[Zoom 3DS] Preview de Ridge Racer 3DS

Le 25 mars, nous retrouverons sur la ligne de départ deux célèbres séries de jeux de courses, Asphalt et Ridge Racer, auxquelles on ajoutera pour l’occasion un petit « 3D ». Les amateurs du genre devront donc faire leur choix entre ces deux titres, qui, forcément, sont différents d’un point de vue conduite et contenu. D’un côté nous avons donc Asphalt, qui se veut plutôt réaliste dans la conduite et complet dans le contenu, alors que Ridge Racer est pour sa part dominé par un style arcade, avec des savonnettes à la place des véhicules. Voyons si le vent de fraicheur apporté par la Nintendo 3DS et ses nouvelles fonctionnalités ont inspiré Namco pour son nouvel opus : Ridge Racer 3D.

Dès les premières minutes de jeu, on retrouve le bon vieux gameplay de la série, avec des drifts à tout va et une bonne impression de vitesse ressentie. D’ailleurs, la réalisation 3D amplifie cette sensation de rapidité et permet aussi de mieux apprécier les distances entre votre bolide et la chaussée grâce à l’effet de profondeur. Vous pourrez donc focaliser votre attention sur vos adversaires et les courbes du circuit afin d’atteindre plus efficacement la première place. Concernant les circuits, Namco a préféré reprendre ceux des anciens volets et ajouter que quelques nouvelles pistes. Même topo d’ailleurs pour les véhicules qui ne sont toujours pas licenciés. Si on ne sait pas exactement combien de circuits et de voitures seront disponibles dans la version finale, Yozo Sakagami, producteur du jeu, a annoncé que plus de 150 évènements seront inclus dans le mode Grand Prix.

Du côté des modes d’ailleurs, pas de grosses nouveautés non plus. Dans le mode Grand Prix, vous devrez parcourir un à un les circuits tout en récoltant des crédits pour débloquer de nouveaux bolides, des thèmes musicaux (au nombre de 40, dont 15 tout nouveaux) ou encore acheter de la nitro (disponible dès le départ de la course) ou un boost de départ automatique. La jauge de nitro est d’ailleurs découpée en 3 parties, utilisables à l’unité ou d’un coup, selon le besoin du moment. Il vous faudra apprendre à maitriser l’utilisation de celle-ci car la conduite devient plus difficile à haute vitesse et même si il n’est pas possible de vous crasher, il n’empêche que de se frotter aux rambardes de sécurité vous fera perdre de la vitesse, et donc du temps. De plus, suivant le type de voiture choisi (drift Standard, Dynamic ou Mild), la maniabilité évolue et les dérapages, aussi fréquents soient-ils, se négocient différemment. Namco a d’ailleurs ajouté une nouveauté dans son gameplay puisqu’il est maintenant possible de faire partir la voiture en dérapage à l’aide d’un bouton, à la manière d’un Mario Kart. Cet ajout permet aux débutants de se familiariser avec les dérapages « savonnettes » de Ridge Racer, une pression sur le bouton permettant d’entamer un dérapage, et une seconde pression ramenant le bolide dans le droit chemin, à condition de bien gérer sa trajectoire – ce qui sera facilité grâce au Circle Pad de la console, qui convient parfaitement au gameplay du jeu. En plus de la maitrise de la nitro et des drifts, les super départs et l’aspiration s’ajoutent aux techniques de jeu permettant de faire la différence contre les concurrent les plus coriaces et les circuits les plus difficiles du mode Grand Prix. Pour les autres modes, c’est du classique avec le Contre la montre ou encore la Course Rapide. Notons cependant le mode Tour, dans lequel on peut préciser combien de temps on souhaite jouer et quels types de circuits et de difficulté de virages on veut pratiquer. Sympa quand on a que dix minutes de libres, ce mode se révèle parfait sur console portable !

Enfin, on termine avec les possibilités de connectivités. Ridge Racer profitera de StreetPass avec l’échange de fantômes (il sera ainsi possible de stocker jusqu’à 50 fantômes) mais aussi du multi-joueurs en réseau local, puisque l’on pourra affronter jusqu’à trois autres concurrents dans les modes Course Standard, Course avec modèle unique (entendez par là, tout le monde conduit la même voiture) et Team Battle et chacun des joueurs pourra utiliser sa propre photo comme avatar pendant la partie. On regrettera cependant forcement l’absence d’un mode online.

Pour conclure, Namco s’est reposé sur la réputation de sa série en reprenant circuits, voitures et modes de jeu de ses anciens volets mais a su tirer profit de la technologie 3D de la console puisque la réalisation graphique est très satisfaisante. Cependant, même si les graphismes et le gameplay sont bons, il n’en reste pas moins que les habitués de la série vont certainement trouver que le soft manque de fraîcheur et d’innovation, et qu’il ressemble plus à un simple portage opportuniste. Seuls les nouveaux venus trouveront peut-être un véritable intérêt au jeu, grâce à son style arcade unique – à moins que leur attention ne se porte vers un soft, certes différent mais bien plus complet dans sa catégorie, Asphalt 3D – pour ne pas le nommer.

Article rédigé par DKG.