Metroid Prime : Hunters

En résumé

  • Sorties :
  • 5 Mai 2006
  • 20 Mars 2006
  • 1 Juin 2006

L'avis de Blayrow

Il faut l'admettre : Metroid Prime Hunters est bel et bien un indispensable pour tout possesseur de DS. D'une qualité correcte en solo, c'est surtout en multijoueur que le titre brille grâce à sa maniabilité, son fun et ses graphismes superbes. A réserver donc aux joueurs accros à la connexion wi-fi Nintendo, et si vous ne l'êtes pas Metroid Prime Hunters peut être une bonne raison de le devenir.

Les plus

  • -Les graphismes
  • -L'ambiance Metroid
  • -La maniabilité
  • -Le jeu en ligne !

Les moins

  • -Jeu solo en demi-teinte
  • -Jeu en ligne limité sans amis
  • -Maniabilité qui demande un temps d'adaptation...
  • Nintendo-Difference

    par Blayrow

    le 16 juin 2006 22:00

Présenté sous forme d’une démo incluse avec la Nintendo DS lors de sa sortie, Metroid Prime Hunters avait fait grand bruit en tant que vitrine de la technique et de la maniabilité tactile que pouvait offrir la nouvelle portable de Nintendo. Un an plus tard, la version finale débarque enfin pour le plus grand bonheur des fans de Samus Aran, et ils ont bien fait d’attendre.

Metroid Prime dans la poche

Plutôt que de continuer à produire des Metroid en 2D comme la GBA avait l’habitude d’accueillir, Nintendo a décidé de frapper très fort. C’est en effet un jeu estampillé Metroid Prime qui fait son apparition en passant de la GameCube à la DS. Metroid Prime Hunters (que l’on appellera par commodité MPH, merci) reprend donc la plupart des ingrédients des opus Metroid Prime sur GC tout en y ajoutant de nouveaux éléments exclusifs. Son scénario est bien entendu inédit : l’héroïne reste la fameuse chasseuse de primes interstellaire, Samus Aran, aux prises avec plusieurs de ses confrères chasseurs pour la possession d’un artefact aux grands pouvoirs. Cette quête l’amènera à visiter le système Tétra composé de quatre destinations où il est possible de poser son vaisseau. S’en suit un gameplay à la Metroid Prime : en vue à la première personne, le joueur doit explorer des niveaux, rechercher des objets et de nouvelles armes, débloquer le passage, bref tous les ingrédients qui ont fait le succès du gameplay de la série. Le fameux viseur d’analyse est toujours présent, il permet bien entendu de scanner les ennemis et objets pour en savoir plus à leur sujet, mais il permet également de débloquer des mécanismes afin de progresser dans les niveaux. FPS oblige, des combats sont au programme, d’une part contre des vilaines bêtes issues de la faune locale (et même des boss de fin de niveau fort bien faits) mais aussi contre ces fameux Hunters que l’on rencontrera au gré de nos balades. Au nombre de six, ils ont chacun leurs spécificités et viendront jouer un rôle de “fil conducteur” dans les niveaux. Lors de leurs affrontements, on aura véritablement affaire à un mini deathmatch très prenant où il faudra venir à bout du Hunter, mais aussi le poursuivre durant sa fuite. Voilà de quoi pimenter l’exploration de niveaux malheureusement petits et assez linéaires.

Chaque Hunter a son propre viseur

La DS enchaîne les headshots

Le scénario n’est pas le véritable atout de ce Metroid Prime Hunters sur DS. Si à l’époque la démo intitulée “First Hunt” avait fait sensation, c’est bien pour ses graphismes prometteurs et sa maniabilité inédite. Ses graphismes d’abord, ont impressionné les foules avides de 3D sur DS. Force est d’avouer que la 3D de First Hunt, déjà de très bonne facture, s’est considérablement améliorée dans la version finale du jeu. Plus lisse, plus détaillée, moins pixellisée et toujours aussi fluide, c’est un vrai régal pour les yeux. De plus on y sent bien la “patte” Metroid Prime. On retrouve le même viseur et le même canon que Samus sur GameCube, la même ambiance mystérieuse dans les niveaux et cette impression de solitude oppressante qui en a fait stresser plus d’un. Dans l’espace, personne ne vous entendra crier, comme disait l’autre. Justement, les musiques et sons de qualité conduisent à renforcer cette immersion déjà forte dans l’univers du jeu. Des écouteurs sont d’ailleurs préférables afin d’en profiter un maximum.

#row_endAutre réussite, la maniabilité. Là encore Metroid Prime Hunters bluffe les joueurs grâce à son contrôle tactile très précis et innovant. C’est du jamais vu sur consoles portables : on dirige Samus avec la croix directionnelle (jusque là tout va bien), on vise grâce à l’écran tactile en orientant le canon avec le stylet et l’on tire avec la gâchette. Hé non, plus de lock qui facilite grandement les combats, Metroid Prime Hunters devenant ainsi malgré son nom un véritable FPS. La conséquence est logique pour n’importe quel habitué de la série : lors de nos premières armes on aura du mal à coordonner les mouvements de la belle chasseuse de prime. De plus, pour se transformer en boule morphing ou changer d’arme, plutôt que d’appuyer sur un quelconque bouton il faudra pointer une icône sur l’écran. Inutile de dire que lors des premières parties des crampes aux doigts se feront sentir. Puis soudain, un éclair de génie survient : pourquoi ne pas ressortir la vieille dragonne que la plupart des joueurs avaient laissée tomber après avoir terminé Super Mario 64 DS ? Et là tout devient plus simple, le contrôle s’effectue aisément après quelques parties et le plaisir est certain. Les gauchers ne sont pas oubliés, puisqu’il est possible d’inverser les commandes dans le menu options. Mine de rien, Nintendo a réussi à offrir à un FPS sur console une maniabilité proche du combo clavier/souris sur PC, ce qui relève presque de l’exploit.

On Samus en ligne

En août 2005 le monde apprend que Metroid Prime Hunters est repoussé à l’année prochaine, au lieu de sortir en octobre. Nintendo a en effet décidé d’incorporer un mode multijoueur en ligne au jeu qui jusqu’à ce stade de développement ne proposait qu’un mode multi en réseau wi-fi local. Aujourd’hui le constat est évident : Nintendo a pris la bonne décision. Le mode en ligne par WFC de Metroid Prime Hunters est une véritable tuerie, peut-être même le meilleur jeu en ligne de la DS et pour longtemps encore. Avant de passer au jeu en ligne en lui-même, on pourra parler de ses possibilités gargantuesques. Comme pour Mario Kart le système de codes amis est présent. On notera que c’est seulement avec ses amis qu’il sera possible d’utiliser le fameux chat vocal. De même, il n’est possible de choisir le mode de jeu qu’en jouant avec ses amis ou en wi-fi local. Certains de ses modes font partie des grands classiques du FPS : Deathmatch seul ou en équipe, Capturer le drapeau, Survie, et bien d’autres. Si vous jouez contre des adversaires inconnus via la WFC, seul le mode Deathmatch est disponible, sans pouvoir paramétrer le temps de jeu ou le nombre de points à atteindre, dommage. Qu’à cela ne tienne, pour compenser plus d’une vingtaine d’arènes sont à disposition, la plupart étant tirées des environnements du jeu solo et se débloquant au fur et à mesure de votre progression dans l’aventure. Ces arènes très réussies sont classées par taille, selon le nombre de joueurs qui participent (quatre au maximum, en wi-fi local comme en ligne), histoire d’éviter à deux joueurs de se chercher pendant toute la partie. Bref tout est là pour assurer une diversité au jeu.

Cette bonne vieille morph-ball

Une fois rentré dans la partie, c’est un régal. Grâce à sa maniabilité aux petits oignons, MPH en multi est vraiment intéressant à jouer. Les joutes nerveuses et tendues rappelleront les grands FPS PC tels que Quake 3, Unreal Tournament ou Painkiller avec des sauts, des headshots, des courses-poursuites endiablées, un vrai bonheur. Dans le feu de la bataille, aller chercher les bonus sur le terrain (vie, armes secondaires, dommages doubles) est vital pour remporter la victoire. Alors que seule Samus est jouable en solo, en mode multijoueur il est en plus possible de sélectionner l’un des 6 hunters rencontrés dans l’aventure. Chacun a sa petite spécialité, ses propres pouvoirs spéciaux et un vrai charisme. Après quelques parties n’importe quel joueur finit forcément par trouver son “préféré” pour coller des roustes. Voilà donc un mode multijoueur fort bien fait (mis à part le fait qu’il est plus intéressant de jouer entre amis qu’avec des inconnus) qui prolonge un jeu en solo à la durée de vie un peu juste.

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101

23

MAI.

Bread & Fred

Nintendo Switch - Plate-formes - Apogee Entertainment - Sand Castles Studio