James Bond 007 : NightFire

En résumé

  • Sorties :
  • 28 Mars 2003
  • 17 Mars 2003
  • Non prévue

L'avis de Pierre

Nightfire est un bon doom-like assez efficace qui ne révolutionne absolument pas le genre, et c’est un peu ça qu’on lui reproche, car sur GBA les jeux de ce style se ressemblent un peu tous. A réserver aux fans de la série et aux fans de doom-like. Un bon petit jeu en somme.

Les plus

  • - les graphismes
  • - l’ambiance

Les moins

  • Le gameplay au départ
  • Le manque d’originalité
  • Nintendo-Difference

    par Pierre

    le 29 novembre 1899 23:50

Après un passage remarqué sur
les consoles de salon dernière génération (PS2, GCN et X-Box), James
Bond s’apprête à envahir le marché des portables. Nightfire, aventure
totalement inédite, est un doom-like comme il en existe beaucoup
actuellement sur GBA. Saura-t-il se démarquer de la concurrence en
proposant un concept original ? Sera-t-il à la hauteur de l’immense
Goldeneye ?

Pour l’originalité, c’est râpé

En
effet, c’est le moins que l’on puisse dire. 007 : Nightfire n’est pas
un jeu original au concept novateur, il reste un doom-like comme il en
existe tant d’autres sur le même support. Il reprend donc les bases du
genre : des armes, des ennemis à tuer et quelques switchs à pousser.
Très basique vous l’aurez remarqué. La seule petite touche personnelle
que possède le soft est l’apparition de gadgets propres à l’univers
James Bond : téléphone grappin, montre laser, bref tout l’arsenal
classique que l’on connaît depuis LE jeu, j’ai nommé Goldeneye.
Ceci dit pour une fois le scénario est un peu plus recherché que dans
un Doom par exemple : pour du Bond cela reste très classique avec
complots, vol de matériel militaire et autres choses du genre, mais
pour un doom-like c’est plutôt sympa. A tel point que ce scénario
pourrait très bien être adapté en film. A noter que ce dernier nous est
présenté par le biais de petites scènes cinématiques plutôt
sympathiques entre chaque phase d’une mission, où l’on retrouve
notamment notre célèbre agent secret en très bonne compagnie (il a de
la chance quand même, c’est pas juste).
Donc en gros vous avancez dans les niveaux en neutralisant la plupart
des ennemis qui vous barreront la route, en ouvrant quelques portes par
ci par là et en résolvant des énigmes pitoyables de simplicité. Bien
sûr il y aura quelques phases d’infiltration, mais elles restent d’une
simplicité extrême, on est très loin de la discrétion quasi nécessaire
d’un Goldeneye, jeu qui reste le modèle parfait du FPS console.
Au niveau des armes disponibles, on reste dans le Bond le plus
classique encore une fois : Walter PPK (ou similaire), mitraillettes,
fusils à lunette, etc… En gros vous prenez l’arsenal de Goldeneye,
vous le remixez un peu et ça donne l’arsenal de Nightfire.
Quant aux ennemis, leur intelligence artificielle est assez limitée,
GBA oblige, donc la plupart du temps ils resteront plantés là où ils
sont en vous tirant dessus comme des barbares.

Les niveaux sont assez variés, puisque l’on passe allègrement des
entrepôts malfaisants à de belles villas, en passant par des murailles
enneigées. Vous verrez donc du pays, et on ne s’en plaindra pas car la
diversité est toujours la bienvenue dans un jeu vidéo. Néanmoins,
l’architecture des niveaux est plus ou moins réussie selon les endroits
traversés. De temps en temps on a l’impression que les décors ont été
placés juste pour gêner le joueur et ne s’intègre donc pas vraiment
dans le paysage. Néanmoins, les intérieurs sont très réussis et
l’ambiance est très bien retranscrite sur notre petite portable adorée.
Les missions proposées sont généralement assez basiques et restent dans
la veine d’un Goldeneye (encore lui !). Néanmoins certaines sont plus
recherchées et vous demanderont plus de « recherche » (bah tiens, comme
par hasard), et c’est tant mieux car le bourrinage ça va bien quelques
minutes mais après ça devient terriblement chiant.

#row_end
Pour conclure on peut dire que Nightfire reprend les éléments
traditionnels du doom-like mais aussi les éléments indispensables dans
un jeu estampillé James Bond, donc il ne se révèle pas vraiment
original, et c’est dommage car il y a beaucoup de jeux de ce style sur
GBA qui sont très similaires.

Heureusement, c’est beau

Si le jeu en lui-même n’innove pas, les graphismes
sont quant à eux assez réussis donc ils rattrapent un peu le tout. En
terme de comparaison, ils sont un peu plus beaux que Ecks vs Sever
premier du nom. Ainsi, les personnages sont plus variés et détaillés,
même si dans le feu de l’action on a parfois un peu de mal à distinguer
qui est qui dans tout cet amas de pixels, et comme il faudra de temps
en temps protéger un allié, cela devient plutôt chaud de viser qui que
ce soit. Néanmoins, un peu d’adresse suffira pour éviter le carnage.
Les décors sont assez réussis également. A part le problème que
j’évoquais tout à l’heure (voir plus haut), ils sont détaillés, les
couleurs sont bien choisis et les environnements assez bien recréés (on
est sur GBA tout de même, il ne faut pas l’oublier). Les intérieurs
sont bien mieux réussis que les extérieurs car il y a beaucoup plus
d’éléments décoratifs qui rajoutent un aspect plus réel à l’histoire.
Donc Electronic Arts nous offre des graphismes très honnêtes pour de la GBA, sans pour autant casser la baraque ! Un bon point.

Au niveau de la durée de vie, celle-ci est de bonne facture également,
enfin quand je dis de bonne facture c’est dans la moyenne des jeux
actuels, c’est à dire une bonne dizaine d’heures. Donc c’est
satisfaisant mais pas pour autant sensationnel, ceci dit pour finir le
jeu en Hard il va falloir pas mal de patience…

Par
contre en ce qui concerne le gameplay cela se gâte quelque peu. En
effet, la console ne comporte pas beaucoup de boutons. Or un doom-like
nécessite pas mal de possibilités (déplacement latéral, viseur,
changement d’armes) donc il y a pas mal de combinaisons à mémoriser, ce
qui est très déroutant au départ. De plus c’est très difficile de viser
avec une croix directionnelle, avant de tuer un ennemi vous aurez déjà
pris quelques bastos à mon avis… Il faudra donc pas mal de maîtrise
avant de réussir une mission sans trop se faire toucher. Heureusement,
en mode Normal du moins, il y a beaucoup d’items de soin pour éviter de
perdre trop vite. Tant mieux.

Conclusion

007 Nightfire est un doom-like comme un autre, qui n’innove pas
vraiment. Néanmoins, il est efficace et plaira à tous les fans du beau
James et à tous ceux qui ont été séduits par le même jeu sur GameCube.
Les graphismes sont très jolis, la durée de vie est satisfaisante, le
gameplay pas sensationnel mais efficace. Que demande le peuple ? Un peu
d’originalité, c’est tout.

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