Ittle Dew 2+

En résumé

  • Sorties :
  • 19 Mars 2020
  • 19 Mars 2020
  • Non prévue

L'avis de Lordseth

Le jeu de Ludosity, Ittle Dew 2+, est un très bon Zelda-like, qui a su se démarquer grâce à son univers loufoque, attachant et parsemé d'humour. Quelques points noirs sont à noter comme la trop grande sensibilité ou la redondance des boss, mais fort heureusement ceci n'altère pas trop l'expérience de jeu. Le titre plaira assurément à tout joueur en manque de Zelda rétro, seul bémol son prix de 29,99 € un peu cher pour un jeu qui ne dure que 15 heures au grand maximum.

Les plus

  • Graphisme unique et charmant
  • Humour omniprésent
  • Prise en main rapide et simple
  • Monde ouvert et énormément de choses à découvrir
  • Beaucoup d'ennemis différents
  • Beaucoups de trésors cachés
  • Énigmes agréables

Les moins

  • Sensibilité un peu trop élevée pour les passages techniques
  • Recyclage des Boss
  • Histoire très basique
  • Un peu cher pour une petite durée de vie
  • Nintendo-Difference

    par Lordseth

    le 21 décembre 2017 23:00

 Publié par Nicalis, qui n’en est pas à son premier coup d’essai (The Binding of Isaac : Afterbirth, Cave Story+, Tiny Barbarian DX ou VVVVVV) et développé par Ludosity, Ittle Dew 2+ a fait son entrée dans le catalogue de l’eShop le 14 novembre dernier, la version de base du titre est déjà sortie sur Steam, PS4 et Xbox One. Il existe aussi une version physique en Amérique du Nord, qui contient une carte de l’île waterproof et un livret d’instructions en couleur. Comme dans le premier opus, le jeu offre une histoire très simple où la jeune héroïne Ittle et son renard ailé Tippsie font naufrage sur une étrange île (encore). Les deux compères ont complètement détruit leur radeau en s’échouant, le but sera de récupérer huit planches pour le reconstruire, bien entendu chaque planche est cachée dans un donjon, protégé par un boss. Précisons que la version Switch apporte des nouveautés comme le DreamWorld directement inclus dans le jeu.

Un bon coup de crayon

Ittle Dew 2+ propose une aventure en 3D contrairement à son grand frère, fortement inspiré par la licence Zelda en vue aérienne, dans un monde ouvert au style crayonné et enfantin. Les donjons sont tous plus loufoques les uns que les autres, du château de matelas, de l’exposition d’art jusqu’à la bibliothèque. Le travail sur le son n’est pas en reste non plus, chaque zone (une dizaine) possède sa propre piste et les musiques souvent décalées collent parfaitement au thème visuel du jeu, mention spéciale pour celle du dernier donjon. De plus, l’humour est toujours présent que ce soit de la part des personnages non-joueurs, de l’acolyte Tippsie (oui, il parle en plus de voler) ou des divers panneaux disséminés un peu partout. On regrette néanmoins que le jeu soit totalement en anglais.

Qui a parlé d’histoire ?

Après le naufrage de leur embarcation de fortune, Ittle et son renard sont accueillis par un étrange vieillard, Passel le gardien de l’île. Il leur indique bien gentiment qu’il n’y a rien sur cette île pour reconstruire leur embarcation, pendant ce temps-là l’astucieux Tippsie dérobe une carte magique au vieil homme. Grâce à celle-ci on découvre que huit pièces de radeau sont cachées dans huit donjons un peu partout sur l’île et qu’elle nous guidera pour y accéder. L’aventure peut alors commencer…

Niveau gameplay, la prise en main s’avère bien meilleure que sur le premier opus, en nous offrant la possibilité de bouger dans toutes les directions et plus seulement haut, bas, gauche, droite. On pourra pousser, créer des blocs de glace, allumer des feux, faire des roulades pour esquiver, casser des murs. À noter la sensibilité bien trop forte qui nous fera tomber à maintes reprises dès qu’un passage sera trop sinueux et truffé d’ennemis. La grande variété des monstres est d’ailleurs à saluer, contrairement aux boss qui sont recyclés à outrance, trois reviennent dans les sept premiers donjons et utilisent le même pattern d’attaques en plus puissant, seul le quatrième est inédit. Les combats sont très dynamiques et la difficulté monte raisonnablement tout au long de l’aventure, sauf la fin du jeu qui en fera rager plus d’un. Aussi, on se rendra très vite compte que les adversaires demandent une stratégie propre pour les battre. Les donjons se déroulent à la façon d’un Zelda classique, des salles, des monstres, des clefs, des énigmes, des pièges et un boss à vaincre.

Nous arrivons dans ce monde avec un simple bâton, cinq cœurs de vie et notre compagnon qui pourra donner des conseils lorsque nous serons bloqués. La carte et certains panneaux indiquent l’emplacement des donjons dans un ordre précis, mais il est possible de les faire dans le sens souhaité avec les armes de base, mis à part le dernier. Pour ce qui est de l’armement, il en existe quatre différents que l’on trouvera au fur et à mesure de l’épopée et qui seront assignés directement aux quatre touches de la manette : le bâton, la baguette de force, la dynamite et la bague de glace. Notons que seul le bâton évoluera en sabre de feu puis en masse, les autres ne gagneront qu’en puissance. Énormément de petits secrets sont truffés ici et là, et on devra jouer avec les différents instruments d’Ittle pour les résoudre et trouver chaque trésor. Nous pourrons améliorer la vie, la résistance, l’attaque et l’arsenal de notre personnage en accomplissant des mini-donjons que la carte indiquera en trouvant des “secret shard”. Pour rappel le monde d’Ittle dew 2+ est ouvert, heureusement des warps pour chaque zone sont présents avec un soin intégral à côté, on ne crachera pas dessus.

Et enfin…

Pour revenir au nerf de la guerre, les énigmes ne sont ni trop difficiles ni trop faciles, un très bon juste milieu en ce qui concerne l’aventure de base avec une grande et appréciable synergie qui existe entre chaque objet. Activer plusieurs cristaux, allumer des interrupteurs en même temps ou dans un ordre précis, exterminer tous les monstres d’une salle et embraser des feux est notre quotidien dans Ittle Dew 2+. Les plus téméraires pourront tenter le Dreamworld qui est composé de mystères bien plus corsés à résoudre. Sorte d’épopée secondaire, cinq donjons avec des casse-têtes particulièrement ardus vous attendent, dans ceux-ci les armes utilisables sont prédéfinies, ce qui n’aide pas. De plus, 40 cartes sont à trouver et à collectionner dans ce monde. En ce qui concerne la durée de vie, comptez à peu près six heures pour l’histoire principale, le Dreamworld dépendra de votre capacité à résoudre les énigmes.

Enfin, le jeu supporte très bien le mode portable, sur table, sur téléviseur et le rendu n’est pas altéré.

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101