Seasons : A Wonderful Life, arrivera ce 27 juin sur Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series et PC via Steam. Il s’agit d’un remake d’Harvest Moon : A Wonderful Life, sorti à l’origine il y a vingt ans sur GameCube et PlayStation 2 sous plusieurs versions. Nous avons eu l’occasion d’y jouer pendant plusieurs heures, et nous vous proposons donc aujourd’hui un nouvel article avec nos impressions, une longue vidéo de gameplay et un récapitulatif des informations à savoir sur le jeu.

 

 

Nos impressions sur Story of Seasons : A Wonderful Life

 

En plus de reprendre les bases du jeu d’origine sur GameCube, Story of Seasons : A Wonderful Life incorpore les éléments des derniers jeux de la série, à commencer par la personnalisation de notre avatar. Le jeu permet tout d’abord de choisir un type de visage, la couleur de peau et la couleur des yeux, puis la coiffure, la couleur des cheveux et une tenue. Il y a plusieurs options pour chaque élément, qui sont assez limitées dans l’ensemble mais efficaces et qui permettent de ne pas passer trop de temps sur l’écran de personnalisation. Comme nous le savions déjà, à la fin de la customisation, il y a trois choix pour le genre de notre personnage : garçon, fille ou neutre. La dernière option est donc une nouveauté pour cet épisode, plus que bienvenue dans une série comme Story of Seasons et surtout cet épisode en particulier, qui permet de vivre une longue vie et où l’on voit vieillir notre personnage. Chaque choix change les pronoms utilisés au cours du jeu, et il est impossible de faire une modification par la suite. Cependant, il reste possible de changer de style (coiffure, couleur de cheveux et tenue) par la suite dans la petite maison de l’avatar.

 

 

Après la personnalisation de l’avatar, il ne faut pas attendre longtemps avant de se lancer dans la vie à la Vallée oubliée. Un personnage du nom de Takakura nous montre la ferme dont il faudra s’occuper, avec une présentation brève des activités et des structures. Il y a peu d’animaux au début du jeu, on nous attribue seulement un chien (aux oreilles droites ou tombantes, au choix) à qui on doit donner un nom ainsi qu’une vache (qu’il faut aussi nommer), avant que l’on puisse baptiser la ferme. Le chien, la vache et la ferme n’ont pas de nom par défaut, de même pour notre personnage, il faut donc faire preuve d’imagination. Takakura finit son introduction par un passage très bref devant certains bâtiments du village, où l’on peut voir aussi quelques personnages. L’aventure commence très vite et il convient de noter qu’il n’y a aucun tutoriel en compagnie de Takakura ou d’un autre personnage. En effet, pour apprendre toutes les bases, il faut lire les notes de Takaruka, très facilement accessibles à partir du menu système (en appuyant sur +). On nous conseille tout de même brièvement certaines activités au début du jeu, puis certaines pages des notes de Takakura s’ouvrent. On peut apprendre ainsi les bases à la volée, mais il y en a bien d’autres à lire.

 

 

Pour bien commencer dans la Vallée oubliée, il est important d’apprendre ce qu’il y a à savoir au sujet de l’agriculture, les saisons, la santé de notre avatar, la ferme, le bétail, la vente de produits, les commandes ou encore les outils. Si l’on débute dans la série ou si ces notes ne sont pas lues, on peut facilement errer sans but dans la Vallée oubliée et s’ennuyer rapidement. En lisant attentivement ce qu’il y a à savoir, l’aventure se dessine petit à petit et on prend du plaisir à visiter la Vallée oubliée et à rencontrer les différents personnages. La direction artistique de ce jeu et de ce remake est assez simple, et le fait de commencer au printemps permet de profiter de journées assez variées, où il peut pleuvoir deux jours de suite par exemple.

 

 

Le cycle du jeu ne repose heureusement pas sur l’horloge de la console, il a son propre système intégré. Comme dans le monde réel, le temps est divisé en quatre saisons : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Cependant, il y a des différences majeures : chaque saison dure environ 10 jours et les journées passent très vite. C’est nécessaire dans la série, d’autant plus que de base, le rythme est déjà relativement lent et la vie dans le village peut être répétitive si l’on n’arrive pas à varier les activités et que l’on ne souhaite pas parler à tous les personnages. Cet épisode n’y échappe pas, et si l’on ne sait pas trop quoi faire, l’ennui arrive vite. Dans ce jeu, des scènes se débloquent avec certains personnages et font avancer en quelque sorte l’histoire. De plus, un festival est organisé chaque saison, ce qui ajoute de la variété aux journées.

 

 

Les notes de Takakura conseillent d’apprendre à gagner notre vie, ce qui est effectivement important puisque l’argent ne coule pas à flots pour notre personnage. Il a tout de même quelques sous de côté au début de l’aventure, mais cela ne suffira pas pour payer les graines et commander des animaux par exemple. Il faut donc apprendre à labourer les champs, semer des graines et vendre nos cultures, ce qui aidera ensuite à construire plus de structures et à avancer plus efficacement, mais aussi à varier les activités durant chaque journée avec les bénéfices. Il faut noter que le travail à la ferme demande de l’endurance. Si l’on fait trop de choses dans une journée, cela se verra dans la barre d’endurance de notre personnage, qui se videra vide dans ce cas, surtout s’il commence à être fatigué (une icône apparaît sur la barre). Il faut donc lui faire manger des plats, que l’on peut heureusement cuisiner, à condition d’avoir les ingrédients adéquats et/ou les recettes. La barre d’endurance se remplit aussi en mangeant simplement des aliments.

 

 

Pour cuisiner, il faut se rendre à la maison. L’interface est très simple et efficace, et on peut débloquer assez facilement des recettes en visitant les maisons du village. Au début de l’aventure, on peut ramasser des fleurs, cuisiner des plats assez limités, cultiver assez peu d’aliments (d’autant plus qu’il faut prendre en compte la saison), ou encore extraire des objets au site de fouilles. Pour gagner de l’argent, il faut vendre, et pour cela, il existe surtout les expéditions pour commencer. On peut expédier les cultures et les produits laitiers en les mettant dans une boîte d’expédition. Au début, on ne peut pas avoir accès facilement aux cultures, puisqu’il faut attendre plusieurs jours. Il faut donc se concentrer sur le lait de notre vache, et faire attention à bien la nourrir pour obtenir du lait de bonne qualité, car s’il est de qualité ordinaire, il ne sera pas possible de le vendre. Takakura expédiera le tout pour le vendre en ville chaque matin et on recevra l’argent dans la boîte prévue à cet effet à côté de notre maison.

 

 

Une fois de l’argent obtenu, on peut acheter des graines facilement et passer des commandes. Les commandes consistent à acheter des animaux, des saillies, de la nourriture et de nouvelles structures. Il est aussi possible de vendre des animaux, sauf les femelles gestantes. Parmi les structures que l’on peut acheter, il y a la salle de traitement de lait pour transformer le lait en beurre et en fromage, la machine à graines qui permet de transformer une seule culture en deux graines, la machine à engrais qui transforme un élément dont on n’a plus besoin en cinq sacs d’engrais, ou encore le réservoir à engrais qui répand automatiquement de l’engrais deux fois par jour. On peut aussi installer notre propre boutique au village (il est conseillé de le faire en journée pour que les clients viennent plus facilement), faire des courses (acheter des graines à la ferme de Vesta ou aller au Café du Merlebleu pour manger sans avoir à cuisiner) ou faire des affaires avec Van le marchand ambulant qui vient seulement les 3e et 8e jours du mois. Bien d’autres activités s’offrent à nous, comme les requêtes du panneau d’affichage qui permettent au passage d’améliorer nos relations avec les personnages et de faire avancer l’aventure, ou encore la pêche (à condition d’avoir une canne, que l’on peut acheter à Van). Au début du jeu, on a directement accès à la houe, à la faucille, à l’arrosoir, à la trayeuse et à l’appareil photo. Le reste, comme la canne à pêche, la brosse et les forces sont à débloquer au cours du jeu.

 

 

Au début de l’aventure, si l’on veut se concentrer sur plusieurs activités à la fois, le rythme est d’autant plus lent, puisqu’il faut avoir de l’argent pour à peu près tout. Ainsi, la ferme n’aura pas beaucoup d’animaux au début du jeu. Cependant, c’est un point très important de Story of Seasons : A Wonderful Life. Il y a une étable et un poulailler, et chaque animal doit être nourri chaque jour, ce qui permettra d’obtenir des sous-produits comme du lait et des œufs. Il faut aussi parler aux animaux, les caresser et les brosser pour les rendre heureux et améliorer la qualité des produits obtenus. On peut avoir plusieurs vaches, des moutons, des chèvres, un cheval, des poules… Toutes les activités du jeu demandent beaucoup de temps, mais il y a encore plus de choses à savoir au sujet des animaux. Déjà, au sujet des vaches, il faut prendre en compte leur type (ordinaires, brunes, tachetées ou étoiles), puisqu’en fonction des races, le lait produit est d’une qualité différente. L’étable peut accueillir seulement 8 animaux, mais après avoir suffisamment avancé dans l’aventure, le nombre sera doublé. Au début, l’étable est directement équipée d’un distributeur de fourrage, dont la distribution quotidienne (deux fois par jour au mieux) est obligatoire pour la santé des vaches et la qualité du lait obtenu. Il y a même un espace d’isolement prévu pour la mise bas des animaux en gestation. On peut aussi sortir les animaux s’il fait beau dehors, pour qu’ils mangent de l’herbe (comme ça, il n’y aura pas besoin de les nourrir en journée) et pour les rendre encore plus heureux. Et bien sûr, les poules peuvent pondre des œufs (mais au début du jeu, il y a seulement une vache, il faut se débrouiller pour le reste).

 

 

Ce premier contact avec Story of Seasons : A Wonderful Life a donc été convaincant, mais il faut bien comprendre que le rythme de l’aventure est assez lent. Ne pas le savoir et s’attendre à être tenu par la main pour apprendre ce qu’il y a à savoir sur la vie à la ferme peut devenir très vite frustrant. Cet épisode donne à la fois de la liberté dans les mouvements à la Vallée Oubliée tout en imposant des restrictions au début de l’aventure. Comme notre avatar n’a pas beaucoup d’argent et qu’il faut attendre pour faire pousser les cultures et obtenir de bons produits, les possibilités sont peu nombreuses. On n’a pas beaucoup de cadeaux à offrir aux personnages, on ne sait donc pas trop comment s’y prendre pour renforcer les liens avec les partenaires potentiels, et comme les nouvelles scènes mettent du temps avant d’être débloquées, les discussions peuvent paraître répétitives. Mais une fois que l’on a bien compris toutes les bases, que tout a bien poussé et que notre personnage arrive à obtenir beaucoup d’argent, l’aventure commence à se dessiner et on se surprend à passer beaucoup de temps à explorer le village.

 

 

D’un point de vue technique, Story of Seasons : A Wonderful Life tient relativement bien la route. Sur Switch, que ce soit en mode portable ou téléviseur, nous n’avons rien à reprocher à ce remake puisque la fluidité est au rendez-vous. Cela n’est pas étonnant pour un remake d’un jeu sorti il y a vingt ans, surtout que Marvelous a adopté une direction artistique très simple, malgré de sérieuses modifications, notamment au niveau de l’apparence des personnages. Cela peut être assez déroutant par rapport à certains personnages pour les personnes qui avaient déjà joué à l’épisode d’origine. Cette simplicité est aussi l’inconvénient de cet épisode, auquel on peut reprocher un certain manque de couleurs et de folie en le comparant aux derniers jeux. C’est aussi à ce niveau que l’on voit qu’il s’agit bien d’un remake.

 

 

Ce qui peut paraître assez étonnant avec ce remake est le soin apporté à la localisation et à la traduction. Malgré quelques petits soucis sans grande incidence hormis dans certains dialogues (nous en avons inclus dans la galerie ci-dessous), les textes traduits en français sont de très bonne qualité. On a donc très vite regardé les crédits pour voir les équipes en charge de la localisation et de la traduction. Il y a effectivement beaucoup de soin qui a été apporté à ce niveau, ce qui explique pourquoi la sortie du jeu n’était pas mondiale. Marvelous a fait appel à Testronic pour la version européenne, avec quatre personnes chargées de la traduction française et de la correction : Lucile Danilov, Corrie Gilbert, Pierre Houzé et Jeremy Pavy. Voir des équipes constituées de cette façon est assez rassurant, contrairement à d’autres productions comme une partie des titres de NIS America, dont certains jeux sont traduits par une seule voire au minimum deux personnes en français. Mais le soin apporté à la localisation de ce remake ne s’arrête pas là, puisqu’on note aussi la présence de plusieurs doublages. Un choix qui paraît assez étonnant quand on commence par un visionnage des crédits sans avoir joué une seule seconde au jeu, mais qui finit par se comprendre en jouant car le doublage est très limité. En effet, il y a seulement quelques mots et des onomatopées qui sont prononcés. On a donc des voix en français, en allemand, en espagnol, en japonais et en anglais. Pour la version française, ce sont les doubleurs suivants qui ont prêté leurs voix aux personnages, avec Ronald Magaut à la direction du doublage :

 

  • Gwenaelle Jegou
  • Quentin Thebault
  • Dominique Duforest
  • Fanny Charmont
  • Benoit Mejean
  • Juliette Croizat
  • Mathias Casartelii
  • Philippe Bozo
  • Jeremy Zylberberg
  • Dolly Vanden
  • Estelle Darazi
  • Martial Leminoux

 

 

Pour le reste, Story of Seasons : A Wonderful Life est plutôt agréable à jouer, et même en débutant dans la série, malgré le fait que l’on peut se perdre en ne sachant pas trop quoi faire, l’interface est réussie et très accueillante. Niveau musiques, sans être transcendante pour la série, la bande originale colle parfaitement aux environnements, aux saisons et aux scènes du jeu. Les musiques de l’épisode d’origine avaient été composées par Dai Nakajima, mais on doit les arrangements du remake à Satoshi Asano, le sound design à lui-même, Halim Lee et Yuki Nakashima, et le son à Iku Mizutani.

 

 

Mise à jour du 23 juin : en plus d’avoir eu l’occasion de jouer à Story of Seasons : A Wonderful Life pendant plusieurs heures, nous venons également de recevoir un kit presse rempli de surprises qui nous a été confié par Just For Games et Marvelous Europe. Voici quelques photos prises par nos soins :

 

 

Récapitulatif des informations à savoir sur la sortie du jeu, les nouveautés et améliorations

 

En France, les éditions physiques sont distribuées par Just For Games. Il y a une édition standard au prix habituel de 39,99 € et une édition limitée coûtant habituellement 49,99 €. Cette dernière comprend un carnet A5 de 140 pages, des autocollants chibi, un poster au format A3 et une boîte collector avec une nouvelle illustration exclusive de l’artiste en charge de la série, Igusa Matsuyama. Pour la version américaine du jeu, il y aura aussi une édition standard à 49,99 $ et une édition premium à 59,99 $, dont le contenu est différent. En effet, elle comprendra une chèvre en peluche, un grand poster en tissu et une boîte spéciale avec une illustration d’Igusa Matsuyama.

 

 

À l’occasion de la sortie du jeu au Japon, Marvelous avait partagé une vidéo spéciale animée par l’artiste shinrashinge, devenu très célèbre sur Twitter et Instagram pour ses animations souvent touchantes.

 

 

Voici également une bande-annonce de présentation :

 

 

La Switch était déjà bien garnie en Story of Seasons / Bokujo Monogatari, avec le remake Story of Seasons : Friends of the Mineral Town, le crossover Doraemon Story of Seasons (dont le successeur, Doraemon Story of Seasons : Friends of the Great Kingdom, est arrivé le 2 novembre dernier) et le dernier épisode inédit, Story of Seasons : Pioneers of Olive Town. Lors du Nintendo Direct du 13 septembre dernier, c’est un autre remake qui avait été annoncé. Il s’agit donc de celui d’Harvest Moon : A Wonderful Life, sorti à l’origine sur GameCube et PlayStation 2 sous plusieurs versions. Le remake, intitulé Story of Seasons : A Wonderful Life, sur Switch sera complet, avec en plus des nouveautés et des améliorations. Comme d’habitude, le jeu sortira en dehors du Japon via Marvelous Europe, XSEED Games et Just For Games. Story of Seasons : A Wonderful Life sera jouable en français, anglais, allemand et espagnol.

 

 

La première version d’Harvest Moon : A Wonderful Life, qui permettait uniquement de jouer un protagoniste masculin, est sortie sur GameCube en 2003 au Japon puis en 2004 en Occident. Il y avait d’ailleurs une compatibilité avec le jeu Harvest Moon : Friends of Mineral Town sur Game Boy Advance. Ensuite, il y a eu une édition spéciale sur PlayStation 2, sortie en 2004 au japon et en 2005 en Occident, qui ajoutait des nouveautés (nouveaux objets et événements, bande-son modifiée, possibilité d’avoir une enfant, de se marier avec Lumina et de continuer à jouer après la mort du personnage…). Enfin, il y a une version permettant de jouer une protagoniste et offrant une compatibilité avec Harvest Moon : More Friends of Mineral Town sur Game Boy Advance, sortie en 2005. De plus, Harvest Moon DS partage des éléments, le cadre et des personnages avec A Wonderful Life et Friends of the Mineral Town. A Wonderful Life fait partie des jeux les plus appréciés de la série, du moins pour la version GameCube, puisque sur PS2, il y avait des soucis avec l’édition spéciale, notamment avec le framerate, les temps de chargement qui avaient augmenté et les graphismes. Nous ne savons pas sur quelle version se base le remake, mais dans tous les cas, il aura tout le contenu de chaque version ainsi que des nouveautés.

 

 

Marvelous rappelle que la série Story of Seasons / Bokujo Monogatari est constituée de jeux de simulation de vie / agricole réconfortants permettant de vivre dans un ranch en pleine nature, où l’on peut cultiver des légumes et des fruits, prendre soin des animaux, gérer la ferme, rencontrer des personnages en ville et tisser des liens avec eux. Avec certains personnages, on peut avoir une relation amoureuse, se marier et avoir un enfant avec eux, le tout en vivant à la ferme. Dans A Wonderful A Life, notre personnage se rend à la Vallée oubliée, où l’on trouve une communauté tranquille. On commence dans cette contrée une nouvelle vie insouciante en cultivant des légumes et des fruits, et en élevant des animaux, entourés par la famille du protagoniste. Bien sûr, il y a aussi des différences entre les saisons, que ce soit au niveau des événements ou de ce que l’on peut cultiver à la ferme.

 

 

Il y aura aussi des améliorations et nouveautés dans la Vallée Oubliée. A Wonderful Life a la particularité d’être le premier jeu de la série où l’enfant du protagoniste vieillit également jusqu’à l’âge adulte petit à petit. Il en est de même pour le protagoniste, et tout se développe autour de lui (sa ferme qui devient encore plus grande par exemple et l’apparence des personnages qui change également, en plus de celle du protagoniste et de l’enfant). L’enfant peut aussi choisir sa propre carrière, en héritant ou non de la ferme, et rechercher un conjoint, et le jeu se termine ainsi jusqu’au décès du protagoniste, A Wonderful Live permettant en quelque sorte de se créer une petite histoire multigénérationnelle.

 

 

Parmi les nouveautés, il y aura des événements inédits, la possibilité de choisir entre un protagoniste masculin, féminin ou non binaire entièrement personnalisable (de la même façon que dans Harvestella par exemple), une histoire entièrement recréée dans un total de six chapitres où le protagoniste et son entourage vieillissent, avec une esthétique et des animations retravaillées, des graphismes améliorés, de nouvelles possibilités de personnalisation pour le personnage, un mode photo, des candidats au mariage supplémentaires, de nouveaux animaux, des améliorations au niveau du gameplay et plus encore. On pourra toujours se lier d’amitié avec les personnages et vivre une vie insouciante faite d’agriculture et d’élevage. Tout d’abord, il faudra installer notre propriété, avec de plus en plus d’animaux, de nouvelles récoltes hybrides et des installations améliorables. Il y a de nombreuses activités en plus de celles mentionnées précédemment, comme la pêche, la cuisine, la vie de famille après le mariage, la recherche de trésors anciens au site de fouilles local ou encore les festivals.

 

 

Par ailleurs, bonne nouvelle : Marvelous et Nintendo ont confirmé qu’il sera possible d’avoir une relation amoureuse avec n’importe quel candidat et candidate au mariage, puis se marier et avoir un ou une enfant, quel que soit le genre de notre personnage. Cela était déjà possible dans le remake de Friends of the Mineral Town, puis Pioneers of Olive Town et Rune Factory 5. Au total, il y aura sept personnages avec qui on pourra avoir une relation amoureuse, se marier et avoir un ou une enfant. En plus des candidats et candidates au mariage, il y aura bien sûr plusieurs personnages avec qui on pourra tisser des liens d’amitié. Pour le remake, les illustrations des personnages sont une fois de plus réalisées par l’artiste en charge de la série, Igusa Matsuyama (qui tient toujours un blog personnel depuis de longues années). À noter qu’au Japon, des tenues exclusives pour l’avatar étaient offertes par différentes boutiques (listées ici).

 

 

 

Tout au long de la communication autour du jeu, Marvelous a partagé de nombreuses images et informations sur le compte Twitter officiel japonais de la série. Les Tweets en rapport avec Story of Seasons : A Wonderful Life ont été répertoriés avec leurs informations sur Perfectly Nintendo dans deux articles à retrouver ici et ici. À noter que le jeu a déjà reçu une mise à jour au Japon, corrigeant notamment plusieurs bugs. Tous les détails ont été traduits en anglais à cette adresse.

 

 

Rappel sur les Story of Seasons

 

Il convient de rappeler que depuis la sortie de Bokujou Monogatari : Tsunagaru Shin Tenchi sur 3DS, la véritable série de Marvelous, autrefois connue sous le nom d’Harvest Moon en dehors du Japon, a changé de nom en Occident et se nomme désormais Story of Seasons. En effet, c’est XSEED Games qui a localisé Tsunagaru Shin Tenchi aux États-Unis. Étant donné que c’est l’éditeur américain Natsume qui disposait des droits pour la série et que la société se concentre désormais sur le développement d’Harvest Moon occidentaux n’ayant aucun lien avec l’équipe de développement des jeux japonais, XSEED avait dû choisir un autre nom pour Tsunagaru Shin Tenchi : Story of Seasons (au lieu d’utiliser à nouveau le titre occidental Harvest Moon, donc). Par la suite, Nintendo of Europe a conservé ce nom pour la version européenne du jeu sortie le 31 décembre 2015.

En dehors des différents jeux sur Switch, le dernier Story of Seasons sur 3DS, Trio of Towns, est sorti le 23 juin 2016 au Japon, le 28 février 2017 aux États-Unis et le 13 octobre 2017 en Europe via Nintendo of Europe. Un épisode dérivé / crossover est également sorti sur 3DS en 2015 au Japon puis en 2016 en Occident, Return to PoPoLoCrois : A Story of Seasons Fairytale. Marvelous a aussi sorti au Japon la version 3DS d’Harvest Moon : Les Deux Villages le 14 décembre 2017 sous le nom de Bokujou Monogatari : Futago no Mura+.

Attention, les jeux suivants ont été édités par la société américaine Natsume avec l’implication d’autres studios autres que Marvelous, dont Appci Corporation : Puzzle de Harvest Moon, Frantic Farming, La Vallée Perdue, Seeds of Memories, Le village de l’arbre céleste, Lumière d’espoir, Mad Dash, Un Monde à Cultiver et The Winds of Anthos. Comme expliqué ci-dessus, ces jeux ne font pas du tout partie de la série principale créée par Marvelous. Si vous souhaitez continuer à jouer aux « vrais Harvest Moon », il faut donc s’attarder désormais sur les Story of Seasons, à partir du jeu éponyme sur 3DS, jusqu’à A Wonderful Life sur Switch.

  • Nintendo-Difference

    par Klaus

    le 21 juin 2023 à 1:51

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