En résumé
L'avis de Klaus
Return to Dream Land Deluxe est bien plus qu’une simple nouvelle version enrichie et embellie de Return to Dream Land, et il donne clairement envie de voir un même niveau de qualité pour d’autres remakes/remasters de manière générale. HAL Laboratory et Vanpool ont réalisé un travail formidable pour cet épisode qui permet de clore en beauté les célébrations du trentième anniversaire de la puissante baudruche rose. Rien que pour le Parc Magoland, l’épilogue avec Magolor, le mode extra et toutes les autres nouveautés ou les changements, Return to Dream Land Deluxe mérite que l’on y revienne, même si l’on avait déjà fait le jeu sur Wii. Il est aussi une superbe porte d’entrée pour se (re)lancer dans la série, grâce à son accessibilité et ses nombreux pouvoirs par exemple. Toutefois, cet épisode est très classique, et pour les personnes qui pensent en avoir justement eu assez avec la formule traditionnelle des Kirby, il faudra plutôt se tourner, si ce n’est déjà fait, vers Kirby et le monde oublié. Dans tous les cas, il y a eu de sérieuses avancées avec le dernier épisode principal en date et cette nouvelle version de Return to Dream Land. Il ne reste plus qu’à espérer des jeux encore meilleurs, complets, et avec une mise en scène très soignée pour l’avenir de la saga. Déjà, si l’on se fie à l’apparence magnifiée des personnages, ce sera avec un Kirby toujours plus rond et plus de mimiques, mais aussi avec un Roi DaDiDou encore plus drôle. Son nouveau look dans Return to Dream Land Deluxe est l’une des meilleures choses qui a pu arriver à la série d’HAL Laboratory pour son trentième anniversaire.
Les plus
Les moins
par Klaus
le 14 mars 2023 18:11
Désormais épaulé par le studio japonais Vanpool – formé par des vétérans de Love-de-Lic (moon, UFO : A Day in the Life, L.O.L. : Lack of Love) – depuis Super Kirby Clash, HAL Laboratory est sur une très belle lancée avec sa série phare sur Nintendo Switch. Le trentième anniversaire de Kirby n’est pas encore tout à fait terminé, et alors que nous avions déjà eu droit à deux nouveaux jeux en moins d’un an, un troisième est arrivé le 24 février 2023. Cependant, cette fois-ci, il s’agit d’une nouvelle version d’un titre déjà sorti il y a douze ans : Kirby’s Return to Dream Land, ou Kirby’s Adventure Wii dans nos contrées. Si à son annonce, on pouvait croire à un remaster assorti de quelques nouveautés, Nintendo et HAL Laboratory ont fini par révéler, quelques jours avant sa sortie, de nouveaux modes de jeu et des éléments inédits encore plus importants. On est donc plutôt face à un remake, bien que l’histoire principale et les niveaux restent quasi identiques. En effet, entre la communication de Nintendo et la démo gratuite, il est assez facile de s’apercevoir qu’avec cette version Deluxe, de nombreux changements ont été opérés en plus des nouveautés alléchantes. Le fait d’avoir choisi ce jeu pour une refonte de qualité est d’ailleurs parfaitement calculé puisqu’à l’époque, Kirby’s Adventure Wii était une véritable célébration des racines de la licence. Il s’agit d’un épisode reprenant le gameplay classique de la série, avec de nombreux pouvoirs, qui avait été également pensé pour le multijoueur local à quatre. Une possibilité moins mise en avant avec la version Deluxe sur Switch dont le véritable attrait réside plutôt dans ses nouveautés et ses changements.
Kirby’s Return to Dream Land, ou Kirby’s Adventure Wii, a des origines assez amusantes. En effet, le jeu a été présenté sous pas moins de trois versions différentes au fil des années, avec une première annonce sur GameCube en 2005. Il aurait alors pu ne jamais voir le jour, tellement son développement semblait être compliqué, mais rien ne pouvait arrêter HAL Laboratory, et finalement, le titre tel que nous ne le connaissons aujourd’hui a été annoncé une nouvelle fois en 2011, puis est sorti la même année sur Wii. Le développement aura donc duré environ onze ans, puisqu’il avait commencé peu après la parution sur N64 du précédent épisode principal, Kirby 64 : The Crystal Shards, en 2000. Dans l’intervalle, HAL Laboratory avait certes pu sortir d’autres titres sur consoles portables, que ce soit des jeux de la série principale ou bien des épisodes dérivés, toutefois Return to Dream Land fut un jeu important de l’histoire série, puisqu’il posa les bases des épisodes 3DS : Triple Deluxe et Planet Robobot.
Retrouver Return to Dream Land sur une console aussi importante que la Switch – dans ce qui constitue désormais la troisième version du titre – n’a donc rien d’étonnant et rappelle d’ailleurs la sortie de Kirby Super Star Ultra sur DS. Ce dernier étant très complet, la version Deluxe de Return to Dream Land était logiquement attendue au tournant. Comme son titre l’indique, le jeu reste le même et l’histoire n’a pas été modifiée. Kirby, le Roi DaDiDou, Meta Knight et Bandana Waddle Dee passent ainsi des jours paisibles sur la planète Pop quand tout à coup, un mystérieux vaisseau venant d’une autre dimension s’y écrase provoquant l’éparpillement de ses pièces aux quatre coins du monde. Kirby et ses amis vont voir ce qu’il se passe et trouvent dans ce qu’il reste du vaisseau une créature en forme d’œuf du nom de Magolor. Son navire volant, mais qui ne vole plus, se nomme quant à lui Galéronef Lor (ce qui fait visiblement référence à l’arche de Noé en japonais) et il a besoin d’aide pour le réparer. Une tâche à laquelle Kirby et compagnie décident très vite de s’atteler. Pour cela, ils devront néanmoins récupérer les cinq pièces du Galéronef, mais aussi les sphères d’énergie éparpillées sur la planète Pop.
Dans Return to Dream Land, la planète Pop du mode aventure se décompose sous la forme de niveaux variés en 2,5D, chacun comprenant son lot d’étapes. La dernière de chaque niveau demande d’affronter un boss, alors que toutes les autres contiennent de multiples phases de plateformes remplies d’ennemis à affronter et durant lesquelles on peut récolter les sphères d’énergie du vaisseau de Magolor (120 au total). Sous sa forme de base, Kirby peut sauter, flotter, ou encore aspirer et expulser de l’air, mais aussi avaler et copier les pouvoirs de certains ennemis ou objets. Chaque pouvoir dispose de ses propres capacités. Certains demandent un temps d’adaptation plus ou moins long, tandis que d’autres sont plus faciles à prendre en main. Dans le jeu de base, il y avait vingt-trois pouvoirs, mais dans la version Deluxe, il y en a trois de plus : festival (apparu pour la première fois dans Star Allies), méca et sable. Les deux derniers sont complètement inédits et ont été particulièrement soignés. Ils demandent de maîtriser plus de capacités que la plupart des autres pouvoirs, et montrent aussi les avancées de la série, depuis le travail de HAL Laboratory sur Wii jusqu’aux derniers épisodes de la série sur Switch. Si le pouvoir méca n’est pas toujours facile à prendre en main, étant donné qu’il ne prend par exemple pas en compte la capacité de Kirby à flotter, le pouvoir sable est l’un des meilleurs ajouts de Return to Dream Land Deluxe et peut être vraiment utile contre la majorité des boss. Quand on a bien appris à le maîtriser, il simplifie même un peu trop les choses.
Cet épisode a aussi une grande particularité : les super pouvoirs. Exclusifs à Return to Dream Land, ils se trouvent seulement dans certains niveaux et offrent à Kirby des capacités surpuissantes. Déjà présents dans le jeu d’origine, il y en a cinq au total et il s’agit tout simplement de versions plus puissantes de certains des pouvoirs les plus célèbres de la franchise. Par exemple, le super pouvoir globe de neige permet à Kirby de devenir une grosse boule de neige et de rouler sur des ennemis pour les geler et les disperser, ou bien de foncer sur des quilles comme dans un jeu de bowling. Tous ces super pouvoirs permettent aussi de détruire des éléments du décor et de débloquer l’accès vers une autre dimension. Celle-ci représente à chaque fois un petit défi où Kirby ne peut utiliser aucun pouvoir jusqu’à un combat contre une chimair sphère, un ennemi plus coriace que les mini-boss que l’on trouve dans certains niveaux et qui doit obligatoirement être éliminé pour récupérer deux sphères d’énergie. Dans Return to Dream Land Deluxe, Kirby peut se déplacer plus rapidement en utilisant les super pouvoirs et le temps d’utilisation s’écoule également plus vite. Des changements bienvenus, offrant plus de fluidité et une difficulté mieux dosée.
Le mode aventure est d’ailleurs très facile à terminer en ligne droite. Il comporte un système de vies qui, il faut bien l’avouer, est pratiquement inutile, même en mourant régulièrement. Les sphères d’énergie sont aussi plutôt aisées à obtenir, mais il faut avoir l’œil dans certains niveaux, surtout les derniers. De ce côté, la difficulté est dosée de façon assez correcte. Les étapes sont de plus en plus difficiles et les sphères d’énergie de mieux en mieux cachées. Cependant, si l’on veut vraiment du challenge, il faudra attendre les modes que l’on peut débloquer après avoir terminé l’histoire et participer aux défis qui se déverrouillent progressivement en fonction des sphères d’énergie accumulées. Ces défis demandent d’utiliser uniquement certains pouvoirs et de savoir les maîtriser. Ils reposent beaucoup sur le principe du die and retry, sans que ce soit trop frustrant. D’autant qu’après avoir terminé un défi, on peut toujours consulter des astuces et il n’est pas nécessaire de faire un excellent score. Toutefois, il est très satisfaisant de battre le record de base, ce qui est un point très important étant donné que, Kirby oblige, le jeu compte en pourcentage la façon dont on a terminé ce que proposent les différents modes.
On a donc affaire à un épisode très classique avec un gameplay traditionnel, qui était déjà modernisé à l’époque, mais qui l’est encore plus aujourd’hui avec de nombreux changements, améliorations et nouveautés. De plus, les graphismes et le son ont été revus pour mieux correspondre à la direction artistique de la série depuis Star Allies. Tout a été modifié, de l’interface jusqu’aux moindres détails dans les décors. Les quelques cinématiques ont été également refaites et offrent un rendu particulièrement réussi, couplées aux musiques qui se superposent parfaitement à l’action à l’écran.
Malgré les changements et améliorations dans le mode histoire, les niveaux peuvent cependant manquer d’originalité, surtout dans une bonne partie des premières étapes. Cela est d’autant plus flagrant si l’on a déjà joué aux derniers épisodes principaux de la série sur 3DS et Switch, et encore plus quand on sort de Kirby et le monde oublié. Tout faire en solo peut aussi être un peu répétitif, même si la variété des pouvoirs proposés dans chaque étape est plutôt bien dosée. Heureusement, le multijoueur local jusqu’à quatre est très amusant. Tout le monde peut jouer Kirby (le premier joueur étant obligé de jouer Kirby rose), ou bien incarner le Roi DaDiDou, Meta Knight et Bandana Waddle Dee. Il y a d’ailleurs des spécificités uniques au multijoueur dans le mode aventure, comme le fait que chaque personnage peut monter l’un sur l’autre, créant ainsi une capacité unique pour vaincre les ennemis. Néanmoins, même s’il est possible de jouer entièrement au mode histoire jusqu’à quatre en local, il n’y a pas de multijoueur en ligne.
Après avoir joué un peu de temps au mode aventure, on débloque l’une des grandes nouveautés de Return to Dream Land Deluxe sur Switch : le Parc Magoland. Dans une autre époque, Magolor a réussi à construire son propre parc d’attractions, composé d’un total de 10 mini-jeux : Coup Sismique, Course Crash, Blasters Explosifs, Kirby fait la loi, Dojo Ninja, Passe la bombe, Chasse sur l’échiquier, Chasse au tome de Magolor, Kirby Samouraï et Gobœuf. Chaque mini-jeu dispose de plusieurs niveaux de difficulté et est jouable en solo ou bien jusqu’à quatre en local. Si dans certains Kirby, les mini-jeux sont plutôt pauvres en contenu et se terminent très rapidement, il n’en est rien pour Return to Dream Land Deluxe. Il faut déjà un petit temps d’adaptation pour se familiariser avec tous les mini-jeux, débloquer tous les niveaux de difficulté et participer aux nombreuses missions. Au total, il y en a 120 (comme pour les sphères d’énergie) et certaines sont assez difficiles. Elles demandent d’accomplir des objectifs parfois très précis, comme finir un niveau de difficulté dans un temps imparti.
Cependant, il est possible de contourner la difficulté de certaines missions en connectant d’autres manettes à la Switch, sans les toucher après avoir choisi plusieurs joueurs. C’est clairement de la triche, mais les personnages contrôlés par l’ordinateur dans certains mini-jeux peuvent se révéler très coriaces. Toutefois, cette façon de « tricher » ne fonctionne pas avec toutes les missions, comme celles pour Chasse sur l’échiquier ou Gobœuf. Ces mini-jeux s’inspirent de versions qui existaient déjà dans d’autres épisodes, tandis que d’autres sont pratiquement nouveaux, dont surtout Chasse au tome de Magolor qui a été spécialement conçu pour Return to Dream Land Deluxe.
Avec son approche classique, Return to Dream Land – et plus particulièrement sa version Deluxe – est l’un des épisodes les plus accessibles de la saga, notamment grâce à l’une des nouveautés du mode histoire : l’Assistant Magolor. Si par malheur, on tombe dans le vide, Magolor viendra à la rescousse pour nous sauver. De plus, activer cette fonction permet de doubler la santé de Kirby. Cela n’a pratiquement pas d’utilité si l’on a l’habitude de jouer aux Kirby ou aux jeux vidéo de manière générale, mais cela peut être très utile pour les enfants ou les personnes qui débutent réellement. Il est intéressant de noter que cette fonction ne peut être activée dans le mode extra qui se débloque après la fin de l’histoire. Cela montre la volonté de HAL Laboratory de proposer une autre version de l’aventure, mais en bien plus compliquée.
Return to Dream Land Deluxe est aussi plus vivant que sa version d’origine, grâce notamment aux mimiques des personnages et des masques de costumes. Ils se débloquent de différentes façons : dans un premier temps très facilement grâce au Parc Magoland, puis plus difficilement puisqu’il faut avoir accompli plusieurs choses importantes assez tard dans l’aventure. Il y en a pour tous les goûts, et beaucoup sont très drôles puisqu’ils reprennent des cris ou des voix de personnages connus. C’est une belle façon de célébrer les 30 ans de la série, d’autant plus que ces masques peuvent aussi être utilisées tout au long du mode histoire. Autres éléments à débloquer grâce au Parc Magoland : les souvenirs. Ce sont des objets que l’on peut utiliser dans le mode aventure, et cela peut être très utile puisqu’ils servent à se soigner ou à obtenir des pouvoirs, ce qui est idéal pour les boss les plus difficiles par exemple.
L’autre grande nouveauté de Return to Dream Land Deluxe, en plus du Parc Magoland, c’est l’ajout d’un nouvel épilogue. Cela rappelle un certain Xenoblade Chronicles : Definitive Edition et son fameux épilogue « Un avenir commun », à la différence que celui de Return to Dream Land Deluxe, sobrement intitulé « Épilogue de Magolor – Le voyageur interdimensionnel », n’est pas disponible d’emblée. Étant donné que le jeu d’origine date tout de même de 2011 et que beaucoup y ont déjà joué, il aurait sans doute été plus judicieux de rendre cet épilogue accessible dès le début. Cela dit, comme les événements qui y sont narrés se déroulent juste après ceux du mode histoire, il n’est pas non plus aberrant de faire les deux dans l’ordre. Ce nouveau mode à part entière propose en tout cas des mécaniques de gameplay différentes et permet d’incarner un Magolor mal en point devant regagner toutes ses forces. Pour cela, il doit récolter des points de magie permettant de restaurer ses talents. Ils s’obtiennent en éliminant des ennemis ou sont simplement éparpillés dans les niveaux.
Au fur et à mesure, Magolor apprend de plus en plus d’attaques et peut améliorer ses talents (sauter plus haut, avoir plus de santé, pouvoir enchaîner plus de combos…). Pour les restaurer intégralement, il faut récolter un total de cinq éclats de fruits, que l’on gagne après avoir vaincu des boss. Cet épilogue est également jouable jusqu’à quatre en local, chaque joueur incarnant un Magolor, et comporte vingt niveaux. Il n’est donc pas très long, mais propose une bonne variété dans le gameplay, avec des épreuves à débloquer également en fonction du niveau des talents. Cela donne d’ailleurs envie de savoir ce que HAL Laboratory nous réserve pour la suite des aventures de Kirby sur Switch ou la prochaine console de Nintendo, d’autant que l’idée de retrouver Magolor et de l’incarner, sans Kirby ou ses autres amis dans les parages, était à la fois risquée et excellente.
Qui dit Kirby dit aussi Arène et Arène Ultime, où l’on affronte tous les boss rencontrés en série dans un temps imparti. C’est surtout l’Arène Ultime qui est intéressante, puisqu’elle inclut tous les boss du nouvel épilogue. C’est encore un mode qui propose du challenge pouvant cependant être quelque peu détourné à l’aide des souvenirs que l’on peut obtenir grâce au Parc Magolor, mais aussi grâce au pouvoir sable qui est vraiment utile contre les boss.
Côté musique, Return to Dream Land Deluxe s’en sort très bien et bénéficie de pistes réarrangées grâce au travail d’Hirokazu Ando et Yuki Shimooka (avec la participation de Jun Ishikawa, Kiyoshi Hazemoto, Yuuta Ogasawara et Yuki Kato au son). Il y a aussi de nouvelles pistes, notamment pour l’épilogue avec Magolor. Les morceaux collent parfaitement aux différents niveaux et contribuent à leur variété, une partie des meilleures musiques se situant dans la fin du mode histoire. On retrouve aussi plusieurs membres du développement de Kirby et le monde oublié dans les crédits de Return to Dream Land Deluxe, à différents postes. Cela n’est pas du tout étonnant, surtout en observant ce qui a été fait avec le Parc Magoland, la réutilisation des voix de Kirby et des Waddle Dees, et bien plus encore. Concernant les aspects techniques, il n’y a pas grand-chose à reprocher à cette nouvelle version de Return to Dream Land. Toutes les parties du jeu sont bien plus fluides et on ne note aucun ralentissement ou chute de framerate. Par ailleurs, en y repensant, il est assez intéressant de constater comment ce jeu et d’autres épisodes de la série arrivent à « cacher » les transitions entre certaines parties des étapes à l’aide de petits stratagèmes et de petites animations, bien que l’on peut toujours reprocher le manque d’originalité de certains niveaux. Niveau mise en scène, en comparant Return to Dream Land Deluxe à d’autres épisodes, on a connu mieux, mais cela n’enlève rien aux nombreuses qualités de cet épisode.