Notre vidéo de gameplay maison de Winter’s Wish : Spirits of Edo sur Nintendo Switch

Imaginé par l’humoriste Yuki Iwai – connu pour son duo Haraichi, avec Yu Sawabe, au sein de Watanabe Entertainment – et développé par le studio Otomate, Winter’s Wish : Spirits of Edo est un visual novel otome, initialement sorti sur Nintendo Switch au Japon en 2021 sous le titre Kimi wa Yukima ni Koinegau grâce à Idea Factory, et disponible en occident depuis le 18 mai 2023, aussi bien en physique qu’en téléchargement sur l’eShop. Comme la plupart des jeux d’Otomate, il est localisé, traduit et édité par Aksys Games. Une version physique standard est notamment disponible sur la boutique officielle européenne de l’éditeur, en revanche, l’édition exclusive incluant un CD avec quelques musiques du jeu et sept cartes représentant les personnages principaux n’est plus en stock. Il faudra donc se diriger vers boutique américaine pour se la procurer.

En 1716, première année de l’ère Kyoho, la région d’Edo est secouée par des incidents causés par des monstres nommés Blighfall et la crainte grandit chez la population. Tokugawa Yoshimune, huitième shogun de la dynastie Tokugawa, prend alors la décision de créer l’Oniwaban, un groupe secret chargé de maintenir l’ordre public et de sécuriser la ville.

En l’an 11 de l’ère Kyoho, la pauvre Suzuno se retrouve chassée du village où elle vivait à cause de sa capacité à percevoir les émotions de ses concitoyens sous la forme de fils de couleur éthérés. Un pouvoir plutôt utile pour connaître l’état d’esprit de son interlocuteur, mais qui commence à devenir gênant lorsque la jeune fille essaye de prévenir les villageois de catastrophes à venir en raison des fils noirs qu’elle voit se former autour de certaines personnes ou de certains lieux.

Dès lors considérée comme une Yokai manipulatrice, Suzuno trouve refuge dans un vieux temple et ne doit sa survie qu’aux provisions que lui fournit tout de même le village par respect pour son défunt père Munenori. Mais tandis que le temps passe et que la solitude commence à lui peser, un samurai du nom de Tomonari Takamura apparaît aux portes du temple afin de lui faire part d’une incroyable nouvelle : il est membre de l’Oniwaban et a pour mission de la ramener à Edo où sa présence est requise par le shogun. On va dès lors suivre les aventures de Suzuno dans un Japon féodal teinté de mystères et faire la connaissance des différents membres de l’Onibawan avec lesquels notre héroïne pourra tisser des tiens sentimentaux, découvrant ainsi l’amour.

Si d’un point de vue commercial, les otome visent principalement un public féminin, toute personne étant attirée par le développement d’une relation romantique virtuelle avec de jeunes et beaux samurai, ou même toute personne simplement curieuse de découvrir ce type de jeu, pourra sans doute trouver son compte dans Winter’s Wish : Spirits of Edo – les premières heures que nous avons passé en sa compagnie s’étant en effet avérées fort plaisantes.

Visual novel oblige, l’ensemble n’est pas très dynamique et on passe surtout son temps à faire défiler des textes en anglais. Néanmoins les illustrations sont belles, les personnages sont charismatiques, l’écriture est de qualité (malgré quelques fautes ici ou là) et la bande-son est très convaincante, aussi bien au niveau des mélodies que des doublages en japonais. On regrette juste un peu que Suzuno ne soit pas doublée et que certains passages demeurent silencieux, sans aucune musique de fond. Les prémices du scénario sont en outre plutôt intéressantes, même si on a déjà plus des visual novel bien plus complexes et que notre première session de jeu, présentée dans la longue vidéo de gameplay ci-dessous, ne nous a pas permis d’expérimenter la dimension romantique des relations avec les six prétendants de l’héroïne. On est donc bien tentés d’en voir davantage.