Prince of Persia : L\’Ame du Guerrier

En résumé

  • Support : GameCube
  • Nombre de joueurs : 1
  • Sorties :
  • 2 Decembre 2004
  • 30 Novembre 2004
  • Non prévue

L'avis de Draco

Prince of Persia : L’Ame du Guerrier reste un bon jeu, c’est indéniable mais il est loin d’exceller comme l’avait fait son prédécesseur voilà un an. L’ambiance glauque à souhait enlève finalement le charme qui se dégageait de cette série, la magie ne fait plus effet et gâche considérablement le jeu. Ceci dit la réalisation générale tient quand même la route même si les fans ne pourront s’empêcher d’être déçus.

Les plus

  • - Graphiquement intéressant
  • - Des niveaux bien pensés
  • - La difficulté

Les moins

  • L'ambiance générale qui, finalement, dénature le jeu
  • Les musiques
  • Les bugs récurrents
  • Nintendo-Difference

    par Draco

    le 29 novembre 1899 23:50

Les suites, rotation éternelle du destin…

Une
légende veut qu’une suite, en règle trop générale, soit bien moins
exaltante que la genèse. Nous espérions vraiment voir cette légende
tomber telle les ruines d’un château trop vétuste mais nous avons
finalement été confrontés à la fatalité !

Récit de l’histoire d’un homme qui voulait échapper à son destin…

Entre passé et présent, récit d’une histoire des milles et une nuit !

Le
jeune prince avait changé le cours de son destin grâce aux sables du
temps et avait inconsciemment échappé à une mort qui lui était
destinée, une mort écrite dans le livre du destin. Recherché et traqué
par un Dahaka, une incarnation invincible du Destin exerçant la
vengeance divine, le Prince se lance dans une quête où combats et
énigmes vont lui permettre d’échapper à une mort prochaine. Son périple
le mène au cœur d’une île maudite abritant les pires cauchemars de
l’humanité.

Bien décidé à empêcher que les sables du temps soient
crées par l’impératrice, le prince devra remonter dans le temps afin
d’empêcher l’accomplissement de son destin.

Dès les premières
secondes de jeu, qui suivent une scène cinématique plutôt oppressante,
nous sommes plongés au cœur d’une bataille sordide se déroulant sur un
bateau. Là, nous sont expliqués les différents et très nombreux
mouvements possibles lorsque l’on tient une seule épée ou lorsque l’on
en a deux (appuyer sur Start puis sur Liste des Combos pour afficher la
liste complète des actions).
Le jeu semble donc de prime abord se baser
beaucoup plus sur le combat mais l’on se rend compte au fil de
l’aventure que ces combos sont là dans le but de rendre les scènes de
combats moins moroses.

Il ne faudra pas longtemps pour commencer à
s’interroger sur le fun de ce prince of Persia, quel est ce sentiment
d’inachevé qui vient caresser nos pensées ? Pourquoi a-t-on
l’impression que l’âme de ce jeu s’est complètement évaporée en
comparaison de Sands of Time ? Réponse…

Une ambiance sombre mais bâclée

Durant
de longs mois, les différentes images servies par Ubi Soft laissaient
entrevoir un jeu sanglant, dans une atmosphère glauque dans lequel le
héros du jeu avait perdu toute innocence pour devenir une véritable
machine dans laquelle toute émotion et toute classe princière ont
disparu. Le visage mal rasé donnant de lui une image de baroudeur, les
habits déchirés et le teint morne forment désormais ce nouveau prince.
Le jeu nous démontre que les images n’avaient pas tort.

Une fois le pad
en main on se rend compte que toute l’atmosphère magique des milles et
une nuit, d’Aladin et consort a complètement disparu pour laisser place
à un jeu violent servi de musiques au bruit métallique complètement
hors sujet. N’en reste pas moins que l’on se complait à trancher des
têtes, découper en deux son ennemi ou lui jeter de loin son épée afin
de le transpercer.

Ubi Soft aurait du garder les éléments qui
avaient plus, ce zeste d’innocence et de magie. On se retrouve face à
un jeu vraiment très fouillé malgré les quelques bugs d’affichages (des
ennemis parfois invisibles, tels que les corbeaux) et certains
ralentissements gênants. Cependant, Prince of Persia : L’âme du
Guerrier séduit quand même le joueur en offrant une réalisation somme
toute plutôt bonne ; mais nous sommes loin des prouesses graphiques de
certains jeux sur Gamecube. L’un des atouts majeurs du premier opus
l’an dernier c’était son ambiance sonore, chose qui a été complètement
massacrée dans le jeu.

On se retrouve en effet face à des musiques de
métal qui dénaturent complètement l’ambiance. Elles n’en sont pas pour
autant mauvaises, juste mal choisies même si elles ont le mérite
pendant les combats de pousser le joueur à trancher de part en part son
ennemi. Pourquoi avoir choisi de telles musiques ? Logiquement cela va
de paire avec l’ambiance malsaine et glauque qui s’en dégage, mettre
une musique comme celles que l’on entendait jadis dans les rues de
Bagdad n’auraient sans doute pas été non plus étés très propices à la
situation. Les voix françaises sont un peu tirées par les cheveux mais
restent quand même crédible. #row_end

On s’éclate vraiment tout au long du
jeu mais on a quand même dans la bouche un arrière goût vraiment pas
bon, comme si Ubi Soft n’avait peut-être pas fait le bon choix en
rendant son jeu aussi glauque.

Des combats sympas mais sans plus !

Les
combats sont vraiment complets, il y a des tonnes de combinaisons à
réaliser lorsque vous affrontez un ou plusieurs ennemis. Pour voir la
liste complète, il vous suffit de mettre le jeu sur pause et d’aller
dans « Liste des Combos ».

Là sont exposés tout ce que vous pouvez
faire, appuyer 4 fois sur B pour un enchaînement, 2 fois sur Y et deux
fois sur B pour un enchaînement plus dévastateur, etc… Ceci redonne de
l’intérêt aux combats, un peu plus que ceux de l’époque. Vous avez
désormais la possibilité d’avoir deux armes, une dans chaque main et
d’en lancer une de loin pour terrasser votre ennemi sans trop prendre
de risques. Le jeu accueille un peu plus de races d’ennemis ce qui
diversifie un peu le tout. Selon les enchaînements vous pouvez
propulser votre ennemi, l’étrangler, lui trancher la tête ou lui couper
le buste en deux.

Vous aurez la possibilité de ralentir le temps
pendant des combats par exemple ce qui vous permettra de venir
facilement à bout de plusieurs ennemis coriaces cependant le
ralentissement à l’époque de Sands of Time était quand même beaucoup
plus jouissif. Concernant la jouabilité on s’y perd souvent, si bien
que réaliser des combos se réduira à tapoter comme un con sur le bouton
B et à réaliser toujours la même chose.

Au fil de l’aventure
nous devrons aller à un certain point du palais afin de remonter dans
le temps grâce à des sortes de transporteurs basés sur les sables du
temps. Ceci afin de réussir à débloquer quelque chose dans le passé qui
influera sur le présent et vous permettra de continuer votre aventure.
Votre but sera de faire divers voyages dans le temps entre palais neuf
(passé) et palais en ruine (présent) afin de dévier les différents
cours d’eau qui débloqueront l’accès à la salle où se trouve
l’impératrice qui désire activer les sables du temps.

 Durant l’aventure
vous serez de temps à autre poursuivi par le Dahaka, vous ne pouvez
rien contre lui à part vous enfuir, si vous êtes trop long il vous
tuera pour que s’accomplisse votre destin (rappelons que vous avez
modifié votre destin sans le savoir grâce aux sables du temps). Durant
ces phases de poursuite, l’adrénaline est à son comble, un pur régal !

Le
jeu se veut très coriace dès les premières minutes de jeux, ceux qui se
seront amusés à mettre le jeu en hard comme nous vont se régaler car
plus on avance plus c’est difficile, bien plus que Sands of Time. Ainsi
on se retrouve face à un jeu qui tiendra tête sur certains passages aux
meilleurs d’entres vous, cette difficulté renforce un peu plus la durée
de vie qui est bien meilleure que celle de son prédécesseur. Bien
meilleure si l’on décide par exemple de trouver tous les coffres cachés
du jeu (il faut savoir que durant votre quête vous trouverez des
coffres plus ou moins cachés qui vous permettront de débloquer des
Bonus, tels que des Concepts Arts par exemple).

Capitaine flam tu n’es pas… ?!

Que
les fans de plate-formes se rassurent les passages de sauts sont
toujours présents et sont les fondements même de ce jeu ! Il arrive de
se perdre au cours des missions et la carte qui s’affiche grâce au
bouton Z n’est pas vraiment d’un grand secours pour indiquer où nous
devons nous rendre. On se retrouve souvent à errer dans un lieu pendant
plusieurs minutes sans savoir par où passer, ou tout bêtement où aller.
Ce Prince of Persia : l’Âme du Guerrier se révèle être un jeu
finalement très interessant qui mérite de s’y pencher.

Cependant prenez
garde car il est vraiment moins bon que le premier et risque de
décevoir un paquet de fans qui avait adulé Sands of Time. La raison de
cette déception est en partie due à l’ambiance qui s’en dégage ; Ubi a
voulu innover et donner une nouvelle dimension mais ça n’aura
finalement pas convaincu plus que ça. Le jeu souffre de ralentissements
et de divers bugs mais rien de vraiment gênant. A coté de cela, les
combats, la durée de vie et le level-design sont vraiment très réussis.

Pari réussi même s’il sera difficile de convaincre
véritablement les fans de Prince of Persia : The Sands of Time qui
apprécieront grandement cette suite mais qui n’auront pas la même
jouissance qu’avant. Quelque chose qui faisait que ce jeu était magique
s’est perdu au profit d’un soft plus adulte et peut-être de plus grand
public…

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