CT Special Forces : Back to Hell

En résumé

  • Sorties :
  • 25 Juillet 2003
  • 12 Juillet 2003
  • Non prévue

L'avis de Badi

CT Special Forces 2 : Back To Hell est un jeu sympathique, sans défaut majeur, on y prend du bon temps agréablement. Bref, encore un bon jeu sur notre petite GBA...

Les plus

  • - De l'action, encore de l'action !
  • - Gameplay varié
  • - Durée de vie
  • - Graphismes
  • - Mode 2 joueurs
  • - Les véhicules jouables

Les moins

  • Pas de grosses nouveautés
  • A quai
  • Nintendo-Difference

    par Badi

    le 29 novembre 1899 23:50

Un peu plus d’un an après la sortie de CT Special
Forces premier du nom, LSP remet ça en tentant de corriger les quelques
points faibles qui avaient fait défaut au jeu. Le pari semble réussi…

LSP devient un studio de plus en plus prolifique sur GBA. Ce qui
n’est pas pour déplaire car la qualité des softs est croissante elle
aussi. Pour preuve, CT Special Forces 2 : Back To Hell propose tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un bon jeu d’action.

Le Scénario

CT Special Forces 2 nous met aux commandes d’un groupe d’agents
spéciaux, chacun ayant ses capacités propres. Le contexte actuel
aidant, vous devrez exterminer la racaille terroriste de la surface du
globe. Pour celà, vous incarnerez tout au long de vos aventures 4
soldats différents.

 

Ainsi, Stealth Owl
était un jeune soldat dans un commando d’élite secret basé en Alaska.
Après le démantèlement de son équipe, il fut recruté par les CT Special
Forces qui l’aidèrent, avec des stages de perfectionnement, à devenir
maitre dans l’infiltration moderne. Son arme de prédilection est le
Shotgun, aussi connu sous le nom de Fusil à pompe.

Raptor fut, quant à lui, recruté pour ses impressionants
exploits militaires sur chaque continent dans les années 90, il est
maintenant l’un des meilleurs membre des CT Special Forces. Sa capacité
au combat est si extraordinaire que ses supèrieurs considèrent qu’il a
empéché l’éclat de nombreuses guerres. Son arme favorite va de paire
avec son style bourrin, puisqu’il ne se déplace jamais sans son bon
vieux lance grenades.

Mais
tous n’ont pas le même profil, nous avons donc aussi le fils d’un
pilote renommé pour ses exploits durant la guerre du Vietnam, embauché
par le commandant en chef qui avait senti que Aquila One était
aussi puissant que son célèbre géniteur. Il possède en effet tout ce
qu’on peut attendre d’un pilote, il est même parfois un peu trop
courageux. Il conduit les hélicoptères de combats Apache. Son collègue
dans cette tâche est Avenger. Après 20 ans passé à New York
comme pompier, il a décidé de passer à la vitesse supèrieure en
intégrant les CT Special Forces. Il est devenu spécialiste des missions
de reconnaissance, qu’elles soient civiles ou militaires. Il serait
prêt à donner sa vie pour sauver celle d’un autre. C’est en tout cas ce
qu’il fait à bord de son Hélicoptère Black Hornet lors de ses
sauvetages d’hôtages.

Mais il ne faut pas oublier les terroristes, Ryad Al Jahid
est le parfait clone de Ben Laden. Vivant dans le désert, il est connu
depuis les années 80 pour avoir passés pas moins de 10 ans en prison.
Le problème est que lorsqu’il réussi à s’échapper, il était quand même
à la tête de l’une des plus puissantes organisations du crime au monde.

Arum Baya n’est pas mal dans son style non plus. Ex-Général dans
l’armée, il est aussi responsable de la montée de l’hostilité envers
l’autorité. sa cruauté est sans limite : il n’a pas hésité à tuer 2 de
ses officiers qui avaient remis en cause ses ordres.

Petra quant à elle, joue de son charme pour collectionner les
amants, comme les cadavres de ses ennemis, s’évadant de prison en
prison, elle est difficile à localiser. Ce n’est pas le cas de Lin Tao,
en effet alors qu’il étudiait en Chine, il quitta l’université pour
rejoindre les mouvements armés dans les iles. Armé d’un mélange de
charisme et de brutalité, il grimpa les échelons, du simple soldat
jusqu’au chef des troupes.

Mais tout celà n’est rien comparé à Igor Kalash.
Les éternels ennemis des USA, j’ai nommé les Russes. Il est considéré
comme le plus dangeureux terroriste de l’histoire, il est le pire
ennemi des CT Special Forces. Malgré son désormais célèbre passé, il y
a des rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait crée les CT
Special Forces. D’autres pensent qu’il serait à l’origine du KGB.
Quoiqu’il en soit, Igor Kalash est entouré de mystères.

C’est dans ce contexte que votre chef de brigade vous contacte. Vous
l’aurez compris, vous devrez venir à bout de ces 5 activistes et ce,
avec le moins de dégats possibles. Vos missions vous feront voyager aux
4 coins du monde, de l’Afrique jusqu’au Canada, en passant par la
Chine. Le tout pour des décors variés et une meilleure variété de jeu.

Le Gameplay

C’est très certainement dans son Gameplay que CT Special Forces 2
fait la différence. En effet, loin de se contenter de tuer tout ce qui
bouge dans divers niveaux, les développeurs ont inclus de nombreuses
phases différentes.

La majorité du temps, vous serez à pied et évolurez dans divers niveaux
à l’aide d’un scrolling horizontal. Les ennemis apparaissent à l’écran
et le but est, bien entendu, d’en venir à bout avant qu’il ne jette
votre carcasse aux crocodiles. Ces phases de jeux sont extrèmement
soignées. Prenons l’exemple des sauts, ils étaient un peu aléatoire
dans le premier opus, et bien la remarque a été prise en compte
puisqu’on ne rencontre plus aucun problème de ce côté.#row_end

Vous
disposez de plusieurs armes pour faire sauter tout ce qui bouge. Le
Pistolet classique est peu puissant mais à l’énorme avantage d’être
disponible en munitions illimitées. Viens ensuite le Fusil d’assault,
le lance flammes, le lance rockets, le lance grenades, les grenades à
fragmentation qu’il faut manier avec délicatesse pour qu’elles ne vous
explosent pas en pleine figure, le shotgun et même le couteau. Mais
attention avec cette dernière arme, vous ne pouvez pas l’utiliser en
tant que telle, il faut que vous vous approchiez doucement de votre
ennemi pour qu’automatiquement l’arme sélectionnée laisse sa place au
couteau, pour une mort rapide et sans souffrance… Qui a dit que
j’atais un sadik ? Bref, une arme manque à l’appel, il s’agit du fusil
Sniper. Cette mise à l’écart était volontaire.

Cette arme illustre en effet la variété du gameplay dont il était
question un peu plus haut. A certains moments en effet, vous verrez
apparaitre à l’écran une icone représentant le fusil Sniper. Lorsque
vous vous en approchez, l’écran change pour laisser sa place à la
lunette du fusil. On se retrouve donc devant un jeu de shoot. Les
ennemis apparaissent et il faut les dégommer avant qu’ils ne vous
tirent dessus ou pire, sur les hôtages. C’est lors de ces mini phases
que vous pourrez récupérer des bonus si vous tuez tout le monde sans
blesser aucun civils par exemple. Ces phases ont aussi le mérite de
casser la rythme imposé par le scrolling horizontal.

Et
ce n’est pas tout, de nombreuses autres phases existent. Vous serez à
de nombreux moments amener à conduire des véhicules, difficile alors
d’éviter la comparaison avec Metal Slug la référence dans ce
style de jeu. Vous entrerez donc dans le blindage de divers tanks, ou
bien serez assis à l’arrière d’une jeep, ou encore aux commandes de
bateaux dont la fiabilité reste plus que douteuse. On a donc pas le
temps de se lasser des phases normales puisqu’elles ne durant jamais
très longtemps, de quoi tenir le joueur en haleine.

Si vous pensiez que c’était fini, vous vous trompez ! Parallèlement à
ces phases de jeux diverses, il existe des niveaux complets qui n’ont
rien à voir avec un jeu de tir classique mais plutôt à un bon Desert Strike.
L’une de votre première mission sera par exemple d’escorter un convoi
de camions. A l’aide de vos missiles vous devrez donc dégager le
passage de tous tanks, hélicos ou rampes de lancement ennemis sous
peine de voir votre convoi exploser dans les flammes. Voilà de quoi
dépayser les joueurs habitués à un style plus conventionnel.

Et le reste ?

Les graphismes du jeu sont beaucoup plus fins que dans le premier opus.
Les décors sont variés, autant que vos différents destinations, et le
niveau de détail est correct. Les personnages sont bien modélisés, on
arrive à lire quelques expressions du visage, c’est vous dire !
Néanmoins, le jeu est beau, sans être sublime ou grandiose. Agréable à
l’oeil se révèle être un adjectif parfaitement adapté à la situation.

Les musiques quant à elle sont correctes, on écoute sans vraiment y
faire attention. c’est plutôt sur les bruitages qu’il faut se pencher.
Et là, tout est en place. Ca tire, ça crie, ça explose, ça se répète
beaucoup forcément mais que peut on faire de mieux après tout ?
D’autant plus que la maniabilité ne connait aucun soucis, l’utilisation
des 4 boutons du GBA convient parfaitement et des mouvements qu’il
n’était pas possible d’effectuer sont maintenant possibles, courrir en
tirant par exemple…

Il ne faut pas oublier la durée de vie, élément décisif dans le choix d’un jeu. Sur ce point CT Special Forces 2
corrige l’un des gros défauts de son prédecesseur qui était trop court.
Il existe maintenant un nombre suffisant de niveaux pour vous tenir en
haleine suffisament longtemps. Surtout que certains passages sont
corsés. il ne sera pas rare de devoir recommencer un niveau plusieurs
fois.

Par
contre, il n’existe pas de sauvegarde sur la cartouche, vous devrez
donc noter un mot de passe à la fin de chaque mission pour espérer
reprendre votre partie là où vous l’avez laissée. De plus, un mode 2
joueurs vient compléter ce titre et ajouter encore à sa durée de vie
déjà conséquente. Vous pourrez donc vous adonner aux joies du mode Challenge
avec un ami. Celui-ci vous propose de terminer un niveau, déjà débloqué
en campagne solo, plus rapidement que votre partenaire. De quoi passer
de bons moments à s’insulter entre vieilles connaissances.

Pour finir

CT Special Forces 2 : Back To Hell est donc un jeu très réussi.
Il ne dispose pas de grandes nouveautés par rapport au premier épisode
mais il corrige grandement tout ce qu’il était possible d’améliorer
pour le plus grand plaisir des joueurs. Mélant habilement différents
styles de jeu afin de ne pas lasser, proposant une bonne durée de vie,
des graphismes fins et soignés, une maniabilité plus instinctive et
surtout, une bonne dose d’action, les développeurs de LSP ont donc sut assimiler les critiques pour nous pondre quelque chose de vraiment fort sympathique. A essayer absolument !

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