En 2020, Sébastien Benard, lead dev et game-designer de Dead Cells, formait son propre studio après son départ de Motion Twin : Deepnight Games. Un an plus tard, il sortait Nuclear Blaze sur PC via Steam et itch.io, un jeu d’action et de plateformes dans la veine de Celeste, qui permet d’ajuster la difficulté librement. Sébastien Benard a aussi sorti des outils pour aider au développement de jeux vidéo : LDtx, un éditeur de niveaux en 2D, et GameBase, un framework pour créer des jeux en langage Haxe. Par ailleurs, le développeur a plus de 20 ans d’expérience dans le développement de jeux vidéo, et a dernièrement été consultant pour Have A Nice Death. En 2022, l’éditeur Red Art Games annonçait un portage de Nuclear Blaze sur Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox One, avec une édition physique (exclusivement pour les versions Switch et PS4). Le jeu est désormais sorti sur ces consoles depuis le 28 avril, en téléchargement pour 14,99 €. La sortie de l’édition physique sur Switch et PS4, vendue au prix de 29,99 € via Red Art Games et Just For Games, est fixée au 30 juin prochain.

Présentation du jeu

Le cadre de Nuclear Blaze est un enfer de flammes, un énorme incendie ayant fait rage sur les lieux, où un petit pompier entraîné et expérimenté a été envoyé. Il doit donc contenir le feu, enquêter sur ses causes, chercher des survivants et secourir des chats cachés. Le héros va vite découvrir soudainement un établissement militaire secret, qui va contrecarrer ses plans. Il devra lever le voile sur l’histoire du Site 16 et une mystérieuse anomalie, mais pour cela, il lui faudra une accréditation difficile à obtenir.

Nuclear Blaze a la particularité d’inclure deux modes spéciaux en plus du mode principal. En effet, on trouve un mode spécial, intitulé Kid Mode, qui est donc conçu spécifiquement pour les enfants à partir de 3 ans. Il contient des niveaux plus faciles, un héros immortel, des commandes simplifiées (avec une visée automatique pour les arrosages sur les incendies proches) et de nombreux hélicoptères et camions partout pour aider le pompier. L’autre mode se nomme Hold my Beer, ajouté après la sortie du jeu sur PC et inclus directement sur consoles, qui comprend des zones cachées dans tous les niveaux et de nouvelles menaces qui demandent de faire preuve de précision et de stratégie.

On nous promet des commandes et des mécaniques de jeu fluides dans des environnements en pixel art. Comme indiqué en début d’article, le jeu permet d’ajuster la difficulté librement avec des réglages fins, mais sans mode Facile/Difficile. Le développeur indique que sans ajustement, le jeu peut être considéré comme plutôt difficile. À noter qu’à l’origine, Nuclear Blaze avait été développé en 48 heures lors de la game jam du Ludum Dare. La version à laquelle on peut jouer aujourd’hui est une vaste extension, où les mécaniques ont bénéficié d’une grande refonte, de même pour les graphismes et l’histoire. L’existence du Kid Mode est justifiée par le fait que Sébastien Benard avait pour objectif de créer un titre jouable par son fils de 3 ans. Au fur et à mesure du développement, le jeu est devenu bien plus complexe, et le développeur a donc décidé de conserver le concept d’un jeu conçu spécifiquement pour les enfants afin de le transformer en un mode additionnel pour un jeu qui est de base plus complexe.

Sébastien Benard a développé Nuclear Blaze en solo (code, game design, art), mais pour les musiques, il a fait appel à Enrique « Pentadrangle » Martín, à Marios Aristopoulos pour les effets sonores, à David « DaaWeeD » Martins pour des illustrations supplémentaires, à Abuthar pour le logo et à différents traducteurs pour la localisation dans d’autres langues listés à cette adresse.

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