Code of Princess

En résumé

  • Sorties :
  • 28 Mars 2013
  • 9 Octobre 2012
  • 19 Avril 2012

L'avis de Klaus

Les idées de Code of Princess étaient bonnes, mais Agatsuma Entertainement les a mal exploitées. Beaucoup trop lent et répétitif, le joueur a l’impression d’avancer et de frapper au ralenti. Les personnages sont excellents et l’humour omniprésent, mais l’histoire est peu intéressante et les missions aussi courtes que peu variées. Le multi en ligne, potentiellement intéressant par son exhaustivité, se retrouve totalement déserté, la faute à une limitation aux serveurs européens et à un jeu uniquement proposé au format dématérialisé chez nous... Dommage, car la durée de vie pouvait être énorme avec les cinquante personnages jouables et leur personnalisation. Espérons que la suite normalement prévue par Kinu Nishimura saura corriger ces nombreux défauts. En tout cas, pour le moment, il vaut mieux réfléchir à plusieurs fois avant de se procurer Code of Princess.

Les plus

  • De nombreux modes de jeu
  • De nombreux personnages jouables au character designer excellent
  • L’humour omniprésent
  • Les dialogues entièrement doublés en anglais
  • Un mode online qui paraissait intéressant...

Les moins

  • ... mais complètement déserté et buggé
  • Mou, lent et extrêmement répétitif
  • L’histoire peu intéressante
  • Les missions du mode campagne trop courtes et répétitives
  • La difficulté inégale
  • Nintendo-Difference

    par Klaus

    le 30 avril 2013 22:00

Annoncé comme le successeur spirituel du célèbre beat’em all Guardian Heroes, Code of Princess est maintenant disponible en Europe, alors qu’il était peu probable qu’il parvienne à sortir chez nous. Développé par d’anciens membres de Treasure, le studio de développement de Guardian Heroes, et créé par la célèbre character designer Kinu Nishimura (Street Fighter, Zero Escape), Code of Princess est un hack and slash qui avait tout pour plaire et qui paraissait complet, avec ses nombreux modes de jeu et personnages jouables très variés. Pourtant, et malheureusement, le titre ne manque pas de défauts…

Code of Couscous

Dans Code of Princess, le joueur est directement propulsé dans un univers d’heroic fantasy par un opening interprété par CHiCO (Xenoblade Chronicles), présentant brièvement l’histoire et les personnages principaux. Alors que l’Homme et le Monstre vivaient en paix dans ce monde, les hommes ont commencé à s’emparer de toutes les richesses, et les monstres ont décidé de tout assiéger pour se venger. Les hommes souffrent, la monarchie est déchue, le royaume de DeLuxia assiégé, et il ne reste plus qu’un dernier espoir, Solange Blanchefleur de Lux, une jeune princesse blonde et peu vêtue qui est la seule à savoir manier la grosse lame sacrée DeLuxcalibur afin de protéger et rétablir la paix dans le monde.

Se joindront à elle des protagonistes aux noms tout aussi somptueux comme Ali-Baba, une ninja vagabonde qui recherche un but à sa vie, Lady Zozo, une nécromancienne au corps fait de pièces variées, Allegro Nantabile Cantabile, un barde collant mais serviable et puissant, Sister Helga Wilhelmina, une none au caractère particulier, Master T Drakkhen, maître d’une école d’arts martiaux, le samouraï Shooting Star Tsukikage et enfin Marco Neko, un chat qui ne pense qu’à l’argent mais qui proposera à Solange et ses amis de nombreux objets, armes et armures très utiles.

Bien évidemment, de nombreux ennemis d’une armée nommée Distron seront là pour leur empêcher de sauver le monde, dont le maître ninja Baku Juppongi, le général Liongate, la magicienne Alchemia et le chef de l’armée, Queen Destiny, chacun ayant des intentions différentes.

De grandes épées

Code of Princess se présente comme un habile mélange d’action-RPG et de beat’em all, avec un gameplay accessible qui devrait ravir les fans du genre. Différentes combinaisons sont possibles grâce aux boutons de la 3DS selon les personnages et les ennemis arrivant de tous les côtés, et il faudra combattre sur trois plans différents en sautant simplement de l’un à l’autre. Cependant, il est impossible d’utiliser le stylet et les fonctionnalités uniques de la 3DS comme le gyroscope et la Réalité Augmentée, le gameplay restant avant tout classique.

L’aspect RPG est également bien là, puisque pour espérer la victoire dans les combats, il suffit de monter en niveau ses personnages et de répartir correctement des points de compétence entre plusieurs attributs dont l’attaque, la vitesse ou la vitalité.

Concernant les modes de jeu, ils se révèlent être plutôt nombreux et complets. On retrouve sans surprise le mode campagne où l’on peut découvrir l’histoire principale qui se termine en huit heures environ, le mode jeu libre permettant de rejouer tout simplement aux niveaux du mode campagne sans passer par les dialogues, une centaine de quêtes bonus plus ou moins difficiles, le didacticiel, un mode multijoueur en local et en ligne de deux à quatre joueurs, en coop, en duel partie classée (le score affecte le classement), jeu libre (le score n’affecte pas le classement) ou suprême (un mode qui permet de créer différentes combinaisons de personnages avec des équipements pour combattre des adversaires) et enfin le classement européen.

Complet mais…

Malheureusement, même si pour 30 €, Code of Princess est largement amorti par ses nombreux modes de jeu, sa cinquantaine de personnages jouables que l’on peut monter en niveau et personnaliser avec moult objets, ainsi que sa durée de vie logiquement énorme, le titre souffre d’un manque de fluidité et se révèle être mou, lent et surtout extrêmement répétitif, ce qui affecte le gameplay, donnant l’impression d’avancer au ralenti. Un véritable travail a été réalisé au niveau des dialogues rythmés et entièrement doublés en anglais (impossible cependant de choisir les voix japonaises), les personnages sont intéressants et leur character design original, mais l’histoire reste molle et la narration assez maladroite bien que l’humour soit tout de même omniprésent. Le jeu n’étant pas traduit en français, il est difficile de suivre le scénario pour ceux qui ne pratiquent pas l’anglais, le niveau requit étant heureusement peu élevé.

On retrouve malheureusement d’autres défauts assez gênants. Les missions du mode campagne sont beaucoup trop courtes et se répètent, la difficulté est souvent inégale, les environnements ne sont ni variés ni agréables à l’œil, la 3D offrant cependant un petit effet de profondeur. Les musiques composées par ACE+ (Emil Chronicle Online, Xenoblade Chronicles) restent sympathiques, mais peu variées et répétitives. En ce qui concerne le mode multijoueur en ligne qui paraissait très intéressant grâce à ses quelques déclinaisons, il souffre aussi d’un énorme défaut pouvant grandement gâcher le plaisir de jouer. Il est désert. Complètement désert. En effet, il est uniquement possible de participer à des combats avec des joueurs européens. Le problème, c’est que le titre étant seulement proposé en format dématérialisé et au prix fort de 30 €, il n’a logiquement pas trouvé de nombreux acheteurs. Trouver d’autres personnes avec qui jouer devient ainsi extrêmement laborieux, et lorsque c’est le cas, le titre est victime de bugs, vraiment dommageables compte tenu de l’intérêt de ce mode multijoueur qui pouvait facilement augmenter la durée de vie de plusieurs heures…

LES COMMENTAIRES
Les commentaires sont désactivés.
Les prochaines sorties

9

MAI.

Animal Well

Nintendo Switch - Plate-formes Aventure - Bigmode - Shared Memory

14

MAI.

Biomutant

Nintendo Switch - A-RPG - THQ Nordic - Saber Interactive Experiment 101