Bomberman 2

Saga culte du jeu vidéo, Bomberman connaît depuis quelques années un
renouveau difficile. Après avoir exploré plusieurs genres comme le RPG,
le party-game ou le Mario Kart-like, Hudson Soft revient avec Bomberman 2
sur des bases qui ont fait la renommée de ses ainés, tout en y ajoutant
quelques nouveautés appréciables.

Une saga culte…

Digne d’une superproduction
hollywoodienne, le scénario du titre n’est absolument pas palpitant et
n’est qu’un prétexte pour enchainer les niveaux : un virus a infecté la
ville, vous êtes son dernier espoir. A croire que James Cameron en
personne est l’auteur de cette magnifique histoire. Les passages de
narration seront donc quasiment toujours accompagnés d’un bourrinage de
touches pour passer ces informations inutiles et vite reprendre la
partie, car c’est bien le cœur du jeu qui fait tout le charme de
Bomberman 2.

Deux modes sont proposés au joueur : missions et
bataille. Alors que le mode bataille reprendra classiquement (et comme
sur les autres opus DS) des affrontements jouables à plusieurs, en
arènes fermées, avec choix des règles et environnements, les missions
permettront d’aller plus loin et de découvrir un système de jeu
intéressant.

En effet, dans cet épisode, le poseur de bombes
gagne de l’expérience en remplissant différents objectifs. Ces derniers
peuvent aller de la recherche d’une clé jusqu’à l’élimination de tous
les ennemis, en passant par l’activation de bornes. L’expérience
remportée permet alors d’augmenter le niveau de son personnage, mais
aussi de gagner des points d’équipement.

Equipement ? Unités
plutôt, puisque c’est le nom donné à ces items de customisation.
Récupérés dans les niveaux, ils permettront d’augmenter les
caractéristiques de Bomberman. Tête, corps, bras, jambes, il faudra
choisir#row_end judicieusement ses protections pour avoir un avatar
correspondant à son style de jeu. Il sera ainsi possible d’augmenter ou
réduire la vitesse, la défense, la longueur de l’impact, etc. A cela
s’ajouteront des capacités apparaissant lorsque certaines unités sont
combinées. Celles-ci permettront par exemple de donner un coup de pied
dans les bombes, de miner le terrain, d’utiliser un boomerang ou un
bouclier, voire même de connaître les bonus présents dans les blocs, qui
boosteront, eux aussi, temporairement vos caractéristiques.

Un Gameplay bien huilé

Bien
entendu, la majeure partie du plaisir est présente au cœur de l’action.
Les habitués s’y retrouveront facilement et les amateurs prendront vite
en main le gameplay intuitif du soft. Dans un univers cyberpunk, on
court à travers des niveaux, divisés en trois objectifs, et aux
propriétés parfois particulières (tapis roulant, sols instables, sables
mouvants) selon l’environnement, tout en posant des bombes pour détruire
blocs et ennemis. Que l’on se la joue bourrin ou hyper précis, on
s’amuse vraiment beaucoup et c’est ce qui compte. A chaque fin de
tableau, une note allant de D à S nous sera attribuée pour notre score
et notre temps.

Quant à la difficulté, elle est vraiment
évolutive au fil des missions et devient même assez pointue lors des
dernières heures de jeu. La grotte et la tour risquent d’en énerver plus
d’un mais patience, efforts et abnégation seront récompensés à juste
titre ! Le summum de l’énervement étant peut-être atteint lorsque l’on
se retrouve coincé entre ses propres bombes…