The Legend of Zelda : The Minish Cap

En résumé

  • Sorties :
  • 12 Novembre 2004
  • 10 Janvier 2005
  • 4 Novembre 2004

L'avis de Pierre

The Minish Cap est le meilleur épisode de la série sur console portable. Le travail fourni est énorme et la série se voit offrir un nouveau souffle grâce à un épisode qui au premier abord ne paraît pas si innovant que cela. Tous les yeux sont tournés vers le nouvel épisode GameCube, et pourtant la surprise vient pour l’instant bel et bien de ce Minish Cap. Un must de la GBA qui satisfera tous les fans de la première heure autant que les novices. Et pour ceux qui n’auraient pas encore compris : CE JEU EST UNE BOMBE !

Les plus

  • - des nouveautés nombreuses
  • - des graphismes superbes
  • - le meilleur Zelda à ce jour sur console portable

Les moins

  • durée de vie un peu courte comparée aux anciens épisodes
  • euh… j’en vois pas d’autres !!
  • Nintendo-Difference

    par Pierre

    le 30 avril 2006 22:00

Enfin ! Tel est le mot qui convient pour la sortie du premier Zelda
inédit de la GameBoy Advance. Les possesseurs de la petite portable de
Nintendo l’auront attendu plus de trois ans, alors que tous les yeux
des joueurs sont tournés vers la Nintendo DS. Pour le plus grand
bonheur de tous les fans, Link est de retour dans une nouvelle aventure
passionnante et trépidante. Alors, ce Minish Cap, toujours aussi bon
que ses prédécesseurs ?

Des nouveautés à la pelle !

Je vous avouerai qu’au premier abord, je ne m’attendais qu’à un Zelda
classique, sans grandes innovations par rapport à ses aînés. Eh bien
j’avais tort ! Capcom, qui a développé le jeu en collaboration avec
Nintendo, comme pour les épisodes Oracles sur GBColor, nous a pondu
quelque chose de grand. Forts de leur expérience de développement d’un
Zelda grâce à l’épisode Four Swords contenu dans la réédition de A Link
To The Past sur GBA, ils nous ont concocté un Zelda en partie repensé.
Mais rassurez-vous, toutes les bases sont là. Ainsi, Link est toujours
embarqué dans une aventure de folie, avec nombre de monstres à tuer, de
donjons à parcourir et de princesses à sauver. Les nouveautés sont donc
discrètes mais belles et bien palpables. Tout d’abord, le fond a été
amélioré par rapport aux épisodes précédents. Les énigmes sont souvent
inédites, très bien pensées, et vraiment originales (on retrouve même
des passages dignes d’un Mario !). Les principaux items sont toujours
là (arc, ocarina, boomerang) mais de nouveaux font leur apparition :
cape de saut, torche permanente, griffe, boomerang dirigeable, sont
tout autant de petites choses qui font que The Minish Cap ne se
contente pas d’être une nouvelle aventure banale. De plus, les lieux
traversés ont quelque peu changé, mais je ne vais pas vous en dire
plus, de peur de gâcher l’intérêt du jeu. En tout cas, il y a des
bonnes surprises ! Et pour une fois, tenez-vous bien, le méchant n’est
pas Ganondorf ! Il était temps, y’en a marre de buter ce vieux porc à
chaque épisode.
Cependant, la principale innovation n’est pas là, elle tient au
gameplay général du jeu. En effet, vous avez désormais la possibilité
de rétrecir !! C’est LA grosse innovation made in Capcom qui donne
toute sa saveur au jeu. Ainsi, grâce à votre bonnet parlant (oui, oui,
c’est aussi une innovation ça), vous aurez la possibilité grâce à des
souches ou des pots magiques de vous transformer en ‘Minish’, une
peuplade minuscule qui habite Hyrule à l’insu des humains (ou Hyliens
si vous préférez). Exit donc les Zora, les Kokiri, place aux Minish !
On retrouve quand même quelques gentils Gorons mais ça s’arrête là. Ce
pouvoir qu’a Link dans le jeu vous permet donc de vous glisser dans des
recoins que vous n’aurez jamais pu atteindre en étant de taille
normale. Cela permet également aux développeurs de proposer de
nouvelles énigmes et un gameplay totalement repensé. Ainsi, la
traditionnelle séparation entre deux mondes distincts, typique de tous
les Zelda ou presque, s’effectue par la relation grand/petit. Après, au
niveau de la forme, ceci se traduit de différentes manières.
Premièrement, on peut vous voir minuscule à l’écran et c’est à vous de
vous diriger dans les mêmes endroits que si vous étiez grand, mais avec
la possibilité de parler aux Minish présents bien entendu, mais aussi
aux animaux. Mais ce n’est pas tout. En rentrant dans certains écrans,
vous ré-adopterez un Link de taille normale, mais tout est à l’échelle
: ainsi, une simple pomme vous paraîtra énorme et une goutte d’eau sera
une lourde masse que vous aurez du mal à supporter. C’est digne de
“Chérie j’ai rétréci les gosses” et c’est assez amusant de voir notre
Link préféré se balader tel un insecte dans des nouvelles contrées.
Mis à part cela, on note l’apparition de coquillages, que, à l’instar
des rubis, vous ramasserez en vous baladant un peu partout, et qui
serviront ensuite à vous construire une collection de figurines
représentant tous les habitants et monstres du royaume d’Hyrule. Enfin,
la dernière innovation est l’apparition de ce que l’on appelle des
‘fragments du bonheur’, que vous trouverez également en fouillant dans
des buissons, en tuant des ennemis, etc. Ils permettent, en les
assemblant avec une autre personne, de débloquer des passages secrets,
de faire apparaître des coffres un peu partout dans le monde, ou même
de vous faire avancer dans l’aventure principale parfois. Ils sont de
couleurs et de formes différentes, et certains sont plus rares que
d’autre. En tout cas, il faudra un sacré bout de temps avant de les
collecter tous.

Capcom a donc fait un très bon travail de renouvellement de l’intérêt
de jeu, alors que l’on pouvait redouter qu’ils nous pondent un Zelda
classique sans grand génie.

Une histoire différente et un gameplay renouvelé.

Au niveau du scénario, là aussi on évite de retomber dans l’éternel
combat Ganon/Link qui est totalement éculé. Ainsi, le méchant du jeu se
nomme Vaati, et c’est un Minish maléfique qui a obtenu la possibilité
de prendre une taille humaine. Il n’a alors que pour ambition de
retrouver la ‘Force’ et d’asservir le monde !#row_end Pour cela, il transforme
la princesse Zelda en statue de pierre, ce qui a le don d’énerver notre
cher Link, ami fidèle de la princesse (et sauveur attitré). C’est donc
parti pour une aventure trépidante dans le royaume d’Hyrule à la
recherche des 4 Elements qui vous permettront de briser le sort qui
affecte la princesse. Bon, ce n’est toujours pas très folichon, mais ça
a le mérite d’être un peu plus recherché qu’avant (enfin du moins ça
change). Les lieux visités sont typiques d’un Zelda même si on a droit
également à des nouveautés et à des ambiances plus variées qu’avant.
Les donjons sont au nombre de 6, ce qui n’est pas énorme mais le
scénario et ses rebondissements sont assez conséquents pour permettre
une bonne durée de vie. Entendez par là une bonne quinzaine d’heures.
C’est peu comparé à A Link To The Past ou Ocarina Of Time qui
comprenaient tous les deux une bonne grosse dizaine de donjons, mais
bon, on ne va pas chipoter, c’est toujours mieux que The Wind Waker et
ses 4 pauvres donjons ridicules.
Au niveau du gameplay, certains seront surpris également. En effet, la
jauge de magie a tout bonnement disparu de la circulation ! Plus de
pouvoirs magiques mais heureusement il y a autre chose pour compenser.
Vous avez dorénavant la possibilité de vous dédoubler, détripler voire
même déquadrupler ! Ce principe est certainement issu de Four Swords où
certaines énigmes nécessitaient la participation de 4 joueurs. Ici
c’est la même chose, sauf que vous les dirigez tous. De nouvelles
énigmes bien pondues nous arrivent donc, toutes fraîches, et permettent
aux vieux de la vieille de ne pas trouver le jeu trop repompé sur les
anciens. Vous gagnerez ces pouvoirs au fur et à mesure de votre
progression et cela permettra de débloquer de nouvelles aires de jeu.
L’épée pourra également être upgradée et vous permettra au final
d’abattre vos ennemis plus facilement. Par contre, le bouclier restera
le même du début à la fin, c’est un peu dommage.

C’est beauuuuuuu !!

Au niveau graphique, Capcom n’a pas non plus fait les choses à moitié.
La GBA est très bien exploitée et on découvre avec plaisir des
graphismes léchés et vraiment très réussis. Le moteur graphique de base
est celui de Four Swords mais il a été carrément amélioré. Ainsi on
sent que le jeu est inspiré de l’épisode A Link To The Past et les fans
adoreront mais le tout passe à la vitesse supérieure. Les décors sont
fins et détaillés, surtout quand on est petit, et surtout très colorés
et variés. Le scrolling sur plusieurs plans est utilisé assez souvent
et cela donne un effet 3D non négligeable. Aucun endroit ne ressemble à
l’autre et l’ensemble reste cohérent. Les humains et autre monstres ne
sont pas en reste, et sont vite identifiables. On dénote ainsi le
retour de personnages instaurés par les épisodes N64 : Tingle et ses
amis, le facteur, Malon et Talon, Igor le fossoyeur, etc. Des lieux
sont également issus de ces épisodes, notamment le cimetière et la
ferme Lon-Lon. A noter que dans le cimetière, c’est le grand retour du
labyrinthe de The Legend Of Zelda premier du nom (les fans
reconnaîtront aisément).
L’animation n’est pas en reste et est très fluide, les personnages
ayant des mimiques très sympathiques. A ce niveau-là, on se rend
vraiment compte de la puissance de la GBA face à la SNES, chose qui
n’est pas forcément très évidente à la vue des productions généralement
proposées sur la console. C’est un bonheur pour les yeux et on en
redemande !

Enfin, l’aspect sonore est assez réussi lui aussi. Les musiques
s’inspirent des derniers épisodes sur console de salon. Les thèmes
principaux sont toujours là mais de nouveaux font leur apparition, ce
qui n’est pas un mal car entendre constamment les mêmes musiques est
vraiment très énervant. Certaines ont même été reprises à l’identique,
tandis que les nouvelles ne font pas du tout pâle figure face au reste.
A noter tout de même qu’il est préférable d’utiliser de bons écouteurs
car l’unique haut-parleur de la console est plutôt léger. Les bruitages
sont également réussis, avec des voix digitalisés pour Link, qui sont,
je vous rassure tout de suite, beaucoup moins énervantes que celles de
la réédition d’A Link To The Past. Ouf ! Je crois que sans cela,
certains auraient fait tout le jeu sans son, moi le premier.

Conclusion.

The Minish Cap est une véritable réussite qui donne ses lettres de
noblesses à la GBA. Je ne m’avancerai sûrement pas en disant qu’il est
sans aucun doute le meilleur Zelda à ce jour sur console portable. Je
vois tout de suite des fans de Link’s Awakening pointer le bout de leur
nez mais il n’y a vraiment pas photo entre les deux. Capcom a fourni un
travail extraordinaire pour nous proposer quelque chose de neuf, de
beau et de passionnant. Cet épisode donne un nouveau souffle à la série
après un The Wind Waker certes excellent mais loin de ce que Nintendo
pouvait nous proposer auparavant. Le message est donc unanime :
possesseurs de GBA, courrez l’acheter le plus vite possible !

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