Test de void tRrLM(); //Void Terrarium sur Nintendo Switch

En résumé

  • Sorties :
  • 10 Juillet 2020
  • 14 Juillet 2020
  • 23 Janvier 2020

L'avis de Goonpay

void tRrLM(); //Void Terrarium convient parfaitement à la Switch, on pourrait même dire qu’il a été fait pour elle. Idéal en portable, avec un concept simple, répétitif mais accrocheur, il est le parfait client pour les petites sessions de jeu à tout moment, avec un contenu bien présent pour assurer un intérêt sur la durée. Toutefois, son style de jeu mêlé à la gestion de vie façon Tamagotchi peut en rebuter plus d’un, il faut donc impérativement savoir de quoi il en retourne avant de foncer dans son achat tête baissée.

Les plus

  • Concept simple mais addictif
  • Un Tamagotchi revisité et plus dynamique
  • Une belle durée de vie

Les moins

  • Dans le fond, répétitif
  • Techniquement pas fou
  • Des notes d’humour, mais tout en anglais
  • Nintendo-Difference

    par Goonpay

    le 11 août 2020 22:00

void tRrLM(); //Void Terrarium… sous ce nom bien étrange et mystérieux faisant penser à un code informatique se cache un dungeon-crawler ou dungeon-RPG saupoudré d’une gestion de vie qui nous ramène 20 ans en arrière avec les Tamagotchi. Arpenter des couloirs pour affronter un tas d’ennemis, dans le but de récupérer quelques objets afin de sauver une petite fille est la proposition faite par Nippon Ichi Software, et derrière son aspect gentillet se cache pourtant une histoire plus profonde, celle de la survie de l’espèce humaine.


Artwork de void tRrLM(); //Void Terrarium


Ma voisine Toriko


Quelque part dans les profondeurs de la Terre erre une banale petite souris, qui, par un heureux hasard, se retrouve transformée en une sorte de chien robotique nommé Robbie. Mieux encore, ce petit robot fait la découverte de Toriko, une jeune fille mal en point, et apprend, par l’intermédiaire d’un vieux tube cathodique (la mémoire du passé) bloqué là depuis des lustres, qu’elle est probablement la dernière survivante de l’espèce humaine. En effet, un virus a décimé la population sur la surface de la Terre et les souterrains semblent avoir été la seule option pour y échapper. Robbie a donc la lourde de tâche de remettre sur pied la fillette et ira même plus loin dans la compréhension de ce qui contamine la Terre. Afin de sauvegarder la santé de l’humaine, Robbie la place dans un bocal, à l’abri des émanations toxiques, qui deviendra donc la maison et le théâtre de tout un tas de péripéties pour la gamine.

Graphiquement, void tRrLM(); //Void Terrarium n’est pas le jeu le plus étoffé que l’on ait pu voir, on peut même dire qu’il est très simpliste. C’est dans un décor finalement assez figé mais au traité mignon que les discussions, tout en anglais, entre Robbie et FactoryAI, l’ordinateur qui guide notre héros dans sa quête, auront lieu et les quelques saynètes qui viennent animer les relations entre la souris et Toriko ne sont pas plus incroyables.

En parallèle de ce terrier duquel partent toutes les missions, on entre donc dans le cœur de l’action en explorant des donjons générés aléatoirement comme le veut la mode actuelle des rogue-like. En vue de dessus, on avance de case en case au travers des différents labyrinthes qui se découvrent devant nous. Une petite carte vient afficher notre progression dans ces donjons composés à chaque fois de plusieurs « layers ». Là encore, la partie graphique n’est pas étincelante, c’est même assez sobre, avec un jeu de couleurs et quelques objets de décoration qui donnent à l’ensemble l’esprit de chaque zone. Le bestiaire quant à lui est plus varié, même si parfois, les développeurs ont un peu abusé d’un simple changement de couleurs pour apporter du changement. Une musique à la fois énigmatique, futuriste, mélancolique et parfois plus énergique, se joint à la fête pour donner une ambiance très particulière à ce void tRrLM(); //Void Terrarium. En tout état de cause, le jeu édité par NIS America n’entend pas se positionner comme un foudre de guerre sur son aspect technique, l’atmosphère intrigante et minimaliste proposée lui convient très bien, et est suffisante, c’est donc sur le contenu et le gameplay qu’il tire son épingle du jeu.

Image de void tRrLM(); //Void Terrarium


Un concept simple mais addictif


Pour apprécier le fonctionnement de void tRrLM(); //Void Terrarium, il faut accepter d’avoir la sensation de faire et refaire toujours la même chose. Pour autant, ce qui peut sembler répétitif est amené avec une certaine justesse au fur et à mesure de l’aventure, qui a de quoi tenir le joueur en haleine pendant un paquet d’heures.

Pour faire simple, il faut considérer que Toriko est, à l’instar des Tamagotchi, un véritable bébé virtuel et que sa condition précaire n’est pas de tout repos pour Robbie. En bas de l’écran est situé Pet Nanny, l’outil de surveillance de Toriko, qui indique son état de faim, de joie, de contamination… Chaque fois qu’un événement intervient, un message nous avertit de rentrer directement à la base pour nous occuper de la fillette. Une petite analyse rapide, une discussion avec l’ordinateur central et hop, une mission supplémentaire s’ajoute à la todo list afin de retrouver dans les donjons les objets pour crafter le médicament ou l’ustensile qui remettra d’aplomb la malade. On sélectionne donc la zone à explorer et on entre dans le feu de l’action.

Image de void tRrLM(); //Void Terrarium

Au départ, Robbie a des compétences et des statistiques assez limitées : il peut avancer, frapper et lancer un petit sprint. Il dispose d’une barre de vie et, comme toute machine qui se respecte, une réserve d’énergie limitée. Chaque mouvement consomme un peu de cette « EN » (énergie). Les actions se font au tour par tour sur des plateaux formés de cases. Quand un ennemi est vaincu, il fait augmenter la barre d’expérience et à chaque niveau pris, la possibilité d’augmenter une caractéristique ou d’ajouter une action est proposée. Plus on progresse, plus on devient fort, toutefois, ce compteur est toujours remis à zéro à chaque donjon. Bien entendu, différents items sont disposés çà et là ou lâchés par les ennemis. À tout moment, on peut accéder à l’inventaire pour utiliser, jeter ou échanger un de ces objets. Ces derniers sont vraiment de multiples sortes : de la simple recharge de vie ou de batterie, en passant par des fruits pour Toriko, des potions à effets divers (bonus de vie, d’expérience, d’attaque, de défense…), des armes, des modules d’amélioration, des composants pour créer des décors pour le bocal de Toriko…

Des attaques spéciales, synonymes de consommation d’énergie, peuvent aussi être ajoutées au fur et à mesure de l’aventure (au maximum de quatre). Ces dernières sont de nature très variée et ont toutes un mode de fonctionnement différent (attaque longue portée, attaque dévastatrice mais utilisable une seule fois par layer, attaque multiple, etc.).

En plus de cela, la contamination des objets peut avoir un impact sur leur utilisation. Par exemple, une batterie contaminée qui devrait rendre 50 % d’énergie n’en rendra que 30, ou appliquera un effet négatif (débuff) durant plusieurs tours, comme une marque de silence empêchant l’utilisation des attaques énergétiques, un glitch (Robbie va dans tous les sens), un blocage, un changement de zone, des explosions. Une fois de plus, void tRrLM(); //Void Terrarium est riche en surprises. Et comme Nippon Ichi Software a bien pensé son jeu, il y a aussi tout le système de craft d’objets qui, en plus de pouvoir être un simple objet décoratif pour le bocal de Toriko, est aussi un moyen d’augmenter les caractéristiques du robot sauveur du monde. Cependant, il faut au préalable avoir débloqué les plans, donc avoir fait des missions, mais aussi avoir les composants de nature différente en quantité suffisante. Cela implique donc de bien doser entre l’utilisation d’un item durant les donjons et son stockage pour le convertir en ressources à la fin de l’expédition.

Enfin, il y a aussi la personnalisation de Robbie, appelée « skill » qui permet de l’orienter, un peu à l’image d’un template de personnage de RPG, vers une spécialisation (attaque, défense, réduction d’énergie, critique, endurance, etc.). void tRrLM(); //Void Terrarium est assurément un jeu complet qui, par ses ajouts réguliers, parvient à maintenir l’envie de toujours aller plus loin malgré un système de jeu au final répétitif.

Artwork

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