Cooking Mama

En résumé

  • Sorties :
  • 1 Decembre 2006
  • 12 Septembre 2006
  • 23 Mars 2006

L'avis de Kiklox

Bien meilleur que certains titres qui se disent vouloir changer la donne mais qui n’y parviennent pas, on se souvient notamment d’un certain Electroplankton, ce Cooking Mama donne à Taito toutes ses raisons de croire en l’avenir du culinaire sur console. On attend l'épisode sur Wii !

Les plus

  • Concept novateur
  • Amusant
  • Peut plaire à toute la famille
  • Stressant par moment

Les moins

  • Répétitif à la longue
  • Musiques un peu trop redondantes
  • On attend une suite plus complète
  • Nintendo-Difference

    par Kiklox

    le 14 septembre 2006 22:00

Qui n’a jamais joué le cuistot une fois dans sa vie, et combien d’entre vous en ont gardé une expérience mémorable ? Si vous et la cuisine ne faites pas bon ménage, Cooking Mama se pose comme la recette du succès qui vous évitera d’en mettre partout tout en vous la jouant grand Chef.


Taito innove et apporte un vent de fraîcheur sur votre DS. Et plus qu’un vent, une odeur, celle d’une cuisine qui fonctionne à plein temps, blindée de nourriture en cuisson. Mais qui cuisine ? Non, maman n’est plus aux fourneaux, elle a cédé sa place aux joueurs aficionados de Nintendo et de la puissance de son stylet ! En effet, si le plaisir de goûter ses propres plats n’est pas de la partie, Cooking Mama propose cependant une bonne alternative rigolote et prenante à la véritable cuisine, un peu le Wario Ware Kitchen pour ainsi dire… Au menu, plusieurs options sont d’emblées proposées dont une sorte de mode libre faisant office d’entraînement et un mode carrière, si l’on peut l’appeler ainsi ; parlons plutôt de « composition suivie de ses repas ».

Pour être plus clair, le mode libre laisse alors le choix de sélectionner parmi plusieurs menus à préparer ; de ce fait, il est possible de s’occuper de tâches bien spécifiques, comme couper la viande, faire frire les aliments, tourner la salade, etc. tout en ne s’attardant pas forcément sur le résultat final. Ainsi, on peut si on le souhaite, faire défiler les « épreuves » qui amènent, une fois toutes accomplies, au plat final. Mais on peut aussi se lancer le défi d’obtenir une médaille, décernée par la cheftaine qui veille au grain. Pas le droit à l’erreur, sinon cette dernière se met en colère au point de cracher du feu par les yeux et lever les bras de fureur. Cette mise en bouche qu’est le mode libre permet de se familiariser avec les différentes étapes que sont les préparations d’aliments, et qui requièrent pour la plupart un doigté et une patience extrême. Couper la viande demande à ce que l’on agite le couteau de haut en bas grâce au stylet, et ce sous un chrono bien défini ! Car tout est chronométré dans ce jeu et la tension monte très rapidement, que ce soit quand on épluche les pommes de terre ou quand on verse le riz dans une passoire. Ca chauffe, comme dans une vraie cuisine !#row_end

Cuir un steak, c’est tout un travail…

Outre le mode libre, on peut aussi se lancer le défi de composer soi-même ses plats, en sélectionnant à la carte ses aliments et ses accompagnements : une viande avec des pâtes, du riz avec du poisson et ainsi de suite. Le seul petit rebut que l’on peut rencontrer dans cette version japonaise de Cooking Mama, hormis la langue, ce sont bien ses plats typiquement japonais, qui néanmoins suscite une curiosité sans pareil, à tel point qu’on se lance à la tâche et qu’on apprend très vite quels aliments sont nécessaires dans certains plats qui nous étaient alors jusqu’ici inconnu. Un outil d’apprentissage culinaire ? Peut-être bien, tout en restant dans son domaine qu’est le jeu vidéo. Un peu à la façon d’un Wario Ware, ce sont en fait de nombreux mini-jeux basés sur l’univers de la cuisine qui s’enchaînent et se débloquent même une fois nos talents de Chef mis à rude épreuve. Le jeu ne dévoile donc pas toutes ses facettes dès le début, et demande à être exploité pour livrer toutes ses ressources. Une bonne idée afin de relancer l’intérêt, car il est vrai que ce genre d’approche vidéoludique n’a pas la vocation d’être joué des heures d’affilée. Débloquer des plats et des défis reste cependant un excellent moyen d’accrocher le joueur, on notera également que le mode défi reste sur certaines épreuves extrêmement difficile, le temps accordé étant franchement trop court pour râper les carottes, éplucher les salades ou couper les endives ! Cela ne laissera sûrement pas indifférents les fanas de records.

Un mode multijoueur fait également son apparition, bienvenu, car jusqu’à cinq joueurs peuvent s’affronter dans des concours de rapidité, à celui qui touillera le plus vite les nouilles ou celui qui tranchera assez vite et dans le bon sens le poisson… Une bonne initiative qui rallonge la durée de vie à un jeu qui n’en a pas vraiment en fin de compte. Mais malgré cela, Cooking Mama accroche dès le menu d’introduction, dès lors que la gazinière est mis en route et que la casserole se met à bouillir, on comprend très vite que l’on a à faire à un jeu atypique, aux graphismes enfantins mais non de mauvais goût, soutenu par des petites musiques discrètes mais qui savent faire monter le stress quand il faut.

Certes, le tout peut devenir répétitif, mais il y a des jeux comme celui-là à qui l’on pardonnerait la faute pour leur tentative plutôt réussie de changer un peu le visage du jeu vidéo, et offrir ainsi une courte, petite, mais intense bouffée d’air au joueur que nous sommes tous.

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