Iconoclasts arrive cette année sur Nintendo Switch

En février dernier, le développeur Joakim Sandberg (Konjak) déclarait à GamerHubTV qu’il désirait sortir son nouveau jeu, Iconoclasts, sur Nintendo Switch. En janvier, Mathias Kærlev du studio MP2 Games (qui a aidé Konjak au développement d’Iconoclasts sur PC, PlayStation 4 et PS Vita), donnait déjà des indices pour l’arrivée du titre sur Switch et Joakim continuait à teaser dernièrement un portage sur la console. Et c’est enfin cette semaine que l’arrivée de ce jeu d’action et de plateformes très apprécié a été confirmée sur Switch.

Joakim prépare d’ailleurs quelques surprises spécialement pour cette version Switch, dont un tout nouveau mode de difficulté qui permettra de participer aux différents défis du jeu plus facilement sans mourir (avec la possibilité de changer la difficulté à tout moment) ainsi qu’un Boss Rush, un mode permettant d’enchaîner les combats contre les boss. Pour le moment, aucune date de sortie n’a été donnée concernant cette version Switch, mais Joakim a bien confirmé que le jeu débarquera cette année. De plus, une démo jouable sera proposée au salon EGX Rezzed 2018, qui se déroulera à Londres du 13 au 15 avril.

Iconoclasts est sorti à l’origine le 23 janvier dernier sur Windows, macOS, Linux (via Steam et GOG.com), PlayStation 4 et PS Vita. Joakim a développé le jeu seul avec le moteur Construct Classic pendant environ sept ans, puis a été aidé par MP2 Games (qui avait déjà apporté son aide sur le portage un autre jeu de Joakim, Noitu Love : Devolution sur Wii U et 3DS, ainsi que pour de nombreux titres d’autres développeurs comme Ace of Spades, Freedom Planet, The Escapists, Heart Forth Alicia, Not A Hero, Knytt Underground, The Great Work, Dodge Club Pocket et bien d’autres) et par les éditeurs Bifrost Entertainment (en Occident) et DANGEN Entertainment (pour la localisation au Japon). Chose assez intéressante à noter, à l’origine, Iconoclasts devait s’appeler Ivory Springs. Joakim a aussi composé entièrement la bande originale, qu’il est possible d’acheter à cette adresse.

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— Joakim Sandberg (@konjak) 10 avril 2018

Iconoclasts est décrit comme un jeu d’action et de plateformes en 2D avec des éléments de Metroidvania. Le titre se concentre sur l’exploration, les combats contre les ennemis et la résolution d’énigmes grâce aux outils de l’héroïne, Robin. En terminant les différents niveaux du jeu, on peut combattre la vingtaine de boss du jeu et bien sûr faire avancer l’histoire. Au fur et à mesure de sa progression, Robin peut récupérer de nouveaux outils qui l’aideront au cours de son périple pour les combats et les énigmes, comme la clé, le pistolet et bien d’autres armes qui ont chacune des capacités uniques. De plus, grâce aux matériaux qu’elle peut trouver dans des coffres, Robin peut fabriquer des objets spéciaux lui permettant d’obtenir des bonus utiles pour ses armes.

L’histoire se déroule dans un monde où une mystérieuse organisation religieuse connue sous le nom de la Pénitence, gouvernée par un être appelé « Mère », a pris le pouvoir et interdit aux habitants d’utiliser une source de pouvoir nommée « Ivoire » (transportée par des machines), à part les mécaniciens autorisés. Robin est une mécanicienne naïve et serviable qui adorer aider les autres, mais étant donné qu’elle ne possède pas de licence officielle, Mère la considère comme une pécheresse. Robin joue de la clé à molette pour aider les habitants depuis que le monde a sombré, et elle souhaite le sauver. Mais les soldats du Projet de la Pénitence n’apprécient pas du tout ce comportement et décident donc de pourchasser Robin pour la tuer, ce qui oblige la jeune femme à s’enfuir avec ses alliés. Comme si cela ne suffisait pas, une catastrophe se prépare, encore plus horrible que les pénuries d’essence d’Ivoire et les conflits personnels entre les habitants et la Pénitence…

Joakim Sandberg promet une histoire profonde, déjantée et pleine de gags avec de nombreuses heures d’aventure mêlant action, de plateformes et d’énigmes, mais aussi des environnements riches et détaillés, plus de vingt boss ainsi que plusieurs options de difficulté (trois dans la version d’origine ainsi qu’une autre, inédite pour la version Switch, qui rendra le jeu plus facile), toutes calibrées à l’aide d’un système unique de modifications.

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