Aero the Acrobat

En résumé

  • Sorties :
  • 3 Octobre 2003
  • 22 Juin 2002
  • 20 Decembre 2002

L'avis de Goonpay

Aero the Acrobat est un solide jeu de plate-forme qui péche un peu à cause d'une durée de vie réduite. Un bon jeu qui aurait pu devenir excellent voire incontournable !

Les plus

  • Les mouvements du héros
  • l'ambiance unique
  • les mini-jeux

Les moins

  • manque d'innovation
  • un peu court
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 29 novembre 1899 23:50

Sorti en 1993 sur la Super Nintendo, Aero revient pour nous montrer ses talents d’acrobate dans une version GBA un peu améliorée pour l’occasion. Profitons-en donc pour en parler un peu dans ce test.

Au pays des clowns !

Tout commença il y a quelques années. Edgar Ektor était un jeune enfant un peu capricieux, riche et très gâté qui aimait le cirque. Il aimait faire des blagues qui bien souvent ne faisaient rire que lui. Cette manie se retourna contre lui car une de ses farces ayant mal tourné, un lion du cirque fut presque tué par sa faute. En punition, il fut banni du cirque. Mais il ne comptait pas en rester là ! Oh que non ! Il allait se venger…
Sa famille disparut dans d’étranges conditions. Il prit son héritage et fonda son empire…
20 ans après, ce dernier est devenu un homme riche et puissant qui a juré de se venger du monde du jeu. Et comme par hasard, un cirque est venu s’installer en ville. Parmi tous les artistes de la troupe, on retrouve la star, Aero qui se prépare à effectuer son numéro mais tout à coup, la salle entière est plongée dans l’obscurité. Aero se retrouve nez-à-nez avec Edgar qui déclare que ce spectacle est complètement nul ! En s’en allant, il enlève les spectateurs et surtout Ariel, la petite amie de notre jeune héros. Vous voici maintenant dans la peau de la star !

Paillettes et strass

L’univers du cirque est un univers riche en couleurs, en décors. Les costumes brillent de mille feux, les couleurs sont chatoyantes, le maquillage plus que présent, les lumières surgissent d’un peu partout, tout un ensemble qui fait la joie des petits et des grands enfants. Aero The Acrobat n’échappe pas à cette règle. Les premiers niveaux sont remplis de couleurs un peu “flashy”. Des cotillons volent dans tous les sens, les plates-formes sont faites de briques de couleurs vives, des ballons flottent dans le fond de l’écran, bref, c’est la fiesta ! Chaque monde est propice à changer de décors, mais dans tous les cas, l’écran est surchargé d’éléments colorés correspondant parfaitement aux niveaux. Les références aux éléments du cirque sont constamment présentes : corde, animaux, clowns, ballons, cerceaux, petit vélo, trampolines, feu, etc…
Les personnages, autant ennemis que amis (on rencontre tout de même plus d’ennemis :-P) sont de taille raisonnable, ni trop grands, ni trop petits. On rencontre environ une dizaine d’ennemis différents, principalement des clowns. Leurs mouvements sont assez limités, seuls quelques uns vous lancent des projectiles mais leur emplacement est souvent gênant. On trouve également beaucoup de pointes dans les décors, celles-ci sont de plus en plus nombreuses au fil du jeu et là encore, leurs positions sont plus que gênantes.
Le design du héros fait preuve d’une attention toute particulière. C’est un peu normal quand on sait que Aero est apparu à l’époque où chaque boîte de jeu cherchait à avoir sa mascotte, histoire d’être dans le coup ! Un personnage que l’on doit à David Siller. Aero est donc un animal assez étrange : il a le corps d’un humain, des oreilles de renard et des dents de vampire. Sur sa cape, 2 ailes qui le font ressembler à une chauve-souris. Aero est donc un personnage très charismatique dont les attitudes plutôt rigolotes ne vous laisseront pas de marbre.

Il y a au total 4 mondes : Circus, Funpark, Woods et Museum qui sont eux-mêmes découpés en actes (24 au total). Chaque acte propose son propre environnement en harmonie avec le monde dont il fait partie. Les niveaux sont variés de par leurs objectifs : trouver un certain nombre de plates-formes “étoiles”, passer à travers des anneaux, trouver des clés pour ouvrir les portes, trouver la fin du niveau en passant par les passages secrets, faire des courses sur différents engins de la fête foraine, récupérer des items pendant le saut à l’élastique, etc… Différents accessoires (canons, machines à bulles) seront placés ci et là pour vous permettre d’atteindre des endroits haut perchés qui regorgent d’items en tout genre.
Des cut-scenes et une intro sont venus se glisser dans la version GBA. C’est sympa mais ça n’a rien de transcendant.
Malheureusement, les niveaux sont irréguliers dans la longueur. Certains sont immenses, on tourne en rond pendant longtemps pour finir notre objectif, d’autres sont très courts mais fort jouissifs : vous êtes dans un engin sur rail (un peu comme sur les grands 8 qui avance à toute vitesse et vous devez éviter les obstacles qui se dressent devant vous ou encore, vous êtes dans un niveau où il n’y a que des chutes d’eau, la chute est inévitable, et vous devez esquiver tous les pièges qui se dressent sur votre chemin. Le mode 7 des stages bonus vous rappellera un certain Pilotwings : Aero saute d’un tremplin placé dans les airs. Vous devez passer à travers le maximum d’anneaux puis chuter dans une petite piscine !
Des boss sont bien entendu au rendez-vous. Ils sont géants, comme à l’ancienne ; pour les vaincre, il suffit de trouver leur point sensible et frapper dessus (parfois plus facile à dire qu’à faire). Pour le boss de fin, Edgar Ektor, vous devez à la fois gravir les étages de la tour qui est infestée d’ennemis et le frapper.
On regrette donc que le jeu soit si court, une après-midi suffit à le finir. Ceci est dû aux vies qu’il est très facile d’obtenir, à condition de fouiller les stages ou alors à la sauvegarde automatique (3 slots de sauvegarde). Ne boudons tout de même pas cette option qu’on aimerait voir dans plus de jeux !

The Acrobat !

Avec un titre pareil, on est en droit de s’attendre à une maniabilité simple et efficace qui permet de faire des prouesses ! Heureusement que c’est le cas, quoique …
Commençons tout de suite par le petit détail négatif. Aero peut effectuer un double-saut dit “torpille”, c’est-à-dire qu’à la 2ème pression, Aero part en vrille mais toujours en diagonale, ce qui est un peu dommage.
Mais pour le reste, c’est du tout bon. Vous pouvez utiliser cette attaque torpille sur les ennemis, vous pouvez même, si vous êtes habile, enchaîner 2 attaques torpille en l’air ce qui peut s’apparenter à un triple-saut ! Une fois en l’air, vous pouvez aussi planer grâce à la cape de notre héros et surtout grâce au bouton R. Cette fonction a été retouchée par rapport à la version Snes car, maintenant, il est possible de bouger tout en flottant tandis que dans la version Snes, Aero faisait du surplace. Il peut aussi envoyer des petites étoiles, très utiles pour se débarrasser d’ennemis trop encombrants. Pour finir avec les mouvements “de base”, sachez que l’acrobate peut descendre les échelles en se laissant glisser le long des 2 barres verticales (trop cool !).

En effet, Aero a plus d’un tour dans sa poche. Ce dernier peut marcher sur des fils ou utiliser des monocycles. Mieux encore, il peut se suspendre à ces fils et continuer son chemin à la force des bras. Il effectue des sauts périlleux lorsqu’un bassin d’eau l’attend en bas (mais attention à ne pas tomber à côté !). Il se sert également de canons pour se propulser dans les airs, de trampolines qui lorsqu’ils sont placés à la verticale peuvent lui faire atteindre des hauteurs/distances impressionnantes, de ballons qui grimpent dans le ciel, de cordes (il se prend pour Tarzan parfois 😛 ) ou encore d’un élastique pour se jeter dans le vide et attraper un objet précieux.
Certains items lui permettent de voler durant quelques secondes où bon lui semble, d’autres de le rendre invincible temporairement. Le parachute ralentit sa chute … (comment ça logique ?) et il peut ainsi saisir les objets qui flottent dans les airs. Des télétransporteurs sont aussi disséminés dans certains niveaux.
Finalement, tout ce texte pour dire que du côté de la maniabilité, Aero, c’est du solide, d’autant plus que le jeu est rapide et fluide.
Parlons quelques lignes de la musique qui n’a pas évolué par rapport à la version Snes, elle s’est juste affinée montrant ainsi que la GameBoy Advance peut produire de bonnes choses (on n’en doutait pas). L’atmosphère festive du cirque est très bien retranscrite, le sentiment de devoir se presser aussi. Toutefois, ne vous attendez pas à des merveilles. C’est pas mal, sans plus.

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