Slime Dragon Quest

En résumé

  • Sorties :
  • Non prévue
  • Non prévue
  • 14 Novembre 2003

L'avis de Ramzabeoulve

Slime Morimori Dragon Quest apporte un petit vent de fraîcheur agréable dans le monde des Action-RPG. Il reste surtout à recommander aux plus jeunes, dû à sa relative simplicité, mais il est conseillé de s'y attarder pour découvrir quelques bonnes idées et un titre globalement agréable à parcourir.

Les plus

  • - Un héros aux capacités surprenantes
  • - La gestion de la ville
  • - Le design général craquant

Les moins

  • Court
  • Facile
  • Un peu simpliste
  • Nintendo-Difference

    par Ramzabeoulve

    le 2 mai 2006 22:00

Au royaume des univers de ses séries célèbres recyclés dans d’autres
jeux, SquareEnix est roi. On ne compte plus le nombre de spin-off
réutilisant le nom Final Fantasy ou les personnages issus de la saga,
parfois accolés à un produit de manière abusive. Bien entendu, c’est
aussi le cas pour Dragon Quest, l’autre pilier de la société, et ce
Slime Morimori Dragon Quest en est un des derniers rejetons…

Fatboy Slime

Contrairement à beaucoup d´autres RPG de la firme, ici, le héros n´est
pas un rebelle coiffé en pétard anti-société ultra tourmenté
psychologiquement par un passé lourd à porter qui sera dévoilé au fil
de l´aventure, mais un gentil petit slime bleu, d´ordinaire ennemi le
plus célèbre de la saga Dragon Quest. Cette fois, il est assuré 100%
gentil, il ne mord pas, il est même doué d´intelligence. Il vit
paisiblement avec tout son peuple dans le petit village de Surlun, en
harmonie totale avec la nature. Un jour, alors que notre héros jouait
avec un bâton de transformation
en compagnie de ses amis, acte hautement défendu, il est surpris en
flagrante bêtise par sa mère. Sa punition sera de rester transformé
toute une nuit en une espèce de raton laveur. Or, il se trouve que
durant cette même nuit, le village est attaqué par tout le gang des
ShippoDan, littéralement le ” Gang des Queues” ( quittez ce regard
pervers, merci), une bande de raton laveurs belliqueux possédant une
queue mauve. Tous les habitants de Surlun sont enlevés, et le village
est complètement mis à sac. Tous? Non, notre slime, qui était justement
transformé en ShippoDan, a survécu à la rafle. Ainsi, il va devoir se
lancer dans une quête périlleuse pour sauver sa famille, ses amis et
tout son peuple, restaurer son village et anéantir les ShippoDan. Si le
scénario n’est qu’un prétexte à l’aventure, il permet néanmoins la mise
en scène de situations assez comiques, notamment avec les ShippoDan.
Chacun des slimes possède une identité et un design qui lui et propre,
et force est de reconnaître qu’ils sont souvent craquants de naïveté,
en rapport avec la cible visée par le titre, à savoir les jeunes
joueurs. Et puis, en attendant de pouvoir tripoter la manette Slime
utilisable avec le futur Dragon Quest VIII, quoi de mieux que
d’incarner un de ces êtres gélatineux pour assouvir ses fantasmes de
geek de DraQue ?

Elastic guy

Pour sauver ses comparses, notre héros tout mou va devoir explorer
moult donjons. Slime Dragon Quest se présente sous la forme d’un
Zelda-like tout ce qu’il y a de plus classique. Résolution d’énigmes et
combats acharnés contre de féroces ennemis sont à l’ordre du jour.
Cependant, à la différence du nabot vert de Nintendo, le slime ossède
des propriétés physiques autrement plus intéressantes, son corps étant
élastique et malléable à souhait. Ainsi, en s’étirant un maximum, il
pourra se projeter à loisir dans toutes les directions. Si cette
technique
servira bien sûr à annihiler les vilains qui se dresseront entre lui et
le générique de fin, elle a d’autres utilités insoupçonnées. En
rentrant en collision avec un quelconque objet, notre héros le
projettera en l’air, et il pourra le réceptionner sur sa tête pour le
transporter ensuite à un autre endroit. Jusqu’à trois objets peuvent
être ainsi baladés de cette manière. En se gonflant d’air pendant un
saut, le slime pourra atterrir un peu plus loin que d’habitude, et en
s’enterrant dans le sol, franchir les passages trop étroits sera une
formalité. Une palette de mouvements certes un peu maigre, mais elle a
au moins le mérite d’être originale, notre blob bleu ne pouvant compter
que sur son propre corps pour s’en sortir.

N’oublions pas que le but du gélatineux héros est de libérer les
habitants de Surlun ; ces derniers sont enfermés dans des coffres
laissés par les ShippoDan aux quatre coins des donjons. Pour les
libérer, il suffira de foncer dans un coffre…mais encore faudra-t-il
les ramener après au village. #row_end Pour cela, deux solutions : soit les
ramener à l’entrée du niveau, ce qui s’avérera bien souvent fastidieux,
soit trouver un chariot mécanique amenant tout ce qui est déposé dessus
à l’extérieur du donjon. Bien entendu, le chemin pour accéder à ces
chariots n’est pas évident,
et il faudra résoudre ainsi de petites énigmes simplistes comme
détruire des murs avec des bombes, faire surchauffer une chaudière en
récupérant du bois dans tout le niveau, ou bien des petites phases de
plate-forme.Les boss de fin de niveau sont de la même trempe : la
technique pour en venir à bout est souvent assez évidente. Bref, Slime
Dragon Quest ne vous fera pas cuire la cervelle à point, mais il faut
garder à l’esprit que le titre s’adresse surtout aux enfants. Et puis,
le côté exploration/découverte reste agréable, sans compter que
quelques retours en arrière dans d’anciens niveaux seront nécessaires
pour sauver certains slimes jusque là inaccessibles. A noter qu’une
limite de temps dans les donjons est présente, comme dans Pikmin ;
ainsi, si Slimy ne rentre pas avant la nuit au village, c’est le Game
Over assuré.

Slime City

Une fois quelques habitants sauvés, il va bien falloir reconstruire
Surlun quasiment détruit par les ShippoDan. Plus le nombre de slimes
sauvés sera conséquent, plus les pierres obstruant différents passages
seront enlevées. Et dès que l’architecte sera ramené au village, la
restauration du village pourra réellement commencer. En lui ramenant
une somme d‘argent et des objets et ennemis des donjons, il construira
de nouveaux bâtiments ou débloquera l’accès à de nouvelles parties du
village. Car en effet, tout ou presque peut être ramené via les
chariots des donjons
: lingots d’or, fagots de bois, ennemis assommés, épées,
coquillages…une véritable mine de trouvailles. L’architecte
exploitera donc les ennemis récupérés comme des esclaves, jouissance
non dissimulée que de voir ces pestes souffrir sous le joug du travail,
et se servira des objets pour insuffler une seconde vie au village. Au
fur et à mesure, Surlun retrouvera son aspect originel, et en poussant
encore un peu plus, sera plus grand et resplendissant qu’avant. Les
habitants, une fois hors de danger, retourneront vaquer à leurs
activités habituelles : commerçant qui vendra divers objets, barman,
prêtre permettant de sauvegarder comme dans tout DraQue, même dérivé,
qui se respecte…Outre le fait que ce soit une idée vraiment originale
pour un jeu du genre, l’impression de rendre vie à des ruines de
désolation, de repeupler l’endroit et de l’agrandir pour en faire un
bastion encore plus splendide qu’avant donne un sentiment de fierté non
dissimulé. De plus, reconstruire le village ouvrira l’accès à de
nouvelles quêtes, comme quelques mini-jeux sympathiques, ou bien un
musée où seront exposées les statues des ennemis vaincus.

Mon premier Action-RPG

Techniquement, Slime Dragon Quest s’en tire bien. Si les décors en
eux-même sont assez vides de détails, malgré des lieux visités plutôt
variés et bien représentés, l’aspect graphique assez cartoon du titre
attire l’œil, et n’est pas déplaisant à regarder. Les couleurs sont
chatoyantes, l’univers global vraiment mignon, et le design
rondouillard voire franchement risible des slimes, rend le tout
vraiment agréable à voir. Au niveau de la bande son, on reste dans un
domaine plutôt classique avec des musiques peu variées et tapant un peu
sur le système au
bout de la dixième fois, et des bruitages dans la moyenne. Enfin, le
jeu est loin d’être extrêmement long. Le titre s’adressant
essentiellement aux jeunes joueurs, les vieux de la vieille ne mettront
pas plus de trois après-midi, ou 8-9 petites heures, pour récupérer les
100 Slimes éparpillés de par tout le pays. Bien que les mini-jeux
présents soient amusants, nul doute que l’on n’y reviendra pas
énormément une fois le village entièrement rénové. La durée de vie est
respectable, mais on aurait quand même aimé en voir plus. Cependant, en
tenant compte du fait que le titre a pour cible les jeunes joueurs, la
difficulté du titre est tout à fait bien dosée et progressive, les
énigmes bien pensées pour nos chères têtes blondes, qui bloqueraient
sans doute devant celles d’un Zelda. En initiation au genre, Slime
Dragon Quest est un jeu parfaitement adapté, avant d’enchaîner sur un
titre plus difficile comme Zelda. Pour finir, la compréhension du
japonais n’est pas du tout indispensable : si les répliques des
personnages vous échapperont bien entendu, à aucun moment la langue
n’est une barrière pour progresser dans le jeu.

Conclusion

Avec ses quelques bonnes idées de gameplay originales, Slime Dragon
Quest est une bonne surprise. Cependant, vu la facilité du jeu, il est
essentiellement à recommander aux plus jeunes, mais ceci ne devrait pas
vous empêcher de découvrir avec plaisir le monde magique et enchanteur
des slimes.

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