Test Nintendo Switch de ATOMIK : RunGunJumpGun, la science-fiction sauce année 80 !

Dans un univers spatial, sombre et décalé, ATOMIK : RunGunJumpGun s’annonce comme un titre pro hardcore-gamer et le fait bien ressentir au pauvre joueur qui ose s’en approcher. Ce jeu qui mélange habilement le shoot them up et le jeu de plates-formes est édité par Good Shepherd Entertainment et développé par Thirty Three. Il est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch depuis le 8 février 2018. RunGunJumpGun propose des graphismes 2D pixelisés totalement assumés et qui reflète la passion que les développeurs ont pour des jeux tels que VVVVVV, Hotline Miami ou Super Meat Boy : une ambiance rétro directement venue des entrailles des années 80. La bande-son électro et kitch participe grandement à cette atmosphère à la fois fun et sombre.

Un test rédigé par Lordseth.


Il était une fois dans une galaxie trop lointaine…un collecteur d’ATOMIK

Le joueur incarne un Collecteur (armé d’un Minigun, ou quelque chose de proche) et doit récupérer le plus d’ATOMIK possible, la ressource la plus importante au bon fonctionnement du système solaire Extax qui se meurt. L’histoire est racontée par des flashs entre chaque niveau par plusieurs personnages et aliens stéréotypés. Pour récupérer la fameuse denrée, il faut parcourir les trois mondes thématiques du titre, composés de 120 stages différents, jusque-là, tout va bien. Dans ATOMIK : RunGunJumpGun, seuls deux boutons sont nécessaires pour jouer, un pour tirer et l’autre pour sauter, ou plutôt léviter grâce à la faible gravité de l’espace. En effet, le personnage avance tout seul (et bien assez vite), ce qui montre bien que c’est le jeu qui joue avec le joueur, et il est sadique…

Bande-annonce officielle !

Die and retry

Le début du premier monde fait office de tutoriel en apprenant au joueur les bases des contrôles et du monde dans lequel il s’apprête à mourir, car il mourra c’est certain. Au départ, il faut surtout contrôler le saut du personnage pour ne pas rester bloqué et se faire rattraper par l’écran ou pour éviter les pics disséminés un peu partout. Viennent ensuite les premières tourelles, les premiers ennemis et les premiers murs. Là, le jeu se complique. En effet, lorsqu’il tire, le Collecteur ne saute plus, et vice-versa. Il faudra donc jongler pour d’une part abattre l’obstacle, mais aussi pour ne pas tomber sur un piège et continuer d’avancer. Le cosmonaute peut se faire toucher seulement deux fois, ensuite c’est la mort et il recommencera joyeusement son stage depuis le début, la seule « aide » est l’absence de Game Over. Pour couronner le tout, chaque zone a sa spécificité, comme l’eau où tout est inversé dans le troisième monde, ou alors le haut de l’écran qui rejoint le bas dans le second.


Oui, mais combien de temps ?

Pour le joueur lambda, il ne faudra pas plus de 4 ou 5h pour terminer le fameux titre, c’est-à-dire aller du point A au point B sans mourir et sans s’embêter à récupérer tous les ATOMIK sur le chemin. Mais pour le hardcore-gamer qui veut absolument tout finir à 100 %, cela lui demandera beaucoup plus de temps (attention, risque de nuit blanche détecté). Récupérer tous les ATOMIK de chaque niveau (une dizaine par stage) mettra les nerfs à rude épreuve, car la ressource est placée à des endroits stratégiques, bien souvent au plus près des ennemis et des dangers, donc de la mort.


Conclusion : OUI !

Pour 7,99 € sur l’eShop de la Nintendo Switch, ATOMIK : RunGunJumpGun propose un contenu plus que correct, pour rappel : plus de 120 niveaux et trois mondes différents. Les personnages stéréotypés, les décors en pixel, l’ambiance rétro et la musique électro survitaminée plongeront les nostalgiques des années 80 dans un monde rétro qui fait du bien. Que l’on y joue en tant que casual (joueur occasionnel) ou core-gamer, le jeu n’oblige à rien, sauf de finir le stage sans mourir. Dans son genre, ATOMIK a tout pour plaire.

LES PLUS : 

+ Le prix raisonnable
+ L’ambiance générale
+ La bande-son
+ Le gameplay simple, mais profond
+ La durée de vie pour atteindre le 100%

 

LES MOINS :

– Pour ce prix ? Rien !

_______________________________________________________________

Le système de verdict de Nintendo-Difference repose sur trois niveaux :

– OUI ! (nous recommandons l’achat de ce titre, peu importe quel joueur vous êtes : vous l’apprécierez, à condition de ne pas être hermétique au genre). Le Oui accompagné du ND Award récompense les titres soit exceptionnels que vous devez acheter quoiqu’il arrive, soit ceux nous ayant provoqué de gros coups de coeur !

– “Peut-être” (nous recommandons de bien lire le test avant d’acheter le jeu, car il peut ne pas correspondre à tout le monde, et ce pour des raisons qui peuvent largement être différentes d’un jeu à un autre). Par exemple, un titre peut être tout à fait exceptionnel et obtenir un “Peut-être” parce qu’il se classe dans un genre de niche qui ne correspondra pas à tout le monde alors qu’un autre pourra s’avérer vraiment moyen et à ne réserver qu’aux puristes du genre ou aux fans inconditionnels (comme dans le cas d’une adaptation par exemple).

– NON (nous ne recommandons pas l’achat de ce jeu). Trop mauvais ou trop cher pour ce qui est proposé.

Nous avons abandonné l’idée des notes, car celles-ci n’aident en rien à faire un choix, avec ce système vous savez si vous pouvez acheter les yeux fermés, s’il faut bien lire le test pour savoir si le jeu peut vous convenir ou s’il faut tout simplement s’enfuir.

 

  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 28 février 2018 à 10:18

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  • Sorties :
  • 8 Février 2018
  • 25 Janvier 2018
  • Non prévue
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