Assassin\’s Creed : Altaïr\’s Chronicles

En résumé

  • Sorties :
  • 21 Février 2008
  • Février 2008
  • Non prévue

L'avis de Kiklox

Assassin’s Creed : Altaïr’s Chronicles offre sa dose de plaisir, on y joue sans trop se prendre la tête, enfin presque, et on avance à son rythme sur les différents tableaux qui composent les villes du Moyen Orient représentées. En fait, on espérait mieux, bien mieux, on est déçu de voir que les développeurs ne sont pas allés au bout de leurs idées. Peut-être qu’une suite arrangera le coup, mais en attendant cette version portable des aventures d’Altaïr est suffisamment correcte pour se laisser tenter… si on a des sous à dépenser.

Les plus

  • Ambiance
  • Mini-Jeux
  • Les phases de plateforme

Les moins

  • Les combats
  • Le côté répétitif
  • Les bugs
  • Nintendo-Difference

    par Kiklox

    le 23 mars 2008 23:00

Altaïr semble prêt à tout pour stopper la menace des Croisés ! De la version console de salon à la version portable, il franchit une étape dangereuse qui n’est pas sans lui causer quelques dommages collatéraux. Difficile il est vrai de transposer un concept de liberté quasi-totale à une console incapable d’en faire les frais. Résultat ? On change de principe.


Plus question donc de se balader de toits en toits librement, bien que dans les faits, c’est toujours possible. Mais Altaïr, le bel étalon en robe blanche nappée du sang de ses ennemis, devra cette fois-ci suivre un chemin tout tracé voire tout indiqué (merci la grosse flèche verte) et non faire comme bon lui semble. C’est un parti pris nécessaire pour une console qui aurait bien du mal à répéter l’expérience vécue sur Xbox 360 ou Playstation 3. Ainsi, le personnage obéit au doigt et au stylet, et à la manière d’un Pirates des Caraïbes : Le Secret du Coffre Maudit sur la même console, il se contente de traverser des tableaux entrecoupés essentiellement en différentes zones de combat. C’est-à-dire qu’il est dès lors impossible d’avancer par moment quand tous les ennemis n’ont pas pris leur piqûre.

Plus bourrin qu’autre chose, il est tout à fait possible de traverser la dizaine de niveaux en frappant de façon ultra répétitive les gardes, croisés, voleurs, assassins qui barrent le chemin. Ce qui retire une bonne partie du charme qu’augure durant les premières minutes cet Assassin’s Creed : Altaïr’s Chronicles. En effet, on apprend très vite à ses dépends que se déplacer en douce derrière un individu sera l’occasion de lui asséner une fatalité avec le poignard si cher à tout bon assassin qui se respecte à Jérusalem en 1190. Les combats n’étant certainement pas le point fort du jeu tout comme pour les versions de salon, ces derniers se résument à quelques parades bien placées qui permettent de reprendre l’avantage sur l’ennemi. Pour cela, un simple maintient de la touche R et un appui sur le bouton Y (qui sert à donner des coups d’épée) et Altaïr devient invincible ou presque. Amusant dix minutes, vite lassant, on préfère alors frapper plus vite que son ombre sans laisser le temps aux polygones adverses de prendre leur pied.

#row_end

Chaque mort laisse échapper malgré lui des orbes de vie et d’expérience, qui sont à la fois utile pour se régénérer et pour débloquer quelques capacités spéciales. Mais attention, il ne faut pas y voir un soupçon de RPG, oh que non, il s’agirait plutôt d’une aide pour ceux qui en ont marre de mourir trop vite. Cette expérience (orbes bleues) peut être convertie en deux améliorations : dégâts et point de vie. Rien de bien excitant. Le gameplay n’étant pas spécialement profond en soit, les développeurs de chez GameLoft notamment connus pour leur jeux sur téléphone portable, ont décidé d’implémenter quelques mini-jeux jouables au stylet afin de pimenter l’aventure : de la torture au vol, la dextérité est de mise. Ainsi pour extorquer quelques informations à un malotru, il faut pointer le stylet sur des endroits précis de son corps afin de le blesser là où ça fait vraiment mal. Quand au vol, tout dépend de l’agilité avec laquelle on parvient à faire sortir un élément des poches ennemies sans toucher les parois du pantalon, du sac ou un autre objet. Amusant mais pas transcendant. Le jeu étant davantage axé sur l’aventure, ces mini-jeux sont une infime partie de ce qui compose le gameplay d’Assassin’s Creed DS.

On en vient vite à penser à Prince of Persia tant le jeu semble s’en inspirer, volontairement ou non. Avancer, éviter des pièges au millimètre près, sauter de plateforme en plateforme, quelques combats à l’épée, un Moyen Orient… mais la comparaison s’arrête-là. Le jeu possède sa propre identité et heureusement malgré de nombreux défauts. On garde donc cette ambiance futuriste de l’opus Xbox 360/Playstation 3 dans les menus, tandis que l’ambiance dans le jeu jure presque à côté tout en gardant un certain charme graphique. Le jeu est réussi techniquement parlant, bien que quelques animations viennent trouer violemment la toile et que les bugs de collision se comptent par centaine, par millier. Il n’est d’ailleurs pas rare de mourir bêtement, que ce soit dans les égouts de la ville entre deux planches qui bougent sur l’eau ou à cause de scies ou piques qui sortent du mur sans crier gare. Mais c’est un challenge qu’il faut relever, sans cela le jeu serait trop facile d’autant qu’il s’avère déjà très court.

En fait, Assassin’s Creed : Altaïr’s Chronicles n’est peut-être pas le bon jeu que l’on espérait, il est plaisant, facile à prendre en main, mais n’est pas abouti et aurait nécessité quelques mois de développement supplémentaire tant on a l’impression que le jeu n’exploite pas son propre terrain. Si l’ambiance sauve le tout, notamment grâce à des graphismes et une bande sonore respectable, la maniabilité bien que souple a parfois tendance à coincer lors de certains sauts, la répétitivité des combats et les mécanismes au stylet sous-exploités mettent le titre de GameLoft à moitié dans l’eau, ce qui est dommage tant on y croit jusqu’à la toute fin.

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