Ridge Racer 3D

En résumé

  • Sorties :
  • 25 Mars 2011
  • 27 Mars 2011
  • 26 Février 2011

L'avis de DKG

La jouabilité et la fluidité du jeu, associé à l’effet 3D de la console, font de Ridge Racer un titre plaisant pour tout amateur de jeux de course. Il aurait cependant pu faire l’unanimité et s’imposer comme une vraie référence du genre sur 3DS avec un contenu plus exhaustif et un indispensable mode online.

Les plus

  • - Une jouabilité solide
  • - Une 3D convaincante
  • - Le drift est toujours aussi fun

Les moins

  • Manque d'originalité dans le contenu
  • Pas de mode online !
  • Raz-le-bol des commentaires de la cheerleader
  • Nintendo-Difference

    par DKG

    le 4 avril 2011 22:00

Comme à son habitude Namco nous a concocté un nouvel opus de Ridge Racer pour la petite nouvelle de Nintendo, la 3DS. Le jeu de course, où le freinage est perçu comme un pêché et le dérapage est béni des Dieux, fait donc son comeback en intégrant l’effet 3D en relief offert par la nouvelle plateforme de Big N. Voyons donc si les nouvelles capacités de la console ont inspiré les développeurs de Ridge Racer 3D.


Une recette inchangée…

Le principe de Ridge Racer reste toujours le même : démarrant dernier, vous devrez remonter jusqu’à la première place tout en maîtrisant l’art du drift dans les virages vicieux de parcours sinueux. Peu de technique est donc requise pour savoir piloter ces fameux bolides, tout droit inspirés des stock cars américains. Cependant, malgré son gameplay simplissime, Ridge Racer demande plusieurs courses d’adaptation avant d’enfin maitriser le contre-braquage, essentiel dans la prise des virages. D’autant que, pour arriver à bout des concurrents les plus coriaces, il faudra savoir négocier les courbes du mieux possible afin de recharger au maximum la jauge de nitro et de tout envoyer dans la dernière ligne droite, tout en gardant en tête l’importance des départs pour gagner un maximum de terrain dès le début de la course. Concernant les dérapages, afin de rendre le jeu plus accessible aux débutants, Namco a ajouté la possibilité d’attribuer une touche pour déraper, à l’instar de la gâchette R dans Mario Kart. Enfin, une dernière façon de prendre de l’accélération doit être maitrisée : l’aspiration. En effet, rester dans le sillage d’une autre voiture vous permettra d’en bénéficier, votre véhicule dépassant alors allègrement sa vitesse maximale d’origine, entrant dans la zone rouge du compte-tours.

…au contenu léger…

Pour se familiariser avec le gameplay du jeu, la première tournée du mode Grand Prix, mode principal du soft, se veut plutôt facile, voire même trop facile. Il faut compter entre 3 et 4 longues heures de jeu pour la terminer et enfin débloquer le Grand Prix Pro qui lui, demandera plus de maîtrise et de précision pour en venir à bout. Chaque Grand Prix est composé de 18 compétitions de 4 courses chacune, l’objectif étant de terminer sur le podium dans les deux premières courses, second pour la troisième et enfin en première position dans la dernière. Seul le Grand Prix expert fait exception à la règle puisqu’il faut terminer en pole position dans toutes les courses. De plus, on concourt contre 3 adversaires au lieu des 7 habituels, ce qui rompt légèrement le schéma répétitif du début du jeu. Au fur et à mesure du jeu, on progresse dans différentes catégories, de la 4ème à la 1ère, classées selon la puissance des véhicules. C’est pourquoi, il existe un grand nombre de bolides disponibles au design coloré et agressif. De plus, il existe 3 types de véhicules, ceux aux dérapages faibles, standards ou dynamiques ; sachant que le dernier type est celui le plus difficile à contrôler et que ce sont souvent les voitures les plus rapides. Enfin, une quinzaine de circuits accompagneront le soft, ainsi que leurs versions miroir. On notera la bonne vieille technique qui consiste à utiliser des tronçons pour conceptualiser un circuit et ainsi, pouvoir les utiliser à nouveau mais dans un ordre différent. Bien qu’en général, cela ne soit pas trop choquant, il arrive quand même qu’il y ait 2 lignes d’arrivées sur le même circuit…

En plus du mode Grand Prix, les autres classiques sont présents : Course Standard, Contre-la-montre et Course modèle unique. Parmis le nouveautés, on trouve le mode Tournée Rapide, qui permet de personnaliser la durée et le type de course que l’on souhaite parcourir – l’idéal pour les déplacements quotidiens dans les transports en commun. Un mode Duel StreetPass viendra s’ajouter aux nouveautés. Celui-ci vous permet de récupérer les fantômes des personnes que vous croiserez dans la rue et, en les battant, d’engranger des points en établissant un meilleur temps qu’eux.Il est également possible d’enregistrer les ralentis de ses meilleures courses et de les visionner dans la « salle multimédia ». Un garage est aussi de la partie mais n’a malheureusement aucune utilité. Enfin, aucun mode online n’est disponible, ce qui manque vraiment pour un jeu de cette génération. Seul un mode multi-joueurs en local permet d’affronter 3 autres possesseurs du jeu. #row_end

…mais au gameplay solide et varié…

Du point de vue de la jouabilité, Ridge Racer est plaisant à jouer même si la lassitude se fait vite sentir dû au manque de diversification. Heureusement, Namco nous tient en haleine grâce à des petits détails de gameplay qui permettent de sans cesse vouloir s’améliorer. En effet, depuis la sortie de la série sur PSP, les développeurs ont introduit la notion de « charge ultime » qui permet de recharger la jauge de nitro en un virage. Pour cela, il faut arriver à entamer un virage juste après avoir utilisé une barre de nitro et alors, la charge se fera plus rapidement d’où le nom de charge « ultime ». Autant dire, qu’avant de savoir l’utiliser à son potentiel maximal il faudra connaître par cœur les circuits afin de gérer le timing pour que la nitro se termine à l’entrée d’un virage. De plus, de nombreux kits de nitro sont disponibles : la nitro classique, composée de trois réservoirs à utiliser un à un ou tout d’un coup, la Nitro Flex qui s’utilise à notre convenance en appuyant et relâchant la touche nitro, ainsi que plusieurs autres. Il est également possible, lorsque les choses se corsent, d’acheter avant une course de la nitro, un démarrage rapide voire même un démarrage extrême. Ce petit shopping d’avant course sera bien utile à partir du Grand Prix expert. Enfin, pour les habitués de la série ou des jeux de courses en général, piloter en boîte manuelle pourrait donner un peu de piments aux compétitions car avoir l’œil sur la route et le compte tours n’est pas une mince affaire. Cependant, même si 8 combinaisons de touches sont disponibles il n’est pas facile de trouver la combinaison parfaite convenant à la fois au passage des vitesses et à l’utilisation de la nitro. A quand des touches entièrement personnalisables ?

…accompagné d’une réalisation soignée.

Voyons maintenant de plus près la réalisation du jeu. Tout d’abord, l’IA du soft n’est pas exceptionnelle car même si les concurrents essayeront de nous bloquer la route de temps en temps si l’on se trouve proche d’eux, ils ne changeront pas pour autant de trajectoire lorsque l’on profitera de leur aspiration. Il est également irritant de voir que une fois la voiture adverse dépassée, elle va comme s’arrêter (sur la map) puis disparaître. Puis, même si l’effet 3D n’est pas bluffant, il est relativement bien mis en valeur grâce à des petits détails tels que des feuilles d’arbres ou cotillons venant se coller à l’écran ou encore des hélicoptères apparaissant au travers des courses. La 3D vaut donc la peine d’être utilisée, d’autant plus lorsque l’on utilise la vue extérieure puisqu’il devient plus facile d’estimer les distances entre le véhicule et les rambardes de sécurité. Concernant les décors, ils sont plutôt variés et suffisamment détaillés pour être agréables à l’écran. De toute façon, à cause de la rapidité du jeu on trouve rarement le temps d’observer le paysage. Cependant, même si l’impression de vitesse est généralement bonne, il faut noter que bien que la différence de vitesse (au compteur) entre un véhicule de catégorie 2 et de catégorie 1 soit importante, cette impression, elle, reste la même. De plus, quelques ralentissements viennent parfois gâcher les accélérations, essentiellement lorsque la nitro est utilisée dans un virage et qu’un concurrent est affiché à l’écran. Heureusement, ce défaut vraiment gênant ne survient que très peu de fois, mais suffisamment pour être noté. Enfin, comme tout bon jeu de course, l’inclinaison du circuit, ascendante ou descendante, affecte l’accélération et donc la vitesse du véhicule. Cet aspect pourrait sembler logique mais il n’est pourtant pas intégré dans le second jeu de course du line-up 3DS, Asphalt pour ne pas le nommer.

D’autres détails sympathiques de réalisation montrent que, même si les développeurs n’ont pas enrichi le contenu du jeu autant que l’on pouvait l’espérer, ils ont tout de même soigné sa réalisation. On citera par exemple des petits effets tels que les phares et le compteur qui s’allument à l’entrée d’un tunnel ou encore la peinture qui s’écaille lors des frottements de taule…


Pour conclure, Namco a préféré garder sa recette inchangée et se concentrer sur les soucis de réalisation, notamment la technologie 3D. On ne peut donc pas blâmer l’éditeur d’avoir voulu s’essayer à cette nouvelle technologie et de montrer à quoi ressemblerait un Ridge Racer en véritable 3D. En revanche, on peut tout de même regretter l’absence de plus de contenu original, comme par exemple des courses contre-la-montre dans le mode principal ou encore des sprints et des duels, bref des petits plus qui permettraient de profiter de l’excellent gameplay du jeu dans des circonstances différentes. Et enfin, il est difficile de pardonner l’éditeur de ne pas avoir inclus un mode online, surtout quand Nintendo choisit comme fer de lance l’interactivité entre possesseurs de 3DS. Cependant, si un jeu de course doit être acheté avec la 3DS pour l’instant, c’est indubitablement Ridge Racer !

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