Spyro : Season of Ice

En résumé

  • Sorties :
  • 16 Novembre 2001
  • 29 Octobre 2001
  • 26 Decembre 2002

L'avis de Antoine

Spyro : Season Of Ice est un bon jeu de plate-formes qui apporte un peu d'originalité sur GBA grâce à la 3D isométrique. Je le conseille surtout aux plus jeunes et à ceux qui en ont marre des jeux de plate-formes en scrolling horizontal.

Les plus

  • - Les graphismes sont sublimes
  • - Enfin un jeu de plate-formes qui n'est pas en 2D !
  • - Les nombreux joyaux à collecter

Les moins

  • Pas de mode multijoueur
  • Il faut un court temps d'adaptation avant de maîtriser parfaitement les mouvements du personnage
  • Nintendo-Difference

    par Antoine

    le 1 mai 2006 22:00

Spyro, le célèbre dragon violet, abandonne
momentanément Sony pour faire un petit tour sur GBA. Ses trois
précédentes aventures sont excellentes, qu’en est-il de ce quatrième
volet ?

L’histoire

Spyro et ses amis, Chasseur, Bianca et Sparx, sont partis sur la Côte des dragons
pour se faire dorer la pilule. Pendant ce temps, Grendor, un rhino
extrêmement bête, trouva le grimoire de la Sorcière que Bianca avait
oublié à la Grande bibliothèque centrale des dragons. En parcourant le
livre, il trouva un sort capable de le transformer en l’être le plus
fort et le plus intelligent que le monde n’ai jamais connu. Il n’hésita
pas une seconde et, dans sa hâte, lu la formule à l’envers. Cela ajouta
des effets supplémentaires à l’incantation : en plus des muscles et de
la cervelle, il eu droit à une deuxième tête et à une migraine
horrible. Il se mit immédiatement à la recherche d’un antidote. Le seul
qu’il trouva fut les ailes de cent fées. Il gela alors 99 de ces
créatures, et en captura une centième, Zoé, une amie de Spyro. Cette
dernière usa de ses derniers pouvoirs pour envoyer un message au petit
dragon qui se précipita immédiatement dans le Monde des fées pour sauver son amie ainsi que les 99 autres fées bloquées dans leur prison de glace.

Le jeu

Tous les niveaux du jeu sont accessibles à partir d’un seul monde (comme dans Banjo-Kazooie ou Super Mario Advance) : le Monde des fées. A l’instar de The Legend Of Zelda : Oracle Of Season, vous pouvez l’explorer durant quatre saisons.
Au début du jeu, c’est l’automne, puis viennent ensuite l’hiver, le
printemps et enfin l’été (logique, non ? ). A chaque saison, vous aurez
accès à cinq niveaux, ce qui fait un total de 24 lieux à parcourir
(les “quatre” Mondes des fées inclus). Dans chacun d’eux se trouvent
des joyaux que vous devrez collecter pour pouvoir ouvrir certains
niveaux. Le jeu en contient exactement 7000 (Enfin… selon la notice car j’en ai trouvé 7002 ^^) ! De plus, il vous faudra libérer les 100 fées
en faisant fondre les blocs de glace qui les emprisonne. A chaque fois
que vous sauverez l’une d’entre elles, elle vous remerciera ou vous
donnera quelques conseils. Vous l’avez compris, finir le jeu à 100 % ne s’avère pas aisé. Heureusement, les programmeurs ont prévus un Atlas
qui vous permettra de connaître à tout moment votre progression dans
l’aventure. Vous pouvez ainsi savoir quel nombre de fées et de joyaux
vous avez ramassé dans chacun des niveaux. Plus loin dans le jeu,
l’Atlas permet également de passer directement d’un lieu à l’autre sans
passer par le monde des fées.

La plupart des niveaux sont en 3D isométrique.
En d’autres termes, le jeu est vu de haut et la caméra n’effectue
jamais de rotation (le jeu est toujours affiché sous le même angle).
Vous traverserez des lieux très variés : plages, volcans,
prairies, etc. Mais derrière cette diversité se cache une certaine
monotonie. En effet, dans chaque niveau, vous pourrez obtenir une fée
en :

  • Tuant tous les ennemis,
  • Crachant du feu sur certains objets (château de sable, lampes, etc.),
  • Faisant fondre des blocs de glace cachés dans le niveau,
  • Aidant les autochtones.

Chaque niveau présenté en 3D isométrique respecte ce schéma. #row_endDe ce
fait, le jeu peu parfois devenir répétitif, même si les missions
confiées par les PNJ (Personnage Non Joueur)
ne sont pas toujours les mêmes. Par exemple, il vous faudra rattraper
un voleur, tuer des ptérodactyles avec des bombes, retrouver certains
objets, libérer des prisonniers de guerre, etc.

Pour rendre le jeu moins monotone, les programmeurs
ont prévu deux autres types de niveaux. Dans le premier, en 2D vu de
haut, vous devrez diriger Sparx, une libellule. Il sera confronté à une
horde d’insectes qu’il devra détruire. Pour cela, rien de plus efficace
que de tirer dessus. Mais ses petites boules (arme de base) s’avèrent
assez vite inefficaces, et il faut alors faire appel à des armes
spéciales plus dévastatrices. Elles permettent d’augmenter la cadence
du tir, ou bien de blesser tout ennemis présent à l’écran. A la fin de
chaque parcours, vous devrez affronter un boss avant de pouvoir libérer
une fée supplémentaire. Bref, nous n’avons plus là affaire à un jeu de plate-formes mais à un shoot’em up !

Le dernier type de niveau, cette fois-ci en mode 7 est encore un jeu de tir.
En effet, Spyro doit cracher des boules de feu sur tous les ennemis qui
apparaissent à l’écran afin de gagner des joyaux et du temps. Ce
dernier est vital pour aller jusqu’au bout du circuit. Il arrive aussi
que des obstacles comme des météorites vienne vous gêner. Une seule
solution : la destruction totale. Encore une fois, certains obstacle
peuvent vous faire gagner des secondes supplémentaires. Enfin,
certaines parties de ces niveaux sont remplies de cerceaux qu’il faut
traverser pour… gagner du temps ou des joyaux, comme d’habitude.

Au final, Spyro : Season Of Ice s’en tire bien grâce à ses niveaux vraiment variés, et c’est un bon point pour le soft.

Comme je l’ai dit plus haut, les décors sont très diversifiés mais tous plus beaux les uns que les autres. Le jeu est extrêmes coloré, ce qui lui donne un aspect cartoon,
et contient beaucoup de détails. Le grand nombre d’animations rend le
jeu encore plus gai et vivant. Certaines d’entre elles sont assez
impressionnantes, comme le reflet des nuages sur l’eau dans le jardin des pandas. Les flammes que lance Spyro sont elles aussi très bien rendues.

Le jeu propose des musiques variées et sympathiques. Elles collent
parfaitement à l’esprit du jeu et ne sont en aucun cas lassantes. Par
contre, les bruitages sont plutôt décevants. Entendre sans arrêt le
même bruit quand Spyro crache du feu ou quand un ennemis attaque est
assez lourd. De plus, quelques voix digitalisées auraient été les
bienvenues.

Je vais maintenant parler de la maniabilité du jeu. C’est un des
problèmes de ce soft. En effet, il vous faudra un petit temps
d’adaptation dans les niveaux en 3D isométrique avant de maîtriser
parfaitement tous les mouvements de Spyro. Mais cela reste tout de même
un défaut mineur car au bout de quelques minutes de jeu, vous pourrez
courir, sauter, planer ou cracher du feu presque instinctivement. En ce
qui concerne les niveaux en 2D vu de haut et en mode 7, il n’y a rien à
redire et on arrive à faire obéir notre petit dragon au doigt et à
l’œil dès le premier essai.

Pour finir ce test, je vais aborder le problème de la durée de vie. Pourquoi problème ? Parce qu’on aurait pu espérer mieux. J’en entend déjà dire : “Mais il sait pas ce qu’il veut, lui !!! Il vient juste de dire que ce n’était pas facile de terminer le jeu à 100 % !!!”.
Je vous rassure, je ne suis pas amnésique, je m’en rappelle très bien.
Mais qui dit jeu de plate-formes dit en général courte durée de vie. En
outre, Spyro a une bonne durée de vie… pour un jeu de plate-forme. Ce
qui signifie qu’en moins de quinze heures vous verrez un joli 100 %
s’afficher dans l’Atlas. Certains jeux possède une parade à ce problème
: un mode multijoueur. Mario Advance en est un bon exemple.
Malheureusement, les programmeurs n’ont pas jugé nécessaire d’en
inclure un dans Spyro : Season Of Ice. Cela est fort dommage.

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