7th Dragon III Code : VFD

En résumé

  • Sorties :
  • 2 Decembre 2016
  • 12 Juillet 2016
  • 15 Octobre 2015

L'avis de Zelgius

7th Dragon III Code : VFD avait de quoi plaire grâce à son univers sympathique, son système de classe très bien pensé et ses belles compositions musicales. Cependant, le jeu présente 2 gros défauts : un scénario bancal, prévisible et saupoudré d'une petite pointe de niaiserie, dont le tout ne décollera qu'à la toute fin du jeu et le manque de difficulté qui entraîne immédiatement à une grosse baisse de rythme et dont l'ennui s'installe rapidement. L'obtention rapide et facile d'un bon équipement et des talents fait qu'on terrasse tout ce qui bouge, entraînant une progression monotone. 7th Dragon III Code : VFD est donc conseillé pour les amateurs de RPG, mais il ne restera pas dans les annales de la ludothèque très fournie de la Nintendo 3DS.

Les plus

  • Une belle composition musicale
  • Les classes proposées
  • Mignon graphiquement

Les moins

  • Scénario classique et prévisible
  • Aventure manquant de rythme et ennuyante
  • Combat manquant un peu de punch
  • Nintendo-Difference

    par Zelgius

    le 19 février 2017 23:00

C’est avec une grande surprise que l’Europe a accueilli, parmi les sorties de fin d’année (2016), le RPG 7th Dragon III Code : VFD, une première pour cette série qui sort enfin en dehors des frontières du Japon. Il faut rappeler que la série a vu le jour sur Nintendo DS en 2009 pour atterrir sur PlayStation Portable avec 7th Dragon 2020 (le jeu a également connu une extension sous le nom de 7th Dragon 2020-2). Une aubaine pour tout amateur de RPG que de pouvoir au troisième et dernier épisode de la trilogie y jouer dans la langue de Shakespeare. Mais le jeu fait-il honneur à ces prédécesseurs et surtout : arrive-t-il à convaincre ?

Unit 13

7th Dragon III Code : VFD se déroule durant l’année UE77 (en l’an 2100 de notre calendrier) soit pratiquement 80 ans après les événements de l’épisode 7th Dragon : 2020. Alors que le monde pensait être débarrassé de la menace, voilà que de nouveaux dragons sont apparus sur Terre, menant l’humanité à sa destruction. Et comme un malheur ne vient pas tout seul, une fleur toxique se propage à travers le monde, contaminant ainsi chaque personne par une maladie incurable. Afin de lutter contre ce nouveau fléau, une nouvelle société du nom de Nodens a été créée par trois acolytes de longue date : la malicieuse et généreuse Allie, l’intelligent et glamour Julietta et le grossier lapin Nagamimi. Cette entreprise a ainsi fondé le jeu 7th Encount qui se veut être plus qu’un simple MMORPG en réalité virtuelle permettant de s’amuser et oublier les tracas du quotidien. L’objectif est de trouver les personnes qui possèdent le « potentiel »pour vaincre les dragons qui infestent le monde. Et cette personne, c’est « vous » alias l’avatar que vous allez créer lorsque vous lancerez une partie. Avec 2 autres compagnons recrutés également en cours de route, l’avatar va alors commencer la lutte pour la survie de l’humanité. Cette équipe portera le nom de code « unité 13 » en référence aux héros qui ont triomphé des dragons. Pour accomplir à bien cette tâche, l’équipe devra voyager à travers le temps pour récupérer des échantillons des dragons légendaires. L’objectif est clair, net et précis : réunir les échantillons des 6 dragons légendaires pour pouvoir vaincre le septième, encore caché, connu sous le nom de VFD et qui serait à l’origine du mal qui sévit en ce monde. Cependant, les choses ne vont pas se passer comme prévu et l’histoire du monde s’en voit altérée, proposant ainsi de nouvelles voies vers un futur radieux. 

On a affaire ici à un grand classique du scénario post-apocalyptique. L’histoire a beaucoup de mal à se lancer et les événements sont très facilement prédictibles en cours de route. Il y avait fort à faire avec les sauts dans le temps et la modification de l’histoire grâce aux actions des protagonistes, mais l’impact en semble limité en général sur le déroulement de l’histoire du jeu. Le cliffhanger, tout aussi prévisible, arrivera d’un coup et tout s’enchaînera très vite, rendant le scénario assez inégal tout au long du jeu. Au final, il ne faut pas s’attendre à une histoire exceptionnelle et les effets de surprises du scénario tombent rapidement à l’eau.

À la chasse aux dragons

Comme évoqué au début du test, 7th Dragon III Code : VFD propose de créer sa propre équipe tout au long du jeu. Le soft propose pas moins de 16 apparences différentes qui comprennent chacun 3 coloris différents. Une fois le style choisi, il faudra faire le choix parmi 8 classes différentes proposant chacune des avantages distincts. Du samouraï qui aura une grosse force de frappe à l’agent, spécialisé dans les altérations d’état en passant par le duelliste qui puise sa force dans les cartes magiques, les classes de 7th Dragon III Code : VFD ont le mérite de proposer de l’originalité, sortant ainsi des codes classiques de systèmes de jobs que l’on trouve dans une bonne partie des RPG. L’autre force du système de création de personnages de 7th Dragon III Code : VFD, c’est le choix des voix et pour cela, SEGA a fait appel à des seiyuu (20 pour les hommes, 20 pour les femmes) tous reconnus dans leurs professions. Vous trouverez la liste complète ici.

Afin de lutter efficacement contre la menace, l’unité 13 doit récolter des tissus et données de combat de chaque monstre légendaire afin de pouvoir préparer la venue du septième dragon, celui dont la mort mettra la fin à tout ce cataclysme. Cependant, certains étant décédés et enterrés depuis longtemps, il sera nécessaire aux protagonistes de voyager à travers le temps pour les rencontrer. On aura donc l’occasion de voyager à travers 11 zones différentes réparties dans le passé, présent et futur. Une fois dans le donjon, une carte des lieux se développe sur l’écran tactile de la console pour mieux repérer son chemin ainsi que les points de sauvegarde et les coffres. Mais ce n’est pas tout : les mini-boss seront également visibles sur cette carte. L’une des particularités du jeu est d’affronter les 255 dragons du jeu, qui sont disséminés dans toutes les périodes et qui se promèneront sur la carte à la manière des grosses bestioles d’Etrian Odyssey. Vaincre les dragons amènera aussi bien de l’expérience que des points “DZ” qui seront utilisés pour améliorer le quartier général avec le développement de lieux de résidences ou des boutiques pour acquérir de nouveaux équipements et débloquer d’autres quêtes utiles.

La faiblesse de 7th Dragon III Code : VFD réside dans un certain manque de rythme. On ne fait principalement qu’avancer tout en tuant les mini-boss qui gênent le passage. Un indicateur situé en haut à gauche indique l’arrivée des ennemis lorsqu’il vire au rouge. D’ailleurs, on se prête à l’ennui d’avoir toujours à affronter les mêmes mini-boss dans chaque lieu, rendant l’exploration et les combats pour le moins ennuyants. Si les gros monstres d’Etrian Odyssey inspiraient la crainte lorsqu’on les rencontrait, les mini-boss de 7th Dragon III Code : VFD, en revanche, provoquent l’effet inverse. Les personnages obtiennent assez rapidement des talents puissants, il n’y aura donc aucune difficulté à réduire ces pauvres dragons en charpie en seulement quelques tours, même en difficulté normale. 

Niveau combat, le jeu opte pour le même angle de caméra qu’Etrian Odyssey ou des premiers Shin Megami Tensei à savoir, vue de dos. Si l’on retrouve les traditionnelles commandes des RPG, les personnages auront l’occasion d’augmenter leurs dégâts grâce à l’action “Exhaust” qui se remplira petit à petit pendant les combats. Si des alliés se retrouvent à l’arrière, ils pourront prêter main-forte en effectuant leurs coups spéciaux et désactiveront les améliorations d’états du camp adverse. Hormis cela, rien de bien folichon : on assiste à un grand classique du tour par tour. L’intérêt des combats prend tout son sens en fonction de son équipe. Le personnage ayant la classe “God Hand” pourra charger son attaque, tandis que le duelliste devra piocher des cartes élémentaires pour utiliser les sorts. Le bannisseur, quant à lui, devra faire attention à ses munitions pour lancer de grosses attaques. Un petit point positif qui rend les combats plus passionnants. 

En termes de graphisme et de level-design, 7th Dragon III Code : VFD arrive à convaincre en utilisant des univers colorés, comme le montre si bien le monde d’Atlantica. Niveau musique, le jeu s’en sort très bien grâce aux talents de compositeur Yuzo Koshiro qui a acquis une forte expérience en travaillant sur beaucoup de projets comme Shenmue, Streets of Rage, Castlevania : Portrait of Ruins, Etrian Odyssey ou encore ActRaiser, Kid Icarus : Uprising et Super Smash Bros. for Nintendo 3DS & Wii U. En termes de durée de vie, il faut compter une bonne trentaine d’heures de jeu. 

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