Rocket League

En résumé

  • Sorties :
  • 14 Novembre 2017
  • 14 Novembre 2017
  • 14 Novembre 2017

L'avis de Psychic

Rocket League est un jeu fun et dynamique, qui offre la possibilité aux joueurs de jouer de manière tranquille entre amis (en mode occasionnel) ou de manière bien plus sérieuse, façon e-sport (mode compétitif) et permet donc aux novices comme aux habitués de trouver du plaisir et de l'intérêt. Graphiquement, le titre s'en sort très bien puisqu'il est tout aussi fluide en mode dock qu'en mode portable, grâce à une astuce d'affichage qui ne gêne en rien l'immersion en jeu. L'aspect personnalisation du véhicule offre énormément de possibilités et le fait que ce soit totalement cosmétique ne désavantage absolument pas les joueurs les moins aisés financièrement.  Comparable à un Mario Kart ou un Splatoon en termes d'amusement et de détournement d'activité ludique, Rocket League devient le partenaire très légitime des joueurs en quête de fun ou ceux qui souhaitent rayonner au haut niveau du sport électronique. Le tout pour un prix modique (19,99 €) au vu du nombre d'heures potentielles à jouer et rejouer au titre.

Les plus

  • Le nombre de terrains jouables
  • La diversité des modes de jeu disponibles
  • La personnalisation très poussée des véhicules

Les moins

  • Le prix des clés nécessaires pour débloquer des caisses
  • L'écran partagé lors de parties à plusieurs, en mode portable, qui rend la visibilité très réduite
  • Nintendo-Difference

    par Psychic

    le 10 février 2018 23:00

Initialement sorti en juillet 2015 sur PC et PlayStation 4 (puis sur Xbox One), Rocket League, le titre phare du studio Psyonix est désormais disponible sur une console Nintendo : la Switch. Ce jeu, qui profite d’un énorme succès depuis sa sortie initiale, a nécessité un effort d’optimisation pour débarquer sur Nintendo Switch, console moins puissante que les autres supports sur lesquels Rocket League est disponible. Est-ce que le portage est réussi et mérite qu’on débourse 19,99 € afin de l’acquérir sur la petite dernière de Nintendo ?

TAPE, TAPE DANS UN BALLON 

Pour les trois dans le fond qui ont loupé une étape ; Rocket League, de quoi s’agit-il ? Et bien c’est un titre atypique : il s’agit en fait d’un jeu de football où le joueur incarne non pas un être humain virtuel, mais une voiture. Pour rappel, le principe du football consiste à faire rentrer un ballon dans la cage de but adverse et ça tombe bien : c’est aussi le principe de Rocket League. 

En plus de la présence de véhicules (qu’il est possible de faire sauter en l’air sur une simple pression de bouton), autre chose vient apporter un intérêt très particulier au jeu : le boost (que l’on peut comparer à de la nitro, dans des titres de voitures plus classiques). Ce boost permet de faire atteindre à son véhicule la vitesse maximale autorisée par le jeu ou de rouler sur les murs, mais aussi, suite à un saut, de s’envoler dans les airs. C’est grâce à cet aspect que le titre gagne en intérêt puisqu’il est possible d’alterner entre du jeu au sol et du jeu en l’air, où il est tout à fait possible de frapper le ballon, à condition que la jauge de boost ne soit pas vide (de nombreuses zones fixes du terrain permettent de recharger partiellement ou complètement cette jauge). 

Au niveau du menu principal, nous trouvons le menu « garage » qui permet de choisir et customiser son véhicule avec de nombreux éléments déblocables (uniquement cosmétiques) au fur et à mesure du temps passé en jeu comme le châssis (dont les véhicules exclusifs à la Nintendo Switch : vaisseau de Samus (Metroid) ou les NSR Mario et NSR Luigi), des stickers, la couleur de la peinture, les roues, le motif de la traînée laissée par le boost ainsi que la traînée normale, des accessoires (chapeaux, notamment ceux de Mario et de Luigi), des antennes, le bruit du moteur ou encore l’animation de but. Notons que de nombreux châssis sont uniquement disponibles via l’achat de DLC payants (allant de 1,99 € à 4,22 €) et que tous ces éléments peuvent être récupérés en récoltant différentes caisses à débloquer avec des clés (1,26 € l’unité et jusqu’à 16,91 € le pack de 20). Sachez que le contenu potentiellement récupérable est décrit avant achat pour chaque type de caisses possédées. 

Un menu d’entraînement est aussi accessible où on retrouve différentes sections : jeu libre, entraînements personnalisés (crées par les joueurs), le didacticiel général ainsi que ceux adaptés aux différentes possibilités de jeu (gardien de but, attaquant ou jeu aérien). Nous retrouvons aussi un menu « extra » contenant les crédits du jeu ou les replays enregistrés, le menu d’options ainsi que le menu « jouer ». 

Dans le menu « jouer » , il est possible de jouer en ligne (avec matchmaking, seul ou à plusieurs), de jouer en local (match d’exhibition, une saison entière contre l’IA ou encore créer et rejoindre un salon local) ou encore en match privé. Si la présence d’un mode « saison » permet de profiter du titre n’importe quand et d’apprivoiser la maniabilité du jeu, la faible difficulté de l’intelligence artificielle rend ce mode assez obsolète une fois le titre pris en main. En effet, tout l’intérêt du titre réside dans ses modes de jeu en ligne contre des adversaires du monde entier. 

« Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende. »

Si le mode de jeu en ligne constitue le principal intérêt de Rocket League, c’est dû à une multitude de configurations de jeu accessibles dès le départ. En effet, deux grandes catégories sont proposées : le mode « occasionnel » et le mode « compétitif » dans lesquelles le joueur peut en affronter d’autres en 1 contre 1, 2 contre 2, 3 contre 3 et enfin 4 contre 4.

Concernant le mode « occasionnel », il s’agit de matches classiques sans aucun enjeu outre la victoire, idéal pour s’amuser sans se prendre la tête, que ce soit seul ou entre amis. Ce mode propose de participer à des parties moins sérieuses, avec différents modes qui modifient le principe du jeu, comme « dropshot » qui propose de jouer sur un terrain sans cages de football, mais avec un sol destructible, à la manière d’un casse-briques, qui permet à terme de marquer des points une fois la balle « avalée » par le sol. Nous disposons aussi du « rumble », qui offre aux joueurs des pouvoirs (geler le ballon, frapper un adversaire avec un coup de poing géant, ou encore la génération d’une tornade qui envoie ballon et joueurs en l’air) aléatoires dans une partie classique  ou le « jour de neige », un mode de jeu mêlant football et hockey sur glace (terrain de glace et palet à la place du ballon), mais aussi « paniers » qui lui propose à deux équipes de deux joueurs de s’affronter dans un match de basket, toujours en y incarnant des véhicules. Enfin, le mode « Rocket Labs » permet d’essayer de nouvelles cartes de jeu ou nouveaux modes en avant-première, ce qui permet à Psyonix de tester ses nouvelles idées directement avec les joueurs.

Le mode « compétitif », quant à lui, c’est celui qui vous vaudra des insultes de vos coéquipiers lorsque vous raterez un dégagement, un arrêt ou même une frappe vers les buts. En effet, ce mode ne propose que des parties classiques, mais avec un classement, divisé en rangs, dans lequel on progresse selon nos victoires et défaites. 

Concernant les parties à proprement parler, un match se déroule selon un schéma précis : une partie contient 5 minutes de temps de jeu effectif qui se déclenchent dès le coup d’envoi donné. Une fois le compteur arrivé à zéro, si les deux équipes ne se sont toujours pas départagées (match nul), c’est la règle du but en or qui s’active : le match continue en prolongations, jusqu’à ce qu’une équipe marque un but et gagne donc l’affrontement (il ne peut donc jamais y avoir égalité). Le compteur s’interrompt entre chaque but marqué, pendant la phase de replay de l’action de but ainsi que pendant l’engagement qui suit. Pendant un match, il est possible d’accélérer, freiner, déraper, mais aussi sauter et utiliser sa jauge de turbo. Rappelons que cette jauge permet (en sautant) de s’envoler dans les airs où il est tout à fait possible d’intervenir sur le ballon s’il s’y trouve. Si à petit niveau, le jeu aérien est très difficile, une fois acquis assez d’expérience il sera quasiment indispensable de miser autant sur le jeu au sol que l’aérien si on veut être coriaces notamment dans les parties classées. Entre les différentes possibilités d’exécution et la rapidité des matches, Rocket League nous propose des parties endiablées, spectaculaires et assez techniques, surtout à plusieurs où la communication devient un aspect essentiel de réussite. 

Concernant l’aspect graphique, Psyonix a opté pour un système de résolution dynamique qui varie selon le stade et l’action . En effet, la résolution de la partie la plus éloignée du terrain est très réduite (à l’inverse de la partie proche du joueur) ce qui permet à la Nintendo Switch de proposer une fluidité très satisfaisante en  en mode portable avec une résolution de 1024×576 . Concernant la situation où la console est rangée dans son support dédié, le jeu tourne aisément en 720p.

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