3D Out Run

En résumé

  • Support : Nintendo 3DS
  • Nombre de joueurs : 1
  • eShop uniquement
  • Sorties :
  • 12 Mars 2015
  • 12 Mars 2015
  • 23 Avril 2014

L'avis de Inferno

Une fois encore, SEGA ne déçoit pas avec un nouveau remake de qualité pour sa gamme « 3D Classics ». Tout en proposant une version fidèle à l’ Out Run original, SEGA évite de se reposer sur ses lauriers en proposant des petits bonus bienvenus qui poussent à rejouer encore et tester toutes les combinaisons possibles avec les items débloqués pour découvrir tous les modèles ou couleurs disponible pour le véhicule. On aurait tout de même aimé pouvoir retrouver le design original de la Ferrari Testarossa, mais ce serait faire la fine bouche face à une fluidité à toute épreuve que même la borne d’arcade originale ne proposait pas.

Les plus

  • Les items bonus
  • Les nouveaux véhicules
  • Plus fluide que l’original
  • Les thèmes originaux toujours aussi bons
  • Le respect des graphismes d’époque
  • La 3D stéréoscopique du plus bel effet…

Les moins

  • …Parfois épileptique
  • Les nouvelles musiques peu inspirées
  • Les menus uniquement en anglais
  • L’absence de la licence Ferrari
  • Pas de classements en ligne
  • Nintendo-Difference

    par Inferno

    le 31 mars 2015 22:00

Toujours sur la brèche quand il s’agit de faire du fric sur les vieux hits, SEGA avait suivi l’exemple de Nintendo en lançant également sa gamme de « 3D Classics » qui avait étonné par le soin apporté à la conversion de ses classiques. Le succès étant au rendez-vous, une nouvelle vague de remake arrive en Europe dont le très attendu 3D Out Run du génial Yu Suzuki, véritable bijou de l’âge d’or des bornes d’arcade SEGA.

Hit the road

Sorti initialement en 1986, Out Run est un jeu de « conduite » comme aime à l’appeler son créateur, dans lequel il n’est pas question de faire la course contre d’autres véhicules comme dans un jeu de course classique, mais de conduire, accompagné d’une jolie blonde, une flamboyante Ferrari Testarossa rouge sur des routes ensoleillées. Il faudra réussir à terminer les circuits à temps en passant par des checkpoints pour recharger la barre de temps tout en évitant les autres véhicules sur la route. Une intersection se trouve à la fin de chaque niveau permettant de choisir le prochain circuit. L’ambiance estivale, la musique entrainante et la sensation de vitesse étaient les principaux atouts du jeu à l’époque de sa sortie. D’ailleurs l’une des bornes d’arcade (celle visible sur la page d’accueil du jeu sur le menu 3DS) était une réplique de la décapotable posée sur vérin afin de permettre d’avoir les sensations de conduite avec le mouvement de la cabine. Adapté par la suite sur de nombreux supports, le jeu n’avait jamais vraiment réussi à avoir une adaptation fidèle et rendant honneur à la version arcade, jusqu’à l’arrivée de la version Saturn beaucoup plus tard.

II faut dire que lorsque SEGA a commencé à sortir ses « 3D Classics », l’absence d’Out Run se faisait sentir malgré le choix de qualité concernant les huit premiers jeux adaptés. C’est dire à quel point Out Run a une place essentielle dans le catalogue des jeux d’arcade SEGA. Cette version 3DS fait totalement honneur au jeu en se permettant même d’être plus fluide que la version originale sur arcade qui tournait à 30 images par secondes en affichant 60 images par secondes (comme sur la version Saturn) sans chute de framerate et en 16:9 qui plus est. Néanmoins, SEGA ne possédant plus la licence Ferrari, la Testarossa a subi quelques modifications, comme par exemple le logo de la marque, le cheval cabré, remplacé par un oiseau ainsi que quelques autres modifications esthétiques comme la forme des phares arrière par exemple. Passé cette petite déception pour les fans de longue date, c’est un plaisir console en main, la voiture répond au doigt et à l’œil alors que la 3D stéréoscopique apporte un bel effet de profondeur et amplifie la sensation de vitesse, à tel point que certains passages deviennent tout simplement épileptiques, mais rien d’insurmontable, car ils sont de courte durée. Bref, techniquement c’est vraiment solide. Pour un jeu qui va souffler sa 30ème bougie l’an prochain, c’est le minimum.

Sea, cars and sun

La maniabilité du jeu est simple, une touche pour accélérer, une pour freiner et une autre pour changer de vitesse. De nombreuses modifications sont possibles dans les menus, qui sont d’ailleurs étonnement en anglais alors que les autres « classiques » de la gamme avaient bénéficié d’une localisation française. Par exemple, nous pouvons modifier la difficulté, l’assignation des touches ou le réglage de la limite de temps. Il est également possible de faire une sauvegarde en cours de partie pour reprendre une course plus tard et enregistrer le replay d’une course terminée.

Les nouveautés ne se limitent pas aux menus, car deux nouvelles musiques sont ajoutées au jeu, mais ne sont pas aussi inspirées que les originales qui sont toujours là. La principale nouveauté se situe au niveau de bonus qu’il est possible de débloquer pour son véhicule en terminant le jeu avec l’une des cinq fins. Ces bonus, au nombre de quatre, permettent d’améliorer son véhicule, par exemple en le rendant plus résistant aux chocs ou bien encore en augmentant la vitesse maximale du moteur. Chaque bonus activés permettent de modifier l’aspect extérieur de la voiture que ce soit au niveau de la couleur, le plus souvent, ou bien aussi dans son modèle en débloquant un bonus particulier. Du coup, il est amusant d’essayer toute sorte de combinaisons pour choisir l’aspect de sa voiture et l’envie de débloquer les quatre bonus ou voir les cinq fins possibles poussent à rejouer au jeu. D’ailleurs, même après avoir tout débloqué, le jeu a une replay value tout à fait honorable grâce à son aspect scoring et la possibilité de choisir ses circuits au fur et à mesure. Un classement en ligne aurait sans doute permis de décupler encore plus la durée de vie du jeu, mais il faudra se contenter d’un classement hors ligne.

Petite option amusante, mais inutile, il est possible de modifier l’affichage à l’écran pour avoir l’impression de jouer sur l’une des trois bornes de l’époque, avec l’écran qui se penche pour simuler les mouvements des modèles sur vérin ainsi que le son du volant et de la boite de vitesse. Malheureusement, la taille réduite de l’écran de jeu et la perte de lisibilité que cela occasionne ne donne pas forcément envie d’activer l’option tant le jeu est agréable à l’œil en affichage plein écran. Malgré son âge, le chef-d’œuvre de Yu Suzuki se laisse jouer avec grand plaisir encore aujourd’hui et le challenge, adaptable à votre niveau via le menu, est toujours au rendez-vous, même en ayant activé tous les bonus sur votre véhicule si vous ajustez la limite de temps en conséquence.

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101