Test de Rise of Fox Hero sur Nintendo Switch

Même s’il est toujours délicat d’affubler un titre de « petit jeu sans prétention », certaines réalités s’imposent seules. Rise of Fox Hero, avec son prix mini à moins de cinq euros, entre probablement dans cette catégorie qui révèle parfois quelques pépites. Développé par Josep Monzonis Hernandez et édité par 2Awesome Studio, il fait penser à Tunic et Captain Toad : Treasure Tracker ce qui, sur le papier, est plutôt une bonne chose.

Rapido presto

Rise of Fox Hero est donc très similaire à Captain Toad : Treasure Tracker. On dirige un chevalier renard dans des niveaux en 3D isométrique a la mode low poly (comme on peut le voir dans Tunic) et l’objectif est de ramasser des pièces, des tomates et de casser des barils.

Chaque niveau contient donc une quantité de tomates à amasser et de barils à détruire, ce qui donne droit respectivement à un rubis rouge et bleu à la fin du stage ainsi que quatre pièces à dénicher à chaque fois. La récupération de tous ces éléments ne donnent droit à rien d’autre que la satisfaction d’avoir tout fait. A la fin de chaque monde attend un boss qu’il faut occire à coup d’épées. Les quatre points de vie du renard sont largement suffisants pour en venir à bout, hormis le dernier qui demande un poil plus de dextérité.

A la différence du champignon, le renard sait se défendre et sauter mais la ressemblance est assez frappante, et plutôt gratifiante. La gestion de la caméra est un élément important du jeu, tout du moins pour y déceler tous les secrets qui sont, en général, oubliés par simple inattention ou mauvaise vue. Graphiquement, c’est donc vraiment très mignon, coloré et bien ficelé avec une musique douce et discrète. La conception des niveaux, élément vital de ce type de jeu de plateformes / recherche, est assez simple mais jamais prise en défaut. Bien que certaines mécaniques soient exploitées plusieurs fois, ce qui reste un poil dommage, il y a assez de variétés pour ne pas trop se lasser, mais c’est surtout parce que le jeu est très court. Quatre monde de huit niveaux pour un total de 32, l’ensemble se traverse en deux petites heures à peine.

Il n’y a que trois sortes d’ennemis à vaincre, en un coup d’épée, et le bouclier du poilu est plus cosmétique qu’utilitaire. La maniabilité est précise, les actions à effectuer sont globalement très simple, à part une ou deux phases un poil plus délicate vers la fin comme ce petit enchaînement de plusieurs plates-formes à monter qui disparaissent un poil vite et qui en surprendront plus d’un. En effet, Rise of Fox Hero pourrait tout à fait être fait par un enfant mais ce passage en particulier se trouve un cran de difficulté bien plus élevé et plus exigeant que le reste du titre. Mauvais dosage ou volontaire ?